Le port de plaisance , pour un coût prévisionnel de 45 000 000 d’Euros , c’est plus de 20 000 000 d’Euros d’emprunt qu’il faudra rembourser . Pendant 20 ans , près de 70% des revenus annuels du port de plaisance (de l’ordre de 1 200 000 Euros/an sur les 1 700 000 Euros/an de revenus estimés) seront destinés au remboursement de la dette (300 000 Euros/an) et des frais financiers de la dette (900 000 Euros/an) . Les 30% restants seront utilisés pour financer les frais de fonctionnement , les charges et impôts , les opérations de dragage , ....
L'emprunt de 20 000 000 d'Euros sera cautionné par la municipalité de Brétignolles sur Mer , si les locations d'anneaux n'assurent pas des rentrées suffisantes , le budget principal de la commune prendra obligatoirement en charge une partie des remboursements de l'emprunt .
Dans le meilleur des cas , au bout de 20 ans , la dette serait effacée par les revenus de la 2ème campagne d’amodiation remettant en vente quelques 200 anneaux pour une entrée de l’ordre de 15 000 000 Euros – l’équivalent du reliquat de la dette - . Dans le meilleur des cas , au bout de 20 ans , le port de plaisance pourrait générer des premiers bénéfices au profit de la commune , ceux promis par le maire de Brétignolles sur Mer (l’équivalent de la construction de quelques 4400 résidences secondaires !)
Mais , dans les 20 ans à venir , si la réalisation du port entraîne des surcoûts , si de nouveaux investissements et aménagements portuaires sont à engager au cours du temps , comme c’est le cas dans tous les ports de plaisance , si le bassin portuaire et ses équipements sont détruits par un raz de marée ou une forte tempête , si les taxes et impôts sur les activités portuaires sont plus importants que ceux prévus , si les opérations de dragage s’avèrent plus coûteuses , si ..... , la municipalité de Brétignolles sur Mer – gérante du port de plaisance - devra obligatoirement lancer de nouveaux emprunts qui ne pourront pas être remboursés par les revenus annuels du port de plaisance et qui , par nécessité , seront pris en charge par le budget principal de la commune , donc par les contribuables Brétignollais .
Pendant les 20 premières années , le port de plaisance ne génèrera aucune ressource financière supplémentaire pour la commune de Brétignolles sur Mer , ne participera pas à l’enrichissement de la commune et de ses habitants , mais provoquera obligatoirement de l’endettement pour la population locale et , ça , Christophe Chabot se garde bien de le dire.
Mais connait-il vraiment le dossier de port qu’il a transmis à l’enquête publique ? Il ne l’a probablement pas lu , son unique objectif est qu’on lui finance son jouet , sa marina , quelles que soient les conséquences financières et environnementales (dans 20 ans il ne sera plus maire de Brétignolles sur Mer)
Et dans les années suivantes , après les 20 premières années , qui vivra verra et qui vivra regrettera .
La "CAUE aux côtés des Vendéens" , donc aux côtés des Brétignollais pour sauver leurs paysages !
"20 minutes" du 13 avril 2011 : "Le maire de la Faute sur Mer en garde à vue" . Un maire entrepreneur en garde à vue !
Ouest France du 14 avril 2011 : "Football - La Roche VF apure ses comptes" . Avec Christophe Chabot ça commence toujours avec une "bande de copains"(TV Vendée) et ça se termine toujours mal - ex : Les Marsouins - et ce sera aussi vrai avec le projet de Port Brétignolles .
1 commentaire:
René Marratier, maire dela Faute entendu aujourd'hui par la gendarmerie pour les différentes raisons qu'on connait. Il est malheureux d'attendre des catastrophes pour qu'enfin on puisse mettre les élus devant leurs responsabilités. Que les catastrophes soient écologique ou économique et surtout prévisibles, il serait bon de pouvoir poursuivre les instigateurs et leurs soutiens même des années après. Ceci en ferait peut être réfléchir quelques uns. CQFD
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