Retour à la réalité
C'est la semaine du développement durable
Il faut vraiment insister sur la chance que nous avons d'habiter ce petit coin de Vendée . A notre magnifique patrimoine local (Paysages variés - Zones Humides - Site Natura 2000 - Zone Naturelle d'Intérêt Ecologique, Floristique et Faunistique - Richesses biologiques , archéologiques et géologiques – Zone de Protection Spéciale pour les Oiseaux , …), il faut ajouter la ferme de la Normandelière qui développe une agriculture bio et qui est un élément essentiel du développement durable sur la commune de Brétignolles sur Mer .
La ferme de la Normandelière est en danger , sa situation est présentée ci-dessous (message qui m'a été transmis) :
"La ferme de la Normandelière n'est pas du tout protégée. Avec le projet de port, elle va bel et bien disparaitre, et ce sera la fin de l'agriculture dans ce secteur si exceptionnel. Le Maire joue (comme à son habitude) sur les mots en disant qu'elle ne fait pas partie du projet. Les batiments certes, mais les terres? Sur 29 ha exploités actuellement 24 vont être engloutis dans le projet. Sur les 5 hectares restants, impossible de mener une activité d'agriculture biologique. Sans parler des problèmes évidents de promiscuité, la bio a besoin de terres. C'est ce que les agriculteurs bios appellent le "lien au sol": les animaux sont nourris avec les propres cultures de la ferme, prairies ou céréales. Et ils y sont trés attachés car c'est un des fondements de l'agriculture biologique et c'est ce qui en fait sa cohérence. La ferme est conçue comme un écosystème domestique où les plantes, les animaux, et les hommes vivent en harmonie. L'harmonie ce n'est pas un concept vague qui sent l'encens, ça veut dire que l'on ne peut pas élever plus d'animaux que le sol peut produire de nourriture pour eux, donc que les animaux ne peuvent pas polluer les sols avec leurs déjections car la surface est adaptée , par conséquent si le nombre d'animaux est limité par la surface, le travail l'est aussi. Impossible dans ce cas d'avoir des ateliers avec des ouvriers exploités comme c'est le cas dans les élevages industriels.
Pourquoi les élus du littoral ne prennent-ils pas conscience que l'agriculture est un outil formidable d'aménagement du territoire? En sont-ils eux-même les promoteurs immobiliers? Si l'on veut limiter l'urbanisation, il faut garder une agriculture dynamique qui occupe le territoire. Il faut des bios pour ne pas polluer les plages proches, il faut des producteurs pour alimenter les marché locaux, ils faut des gens ouverts qui fassent visiter leurs fermes. C'est quoi ce littoral sans paysan et sans marin?"
Quand les élus vont-ils prendre conscience de l'importance de tous ces éléments de notre environnement ? Le développement durable ce n'est pas créer un univers totalement artificiel avec un port de plaisance - ça c'est du développement opportuniste - , c'est préserver , protéger et valoriser les richesses naturelles que nous avons reçues et que nous devons transmettre à nos enfants .
JL Borloo protège aussi les exploitations BIO : Borloo s'oppose au circuit de Formule 1 de Flins
jeudi 2 avril 2009
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