Normandelière et les 1000 projets

Le « Grenelle » ne fait pas les frais de la crise . "On ne peut plus faire de l'économie en détruisant l'environnement », tranche Bruno Retailleau" , c'est un message que le vice-président du Conseil Général de la Vendée aurait pu envoyer au maire bétonneur de Brétignolles sur mer.
Une chose semble acquise , le financement du projet de port de plaisance de la Normandelière n'est pas prévu par l'Etat en 2009 dans le cadre des 1000 projets présentés par le premier ministre Fillon . Et pourtant on avait cru comprendre au salon nautique 2008 que le projet était bouclé et qu'il allait démarrer !!!
Toutes les sommes engagées fin 2009 seront à la charge du contribuable Brétignollais :

• environ 1 500 000 Euros dépensés fin 2008 pour toutes les études menées depuis 2003 avec les changements de bureaux d'études , les procès , ...
• emprunt de 2 200 000Euros en 2009 (équivalent de 23% du budget 2009 de la commune) pour anticiper la maîtrise d'oeuvre , commencer les études , acheter les terrains -avant les résultats de l'enquête publique-

Si le projet est abandonné , comme nous le pensons , c'est une somme proche de 3 700 000 Euros qui sera à la charge du contribuable Brétignollais soit l'équivalent du coût de 10 personnes embauchées à temps plein par la commune pendant 10 ans (l'équivalent de ce que promet le maire pour le port de plaisance) .

Pourquoi , en période de crise économique , le PDG de Akena Verandas est-il plus prudent que le maire de Brétignolles sur Mer? Dans un cas il investit l'argent de son entreprise - son argent - dans l'autre cas il investit de l'argent public -notre argent-

Le seul financement d'Etat prévu en 2009 (financement déjà prévu par la Région Pays de Loire en 2008) est pour le renforcement de la plage de la Parée , travaux que le maire semble peu décidé à engager rapidement , sans doute espérait-il coupler les travaux de renforcement de la Parée avec le début des travaux de terrassement du port afin de pouvoir y déverser une partie des déblais ?