Annonce d'évènements

Bienvenue et Merci pour votre soutien et pour votre aide - Enquêtes Publiques débutées le 20 juin 2011 et terminées le 18 août 2011 à 17H30 - Avis de l'Autorité Environnementale défavorable - Avis de la Commission d'Enquête défavorable - Le projet actuel est rejeté par l'Etat - Le préfet de Vendée ne veut pas d'un port de plaisance sur le site de la Normandelière - Le nouveau défi : le SCOT du Pays de Saint Gilles et le PLU de Brétignolles -

lundi 18 février 2008

Grenelle de l’ environnement et Port de plaisance de la Normandelière

Premier principe : tous les grands projets publics , toutes les décisions publiques seront arbitrées en intégrant leur coût pour le climat, leur "coût en carbone". Toutes les décisions publiques seront arbitrées en intégrant leur coût pour la biodiversité. Très clairement, un projet dont le coût environnemental est trop lourd sera refusé.

Deuxième principe : renverser la charge de la preuve. Ce ne sera plus aux solutions écologiques de prouver leur intérêt. Ce sera aux projets non écologiques de prouver qu’il n’était pas possible de faire autrement. Les décisions "non écologiques" devront être motivées et justifiées comme "dernier recours".

Le projet de port de plaisance à La Normandelière respecte-t-il ces 2 principes . Personnellement je n’y crois pas surtout si l'on intègre tout le complexe immobilier , hôtelier , ...qui sera inévitablement créé autour et qui aura un "coût en carbone" conséquent .
A nous d’alerter les responsables du Grenelle de l’environnement pour connaître leur avis sur ce projet contre nature

1 commentaire:

Seblechouan a dit…

Après Brest l'année dernière, au tour d'Arcachon d'accueillir jusqu'à aujourd'hui les 3es Ren-contres nationales des ports de plaisance. Ateliers, forums ont débuté hier matin au Palais des congrès pour ces deux jours consacrés au développement durable des ports de plaisance. Autrement dit, ainsi que l'a souligné Eugène Coeuret, vice-président de la Régie du port, « comment tenir compte des problématiques environnementales, éco- nomiques dans une optique de gestion durable des ports de plaisance ? » Deux journées de travail au cours desquelles transferts de connaissance, retours d'expérience ont été proposés aux participants.

Des rencontres organisées par Ideal Connaissances - Christian Advocat, directeur du développement, était présent - afin d'aborder divers sujets relatifs au développement économique des ports, extensions notamment nécessaires au vu de la demande, tout en respectant la mer et l'environnement. Sujet pointu quand on sait, pour prendre un exemple, que le dragage des ports pose un sérieux problème aux gestionnaires.

Charte de bonne conduite

Alain Gautier, directeur général du Port d'Arcachon et par ailleurs président de l'Association des ports de plaisance (35 ports) en sait quelque chose, « son » port attendant la solution idéale... C'est d'ailleurs lui qui, hier, accueillait les participants, soulignant que les ports adhérents de son association avaient tous signé une charte de bonne conduite environnementale : « Signer est une chose, respecter en est une autre. Tous seront audités enfin de conforter cette signature. »

Arcachon, rappelons-le, a été le premier port en Europe à recevoir la triple certification Environnement, Qualité, Sécurité.

« Travailler en concertation »

C'est Catherine Chabaud qui ouvrait hier ces Rencontres. La navigatrice s'est vu confier par le ministre de l'Écologie Jean-Louis Borloo, une mission Nautisme et développement durable.

« Attention, a-t-elle prévenu, ma parole reste libre. Et je reste navigatrice ! » De le dire en riant : « Moi-même, je suis concernée. Je bénéficie d'une place pour mon bateau grâce à une gestion dynamique du port de La Trinité ! »

Expliquant le sens de sa mission - préparer un appel à projets pour des ports de plaisance exemplaires afin de concilier optimisation des capacités d'accueil des navires de plaisance et respect de l'environnement, Catherine Chabaud souligne que 30 projets correspondant aux critères de sélection (NDLR : évaluation des besoins du bassin de navigation, ports à sec, mouillages, reconversion d'espaces délaissés, traitement des déchets, boues de dragage, et la réhabilitation des écosystèmes marins locaux, etc.) ont été reçus. Ces projets devront avoir été menés en concertation.

Catherine Chabaud insiste : « Il faut passer de l'aire du propriétaire de bateau, également « propriétaire » de quelques mètres carrés sur l'eau à l'aire du plaisancier louant un espace en mer. C'est toute la différence. Il faut aussi réfléchir à une autre manière de naviguer... »

La navigatrice a aussi été chargée de recenser l'ensemble des actions de sensibilisation menées, afin de lancer une action nationale : « Les Journées de la mer auront lieu du 8 au 14 juin. L'occasion pour tous d'organiser une manifestation, d'ouvrir les ports, d'accueillir les usagers. Et bien sûr d'organiser une campagne de ramassage de déchets. »

Grenelle de la mer

Autre mission présentée hier, celle menée par Yves Gauthier, ingénieur général des Ponts et chaussées, désigné une première fois en 2006 par Dominique Perben afin de mieux connaître les pratiques des plaisanciers, le développement des capacités d'accueil [...].

28 700 places de bateaux en France (Corse comprise). Tel est le constat. Autre constat, le développement des capacités d'accueil doit se faire avec une approche respectueuse du littoral et de l'environnement.

Notons également que Jean-Louis Borloo vient de lancer le Grenelle de la mer. Dès le mois d'avril seront mis en place des groupes de travail réunissant tous les acteurs de l'économie maritime, afin de travailler sur différents thèmes, les conclusions devant déboucher sur une série de mesures. L'objectif étant d'avoir une stratégie nationale pour la mer à cinq, dix ou même trente ans.

Les travaux reprennent ce matin au Palais des congrès. Avec une récréation « bateau » cet après-midi sur le Bassin. Sous le soleil s'entend...