Site internet de la préfecture de Vendée du 22 octobre 2012 - Projet de Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) de l'Ile de Noirmoutier – Carte d'aléas d'érosion de l'Epine.
Article du 19 mars 2010 : La réalité du Port de Morin.
Le projet de PPRL de l'Ile de Noirmoutier confirme officiellement ce que nous savions déjà mais un petit rappel s'impose pour tous ceux qui veulent un nouveau projet de port de plaisance à Brétignolles sur Mer et pour les élus communautaires du Pays de Saint Gilles Croix de Vie qui, soit par connivence, soit par ignorance, soutiendraient un nouveau projet de port de Christophe Chabot.
Dans le projet de PPRL de l'Ile de Noirmoutier, toute la côte située au sud du Port de Morin est classée rouge au niveau des aléas d'érosion (voir carte jointe). Cette forte prévision d'érosion est principalement due aux ouvrages de protection du port de plaisance qui bloquent le transit sédimentaire nord/sud et qui empêchent ainsi l'ensablement naturel des plages.
Si Christophe Chabot réalisait un projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière, il y aurait les mêmes effets sur la côte sud de Brétignolles sur Mer, elle serait classée rouge au niveau des aléas d'érosion dans le PPRL de la commune.
Même dans la configuration initiale du projet de Port Brétignolles (avec récifs artificiels et chenal protégé par des murs d'enrochement), le transit sédimentaire nord/sud serait bloquée et il faudrait trouver des solutions temporaires pour retenir le sable sur les plages des Dunes comme c'est le cas à l'Epine (voir photo de Google Earth). On sait que dans sa configuration initiale, un projet de Port Brétignolles ne permettrait pas d'assurer la sécurité de navigation dans l'avant-port et que, s'il se réalisait, il faudrait, dans un deuxième temps, prolonger le récif artificiel nord jusqu'à la côte, ce qui serait un facteur très aggravant au niveau de l'érosion.
Ce n'est pas simplement de la prévision d'écologiste, c'est du retour d'expérience.
Le principe de précaution s'impose.
Petit Supplément
Le Télégramme du 25 octobre 2012 : Le port de Trébeurden en chantier. La démonstration que rien n'est jamais totalement terminé.
2 commentaires:
Dans votre post Jean-Yves, c'est le chapitre consacré au transit sédimentaire et donc à l'ensablement du chenal qui est très intéressant et à rapprocher ou comparer avec feu le projet de Brétignolles.
Dans un premier projet BRL avait prévu de bloquer le transit sédimentaire, pour éviter l'ensablement du projet de chenal, en fermant le récif artificiel le plus au Nord, mais celà entrainait accumulation de sable devant les récifs et l'ensablement naturel des plages situées au Sud du Chenal était interrompu.
Le projet a donc été abandonné et dans le projet, le récif situé le plus au Nord réouvert, le transit sédimentaire était rétabli, mais l'ensablement du chenal bien plus important que prévu dans le projet, réapparaissait !
Par contre, l'imagination fertile de BRL et de Chabot ( c'est ce qu'on peut lire dans les rapports d'enquête ) avait été, de tenter de faire croire aux membres de la commission d'enquête, qu'en raison de l'angle d'ouverture du récif artificiel situé le plus au Nord, (calculé au millimètre on suppose) le transit sédimentaire serait non seulement rétabli, mais accéléré fortement et que les sédiments ne pourraient plus s'arrêter dans le chenal en raison de la vitesse accélérée du courant !!!
Cette situation était à rapprocher de la ligne droite des Ménaudières au 24h00 du Mans :
Tellement que les voitures vont vites, elles ne peuvent en fait pratiquement plus s'arrêter !!!
Tout celà était bien sûr de la foutaise et heureusement personne ne s'y est laissé prendre !!!
Ces phénomènes naturels ou provoqués, sont bien plus sérieux et en fait personne ne peut en calculer les conséquences réelles dans des projets de cette nature et c'est le cas avec l'ile de Noirmoutier !
1 commentaire, article passionnant au demeurant, bonne journée M.Bourcereau
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