Le député de la Manche, Alain Cousin, a transmis à Nathalie Kosciusko-Morizet ses propositions pour lutter contre l'érosion côtière. La ministre présentera, d'ici fin janvier 2012, la stratégie nationale de gestion du trait de côte (voir le communiqué de presse du 2 novembre 2011).
Les propositions concrètes et opérationnelles, partagées par tous les acteurs du Grenelle de la Mer, s'articulent autour de 4 axes :
- Doter la France d’un outil d'observation de l’évolution du trait de côte et identifier, pour chaque façade maritime, des "zones à érosion forte" où l’action publique sera priorisée.
- Dans ces territoires à érosion forte, élaborer des "stratégies locales" partagées entre les acteurs (État, collectivités territoriales, propriétaires privés ou réunis en associations...) en s'appuyant sur les responsabilités et les compétences de chacun.
- Sur l’ensemble du littoral français, renforcer la prise en compte de l’érosion côtière dans les documents de planification et d’urbanisme, dans les plans de prévention des risques et dans les autorisations d’occupation du domaine public maritime.
- Lancer un appel à projets, au bénéfice des collectivités locales pour expérimenter les solutions de "repli stratégique" et de "relocalisation des biens et des activités".
Faut-il rappeler que la côte Brétignollaise est une "zone à forte érosion", il suffit de se souvenir des travaux réalisés après Xynthia pour sécuriser le littoral de la Sauzaie au Havre de la Gachère. Et ce ne sont pas les renforcements réalisés (amoncellement de pierres , bétonnage , ...) qui vont empêcher la mer de progresser dans les années à venir, il suffit de voir les impacts côtiers de chaque grande marée pour admettre que c'est la mer qui l'emportera. Une "stratégie locale" devra donc être mise en place sur le littoral Brétignollais. On notera que le "repli stratégique" et "la relocalisation des biens et des activités" pourraient être expérimentés sur certaines zones sensibles.
Quand le coût cumulé des travaux de réalisation d'ouvrages de protection devient excessif pour la collectivité et même parfois supérieur au coût des maisons que l'on veut protéger, il est logique de réfléchir à d'autres solutions. Non , je ne pense pas au premier rempart de maisons de la Parée , mais dans quelques années peut-être que d'autres ....
Faut-il rappeler qu'un projet d'aménagement tel que le projet de port de plaisance de Brétignolles sur Mer aggraverait une situation locale déjà préoccupante et ce serait tout le littoral Brétignollais qui serait en danger, l'érosion des dunes du sud pourrait s'accélérer dans le temps, les plages pourraient disparaître et c'est le tourisme populaire qui serait directement touché. Les opportunistes locaux se désintéressent bien sûr de ces sujets, leurs intérêts sont ailleurs, pour eux le littoral ce n'est que pour faire du business , il faut l'exploiter au maximum.
Petits Suppléments :
Concernant le recul du trait de côte , le GIP (Groupement d'Intérêt Public) du littoral Aquitain a pris les devants et a entamé une réflexion sur des solutions durables. Sur nos côtes vendéennes , la seule réponse à la montée des eaux est la réalisation de digues les plus hautes possibles pour protéger la population (plan digues).
Voilier Akena Verandas : Démâtage et rattrapage au petit jour. Est-ce un bon présage en ce mois de novembre, le bateau coule avant le port?
Je ne suis pas sûr que Cricri va apprécier ce type d'humour : Rideau pour Akena Verandas.
Cricri , celui qui ne cède jamais (voir son interview). "C’est bien sûr une énorme déception mais ce n’est pas une surprise majeure. C’était un scénario que nous avions imaginé et ça ne remet absolument pas en cause l’avenir du projet" , c'est aussi ce qu'il dira après le rejet de son projet de port par le Préfet de la Vendée.
jeudi 3 novembre 2011
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1 commentaire:
Petite information:
Transat Jacques VABRE Le bateau AKENA VERANDA a démâte c'est la fin de l’aventure pour lui. c'est dommage pour les skippers mais serait ce un signe ?
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