Le 11 septembre 2009 , lors du Festival International de la Plaisance à Cannes , le ministre Estrosi , chargé de l’Industrie , a fait , au nom du gouvernement , un état de la filière nautique française et a confimé les nouvelles orientations nationales .
Il a notamment précisé :
"Dans le domaine de la plaisance, plusieurs mesures ont été décidées pour rendre la pratique plus verte et dynamiser également le secteur.
Je citerai notamment le développement de solutions innovantes pour accroître les capacités d’accueil (ports secs, tarifications nouvelles liées au temps d’utilisation du bateau,…) et intégrant une évaluation de leurs impacts environnementaux ......."
Il est clair que la création de nouveaux ports de plaisance artificiels n’est plus la priorité actuelle du gouvernement qui doit tenir compte du nouveau contexte environnemental et du Grenelle de la Mer . Dans la continuité de l’Appel à des projets de port de plaisance exemplaire , le gouvernement privilégie l'aménagement dans les ports et les rades existants , la mise à sec des bateaux peu utilisés , une nouvelle organisation et une nouvelle gestion des bateaux dans les ports , .... pour accroître la capacité d’accueil .
Le port de plaisance de Brétignolles sur Mer ne répond pas aux critères actuels définis par les Pouvoirs Publics , le Préfet de la Vendée devrait normalement prendre en compte les orientations nationales et donc refuser d’ouvrir une enquête publique sur un projet à contresens .
Petite remarque complémentaire :
Parler de port de plaisance HQE (Haute Qualité Environnementale) est une imposture . Un port c’est un aménagement (chenal , bassin , bâtiments annexes , ... ) et des bateaux . Et aujourd’hui les bateaux de plaisance n’ont rien de HQE (peintures polluantes , moteurs polluants , matériaux non dégradables , ..) sans parler de l’indiscipline des propriétaires . Dans son exposé le ministre a appelé à l’innovation pour mettre en oeuvre une nouvelle génération de bateaux respectant l’environnement .
Questions posées par COORLIT 85 (COORdination des associations environnementales du LITtoral vendéen) à la secrétaire d'état à l'environnement Madame Jouanno :
1 - Erosion des côtes : la volonté de maintenir le trait de côte sur des estrans en recul relève-t-elle du développement durable ?
2 - Multiplication des ports de plaisance: la demande d’anneaux supplémentaires justifie-telle la réalisation de ports artificiels (ex : Brétignolles-sur-mer, île de Noirmoutier…)
3 - Capacité d’accueil du littoral "Le littoral attire de plus en plus de résidents, donc la croissance du parc immobilier est inéluctable" : cette proposition est-elle compatible avec la notion de développement durable ? Accroître le parc immobilier, c’est augmenter la demande en eau potable : n’y a-t-il pas une limite physique à cette expansion, alors qu’un projet de barrage de la dernière rivière libre de Vendée est en question ?
4 - Qualité de l’eau : On constate une accumulation croissante d’algues en plusieurs points du littoral vendéen : qu’envisage-t-on comme mesures préventives
5 - Déchets : Quelle est la position du Ministère sur les usines de tri mécano-biologique (TMB) au moment où l’ADEME fait connaître ses réserves à l’égard de ce procédé ?
mercredi 16 septembre 2009
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