Normandelière et l’inquiétante attente

Que nous réserve encore le maire de Brétignolles sur mer ?
Depuis le 4 mars il a en sa possession un avis négatif du Préfet de la Vendée concernant le dossier de port de plaisance (voir information du journal Sans Culotte 85)
Il a convoqué le vendredi 20 mars un conseil municipal où il a fait voter par sa municipalité soumise et pour son port de plaisance , une délégation pour un emprunt de 500 000 Euros au Crédit Agricole (ce n’est pas rien après les 1 500 000 Euros déjà dépensés en études à jeter à la poubelle)
Le 31 mars il a obtenu l’avis favorable d’une grande commission nautique réunie en toute urgence - il y a vraiment le feu à la mairie Brétignolles -
A la date du 7/4/2009 , le seul avis administratif concernant le port de plaisance que l'on peut voir sur le panneau d'affichage de la mairie de Brétignolles sur Mer est celui donnant le nom des participants à la commission d’examen des réponses à Appels d’Offres .
Le maire attend , pour le 14 avril au plus tard , les réponses à l’Appel d’Offres qu’il a lancé en février pour la mission de maîtrise d’œuvre relative à la création d’un port de plaisance , on peut se demander si les entreprises qui vont participer à cet Appel d'offres n'auront pas perdu du temps et de l'argent (peut-être demanderont-elles des compensations au maire de Brétignolles sur Mer ?)

L’emprunt de 500 000 Euros ne sera-t-il pas utilisé pour repartir sur un nouveau projet , celui du sauve-qui-peut ? Après le projet avec digues , après le projet avec récifs , le maire trouvera-t-il un nouveau bureau d’études capable de lui proposer un nouveau projet unique en Europe , ce sera certainement un super HQE (Hors Qualité Environnementale) , avec toujours cette envie mégalomaniaque : vouloir réaliser un port de plaisance au plus près du centre de la commune ?

Il faudra bien que quelqu’un arrête les entêtés de Brétignolles sur Mer dépensant sans compter l’argent des contribuables , en pleine période de crise , pour des projets contre-nature qui seront systématiquement rejetés par les organismes publics (désormais la DREAL Direction Régionale de l'Environnement , de l'Aménagement et du Logement) devant obligatoirement prendre en compte les directives du Grenelle de l'Environnement .