Record de commentaires sur le blog, ça ferraille dur en ce moment et, finalement, mieux vaut une bataille des mots qu'une bataille de rues.Le manque de nouveaux arguments des partisans de Christophe Chabot est flagrant, au niveau du blog "Brétignolles Veut Son Port" et au niveau des commentaires reçus. Les principaux griefs qu'ils répètent sans cesse (c'est ce qu'on a dû leur demander) pour exiger une nouvelle (impossible) enquête publique sont : tous les Brétignollais sont derrière nous et les conclusions des commissaires enquêteurs sont erronées, principalement sur l'aspect financier !
Suffit-il de répéter les messages du maître pour qu'ils soient entendus ? Les partisans me semblent bien naïfs.
Il y a un autre point intéressant à noter, les articles du blog "Brétignolles Veut Son Port" ne semblent être rédigés que pendant les horaires d'ouverture de la mairie de Brétignolles sur Mer. Ne serait-ce pas le signe que toutes les instructions partent de là ? Mea culpa : Ils travaillent aussi le dimanche, c'est dire si la situation est grave !
Petits Suppléments :
Jean-François Dion, et il faut le remercier, a lancé le débat sur l'utilisation de la méthode de Delphès pour apporter des réponses à des projets complexes. Nicolas Helary, Girard du Marais, JFL et Josiane Bouscasse ont prolongé le débat qui prend de la hauteur.
Commentaire de Jean-François Dion du 19 janvier 2012
Commentaire de Nicolas Hélary du 20 janvier 2012
Commentaire de Girard du Marais du 20 janvier 2012
Commentaire de JFL du 20 janvier 2012
Commentaire de Josiane Bouscasse du 21 janvier 2012
A chacun de se faire une opinion.
Sur le blog des partisans , un article du 20 janvier attaque les conclusions des enquêteurs en mettant en avant une "grossière erreur financière", comme si elle effaçait tous les autres avis négatifs de la commission d'enquête. Compte tenu du retour d'expérience (ex. Port Médoc , Trebeurden, ...), s'il y a un point faible dans le dossier c'est bien le montage financier. Qui peut croire que le coût objectif d'un tel projet d'aménagement (projet complexe reconnu même par les partisans) serait tenu (tous les grands projets réalisés par des collectivités locales ont des surcoûts importants) ? Qui peut croire que les revenus d'exploitation seraient maximum dès le premier jour de mise en service ? Qui peut croire que les coûts d'exploitation seraient maitrisés et qu'il n'y aurait pas d'autres investissements dans les 20 premières années ? Qui peut croire que le budget annuel du port serait équilibré et que les contribuables locaux ne seraient pas sollicités ? ...... Brétignollais, réveillez-vous.
Commentaire de Christophe Chabot dans journal Ouest France "Un port à Brétignolles : Pour ou Contre" , le 20 janvier 2012 à 17H54.
"Votre commentaire sur les avis favorables est faux. Il est important de préciser que sur les 5600 avis favorables, plus de 5200 sont argumentés ; ce qui constitue 4 fois plus d'avis argumentés que les opposants.Vous vous trompez Mr Mottais !A moins que cette erreur ne soit volontaire, dans ce cas- là, vous NOUS trompez !!!Je me réjouissais de vous compter parmi les opposants sincères et raisonnables, dois- je changer d'avis ?Cordialement,C.Chabot"
Réponse de Bruno Mottais le 21 janvier à 16H11.
"A M Chabot :...Vous avez parcouru les registres comme moi (j'ai déposé mes observations l'avant dernier jour de l'enquête) et j'ai constaté l'importance des bulletins types remis par une association certes agrémentés de commentaires, mais trop vagues pour être considérés comme un argumentaire, tout de même; j'ai aussi lu de bonnes observations de défenseurs du projet dont certaines assorties de réserves vis à vis de certains points du dossier. Je tenais donc à vous assurer de ma sincérité, dont je ne doute pas (c'est déjà çà !), c'est d'ailleurs pourquoi je ne cache pas mon nom; mais aussi, bien sur, de mon opposition à ce projet et non aux personnes qui s'y sont investies. Je serais par ailleurs heureux de pouvoir en discuter autrement que de manière virtuelle !"
11 commentaires:
imaginons que les commissaires enqueteurs se soient plantés concernant l'étude financière, soit, mais ça ne changera rien au refus de ce port sur les autres études ! donc quand je vois les partisans grogner sur ce point, ça me fait marrer car concernant tous les autres aspects du dossier, il n'y a rien de favorable ! dons ils peuvent manifester, aboyer, taper du poing su la table, même faire la grève de la faim mais ils vont plus se ridiculiser qu'autre chose ! c'est la FIN DE CE PROJET les gars ! faut arrêter de croire au père noël ! il n'y aura jamais de port !!!
je ne comprends pas ceux qui veulent détruire le peu de nature qu'il reste sur notre litoral vendéen !!! regarder la Bretagne, ils ont (presque) réussi à préserver leur côte sans bétonner à tout va !!! en Vendée on fait tout l'inverse ! heureusement qu'il existe maintenant une loi litoral ! sinon le remblai de st Gilles irait jusqu'aux Sables et celui de st Jean de Monts jusqu'à Fromentine ! Chabot, Guesdon, Merceron, Nayl, même combat du béton, encore du béton et du pognon !!!
un Brétignollais (un vrai)
Monsieur Chabot, pourquoi ne veut il pas faire son port dans son pays à la Chapelle Hermier ?
et monsieur bourcereau il en a un grand...à Bordeaux ?
il n'y aura jamais de port, tout est acté aujourd'hui et pour toujours, comment imaginer une autre enquête, un autre résultat...il faut laisser l'amertume aux perdants et ne pas les enfoncer davantage, ils vont avoir la manif de la dernière chance, personnellement je les respecte, je n'aime pas perdre non plus !
impressionnant la tension qui s'installe sur ce blog et les partisans du port qui viennent s'en prendre ici maintenant,est-ce un signe de faiblesse ou un manque d'argumentation (il n'y en a peut-être plus!!!)ils devraient garder leur énergie pour leur grande manifestation du 4 février ,moi ce jour la je travail pour pouvoir payer mes impots à...Brétignolles.
M. le maire s'est donc empressé de publier le montant des indemnités allouées aux commissaires enquêteurs par le président du tribunal administratif. Histoire de critiquer.
Evidemment cela fait une certaine somme surtout pour ceux qui seront obligés de payer. MAIS, le maire, en tant que tel, est forcément au courant des tarifs d'autant que l'un de ses adjoints ou conseillés est, lui-même, commissaire enquêteur. C'était, d'ailleurs un argument pour soutenir ce projet.
Alors qu'il ne fasse pas le monsieur surpris maintenant.
Néanmoins, à sa décharge, il avait sous-estimé l'amplitude et la force des arguments de l'opposition ("d'ailleurs nous ne les connaissons pas", c'est ce qu'il avait dit à plusieurs reprises).
De toutes façons, faites appel à un plombier, un électricien, un jardinier ou un poseur de vérandas et vous vous rendrez compte du tarif horaire.
J'ai même lu un reproche fait aux commissaires, qu'ils auraient demandé une prolongation pour gagner davantage; et alors la préfecture qui a donné l'autorisation, c'est aussi pour s'en mettre plein les poches ........
Je continuerai sous un pseudo. M. le maire ne me connaît pas et je ne l'ai jamais tant vu que le soir de la réunion publique de juin dernier. Mais sait-on jamais ....
Jean-Yves, Bonsoir !
Tu es un âne fatigué, mais je te pardonne bien volontiers...
Grâce à toi, l'une des plages de Brétignolles vient de changer de nom : elle s'appelle la plage du Marais Gérard, et non du Marais Girard ! ! !
Ta coquille, en recopiant mon pseudo (Girard/Gérard du Marais), est savoureuse.
Non ? !
J'ai fait une réponse à M Chabot, avec une tentative d'ouverture (sur ce coup, Nicolas Hélary m'a grillé la priorité !); on verra.
En ce qui concerne l'aspect financier du projet, a-t-on chiffré la perte d'exploitation des commerces de Brétignolles qui vont avoir à subir la désertion des vacanciers pendant la période des travaux et éventuellement le désamour ultérieur de certains pour la station? Il faudra peut-être quelques années pour reconstituer la clientèle.Même si les chantiers ne duraient que deux ans, il se pourrait qu'un certain nombre de petits commerces n'y survivent pas.
mes 2 articles écris sur l'autre blogs ont été publiés l'un le soir, et l'autre le WE
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