A matin i m’en r’tournais d’la côte et pi i pensais à not’ logo. Lé vré bé tcho logo. "La mer à la campagne". O doit pas plaire à not’ maire.L’aime pas la mer. L’aime pas la campagne. L’é portant bé sorti d’ la Chapèlairmié ! Mé li, l’aime la ville, la Grande ville. L’a pas compris que nouzautes iaimons not’ pat’lin comme lé, la campagne au bord de l’eau
Olé formidabe. Cricri le rêve de Grande ville avec un Grand port, pour jouer dans la cour do grands. Mé nous, i sons pas d’accord. Depuis qu’la été REélu o li monte à la têïte. Bertignôôlles, olé trop’tit. To l’minde disant qu’le voulait d’ête maire des Sabes (por le port) ou beton d’laRoche ( por le foot). Mé là, le tombe su do zosses. Alors le sé dit, "comme tout l’minde votant por moi dans tcho coin, pi qu’persoune dit rin, olé l’rêve, i vé faire à Bertignôôlles LA nouvelle grande station chique de Vendée mé o i fo un port" Le s’en fou do resse.
Mé ma, là, i sé pas d’accord. En Vendée ola do stations, do ports, do coins chiques, do coins sauvages, do béton, pi do dunes. Ola do riches qu’avan to s’cofo, pi do pôves qu’ avan même pu l’droit d’ête o bord d’la mer, pi dé foués d’la vouère. Moi, i dis : STOP. Ossufi ! O l’en fo por tout l’minde, d’accord. Mé, olé por ça que Bertignôôlles doit rester comalé.
Por faire passer la pilule, le fé pien d’travaux (olé début d’la grand’ville). "Vot’maison, vot’ terrain" , tout c’qui valérin ou peu, prend d’la valeur ! Mé ma i vous dit que tout s’qu’l’ fé olé pas avec ses sous à li, olé avec nos sous à nous, et pi quand o l’en aura pu, o s’ra pa un problème, lo zempruntera. Le fé comme si l’était maire d’la grande ville de ses rêves. Mé o final qui quo paiera ? Olé vous pour sur. En puce olé pas l’moument d’faire do zemprunts avec la konjoncture comme le disant.
(i vous zen r’palerai oune ote foué). Ouvrez les zeilles les gââs.
Olé bé vré, quelle é belle not’ côte. A lé por tout l’minde. A matin, la mer o l’été do lessi. Mé o l’été beau. Fo o voir l’été, pi fo o voir l’hiver, cébo. Les baigneurs qui v’nant un mois l’été, le pouvant pas o vouère, mé a votant por le port, pasqu’on leur bourre le mou. STOP ! Mé olé cuit pour cricri. Fo pas o toucher à not’ côte, « La mer à la campagne ». Fo garder ce logo pour Bertignôôlles.
Alé à bétou, i rente au sec, à l’abri.
Oléma. L’gâtchénou
Petits Suppléments :
Journal de Vendée n°164 de décembre 2011 : Comment la Vendée prépare son avenir (p. 6 et 7). Dans son entretien, Bruno Retailleau ne mentionne pas de projet de création de nouveau port de plaisance sur le littoral vendéen.
Johnny Hallyday, le sur-homme à Brétignolles sur Mer le 26 juillet 2011, c'est Cricri qui invite celui qui n'est pas un "pédé" et qui , comme son courageux copain Delon, est de nationalité française mais citoyen suisse.
A la date d'aujourd'hui, on ne sait toujours pas quand le nouveau Préfet de la Vendée prendra ses fonctions, quand le Président de la Commission d'Enquête Publique sur le projet de port de plaisance de Brétignolles remettra ses avis mais on peut lancer le compte à rebours : J - 6
4 commentaires:
Heureusement pour lui,Jean Bougis n'est pas né au siècle des Lumières.
Cricri n'a pas fait de pot a l'inauguration du pôle associatif .....par souci d'économie ceci sans doute pour annoncer comme dans certaines villes qu'il n'y aura pas de cérémonie des voeux il n'aura pas besoin de s'expliquer sur le port.
Que vont devenir les enveloppes et autres documents avec le logo du port, espérons qu'il a fait conserver les anciennes sinon double perte
Le bourg ne poserait-il pas des problèmes à l'équipe municipale, il semble que le torchon brûle ,les deux commerçants du bourg élus qui font partie de l'équipe, l'un a trouvé chaussures à son pied, l'autre a pris une veste....
Vous ne serriez pas un peu megalo Mr Bourcereau?
je suis en effet beaucoup plus mégalo que Christophe Chabot.
Et je regrette de ne pas parler et écrire patois pour rédiger ce type de message
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