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mardi 31 janvier 2012

Normandelière et la cerise n'est pas mûre

La petite cerise sur le gâteau, ce sera finalement pour demain après-midi, peu avant le conseil municipal de Brétignolles sur Mer (afin que les partisans aient le temps de réagir !). Les lecteurs de ce blog pourront alors déguster une petite perle pendant que les conseillers municipaux délibèreront, les yeux fermés, sans débat comme d'habitude, contre les avis des commissaires enquêteurs et voteront une motion "royale" pour dénoncer le travail de la commission d'enquête. Christophe Chabot demandera à son conseil municipal "d'acter que les commissaires enquêteurs n'ont pas acté ce qu'il leur avait demandé d'acter"

De petites questions aujourd'hui :
Comment un maire qui connaît, aujourd'hui, la fin de l'histoire peut-il entraîner ses conseillers municipaux et ses partisans qui, probablement, ne savent pas ce que le maire sait, dans des opérations vouées à l'échec, comme s'il ne s'était rien passé ces derniers jours ?
Comment des conseillers municipaux peuvent-ils accepter de se faire ridiculiser aux yeux de la population locale sans mot dire ?
Comment des partisans peuvent-ils encore être manipulés, croire les balivernes qu'on leur raconte et participer à une manifestation d'arrière-garde ?
Les intérêts personnels des uns et des autres les empêcheraient-ils de réfléchir par eux-mêmes, d'être lucides et raisonnables ?

Une certitude aussi.
Seule la préfecture de la Vendée pourrait mettre fin à une situation qui devient de plus en plus pesante à Brétignolles sur Mer.

Non je ne suis pas haineux mais indigné oui.
Oui ce blog est bien le mien, pas celui des adhérents de l'association La Vigie. Si des personnes sont choquées par mes propos, la solution est simple : ne pas venir sur le blog.
On ne va quand même pas me faire croire que c'est moi qui suis responsable de la situation actuelle à Brétignolles sur Mer !

Petits Suppléments :
La Gazette.fr du 30 janvier 2012 : FNE fait souffler un brin d'écologie sur la campagne présidentielle.

Le Homard Enchaîné - Actualités du 31 janvier 2012 : Communiqué des Indignés.

Ouest France du 31 janvier 2012 : Le CPNS au chevet de l'environnement (voir encadré). Et on reparle du projet de Port Brétignolles en dehors de ce blog et, même de Christophe Chabot, "le seul maire du canton qui ne me reçoit pas" dit Benoît Graux !

13 commentaires:

Annie Bessonnet a dit…

je suis bien d’accord avec toi Jean Yves : c'est ton blog et tu es assez grand pour assumer tes propos C'est bien d'avoir voulu apporter des éclaircissements quant à ta position Tu as le courage de tes opinions et je peux t'affirmer que tu n'es pas responsable de la situation actuelle : ton blog est une source d'information facile et agréable à lire malgré quelques débordements embarrassants
Comme tout un chacun, je vais attendre avec impatience "la cerise sur le gâteau"

Anonyme a dit…

Dans son blog , Jean-yves ne peut faire autrement que lier le projet de port au Maire qui l'initie, ainsi que toutes les décisions qu'il prend, seul, sans délibération municipale.Dire cela , n'est pas faire preuve de haine, mais dénoncer ce qui se passe réellement à Brétignolles.Les gens qui le suivent( le Maire) peuvent-ils encore raisonner.Ils sont sous influence pour des raisons qui m'échappent.Peut-être en saurons-nous plus dans les jours qui viennent?

Cherche Partout a dit…

Ce n'est pas ta faute Jean Yves si le maire et le conseil municipal qui lui a donné les plein pouvoirs réagissent comme des enfants gâtés .
C'est du jamais vu : incitation à l'émeute pas affichage municipal.
La tête de notre commune part en vrille .

un citoyen contribuable a dit…

Histoire de rire un peu.
Lors de la "mobilisation générale de samedi prochain", je souhaiterais être un témoin invisible, mais oculaire et auditif, dans les transports en commun pour écouter les discours de M. le maire à ses partisans "jeunes et de qualité" et aussi à l'intérieur du bureau de Mme la sous-préfète.
Il va devoir lui prouver qu'elle devra "acter" son projet afin de ne pas perdre sa "conscience et son âme".
Heureusement, il aura certainement prévu les journalistes.

Anonyme a dit…

Il a eu carte blanche ,il est le maître et va le prouver jusqu'au bout....on va certainement découvrir ce qu'il a toujours fait : MENTIR !!!
mais qui seront les plus ridicules dans l'histoire ???????

Maxflo85 a dit…

Heureusement qu'il y avait ton blog, Jean Yves, pour informer tous ceux qui ne voulaient pas se laisser endormir par les propos lénifiants de la mairie.Depuis le début de ce projet, ce sont toujours les mêmes qui parlent de haine. Ils ne faut pas attendre de ces personnes le moindre sourire pour un trait d'humour. Que n'aurait-on pas entendu, si la commission avait rendu un avis favorable... Quant à dire que c'est toi qui tues la commune, je me demande quand est-ce que les Brétignollais vont se réveiller. Il est évident qu'on ne peut pas séparer ce projet de la personne de monsieur le Maire qui en a fait son projet personnel...Je revois encore cette image de M.Chabot sur Fr3 expliquant avec un petit sourire que , je cite: " bien sûr,à marée basse, au bourg, le port se trouvera au fond d'un trou de 12 mètres." J'ai été tellement choqué, à l'époque d'une telle désinvolture, que j'ai conservé la photo d'écran.Mais à quoi cela sert-il aujourd'hui de vouloir convaincre des gens à qui on annonce qu'on va casser leur joujou et qui n'ont jamais réellement écouté les objections que tous les gens raisonnables essayaient de faire passer!
Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre...

Girard du Marais a dit…

Tu es bien gentil, Jean-Yves, mais tes deux derniers posts, dont celui de la façade de la mairie sont un peu "mous du genou"...
Parfois, le silence est aussi une forme de discours, qu'il ne faut pas dévaluer.
Permets-moi de placer ici une petite réflexion, rebondissant sur la lettre publiée dimanche, écrite par Christophe Chabot le 17 août à la Commission d'enquête.
S'il avait été bien conseillé, en quatre paragraphes, il l'aurait bouclé : satisfecit sur l'exercice de démocratie locale avec la participation de la population ; remerciements pour la qualité de la conduite de l'enquête (même avec un petit pincement personnel sur la difficulté à répondre aux enquêteurs, expression humaine recevable) ; confiance dans le résultat et dans les conclusions de l'enquête ; message d'espoir pour le village. Point barre. Musique finale.
Au lieu de quoi, Christophe Chabot s'est pris les pinceaux dans la passion qui l'anime, et avec laquelle le projet de port est mené. Il fait part de ses ressentiments, y compris à l'égard de la commission d'enquête, mais surtout à l'égard de personnes opposées au port. Il en fait cinq pages !
Message trop long, trop passionné, cette lettre se retourne contre son signataire, et traduit par sa longueur son implication personnelle, contrairement à ses propos. En l'écrivant, il se place au niveau des combats auxquels il s'oppose, sans avoir apparemment conscience qu'il s'abaisse. Il marque ainsi une incapacité à prendre ses distances, à garder son sang-froid.
Cette caractéristique "bouillante", nous la retrouverons à l'oeuvre dans son attitude lors de la publication de l'avis de la Commission d'enquête. Son émotivité n'est pas celle d'un politique froid. En cela, il est touchant, et mérite d'être compris. Dans cette situation, il ressemble plus à un entraîneur ou un capitaine d'équipe de football (sa grande passion), qu'à un élu au-dessus de la mêlée.
Mais si la passion est nécessaire pour mener des grands projets, elle ne doit pas aveugler les hommes, surtout dans la conduite des affaires de la Cité.
cette lettre traduit la passion de Christophe Chabot pour le combat du port, mais fait apparaître les failles de l'homme. C'est un homme blessé entouré de ceux qui le réconfortent, qui partira samedi aux Sables. Il y a mieux à faire qu'à l'accabler lui. Il faut penser à l'après-port, et à la façon dont on peut rétablir l'équilibre et la sérénité du village sans port.

Anonyme a dit…

Il faut penser à l'après-port, et à la façon dont on peut rétablir l'équilibre et la sérénité du village sans port.

Anonyme a dit…

Girard du Marais, je ne suis pas sur que vous cernez bien le personnage. La personnes que vous décrivez ce n'est pas Mister Chabot. Pour que votre analyse soit bonne il faut remplacer :
-Passionné ou passion par autoritaire
-émotivité ou émotif par colérique
et là je retrouve la personne que je connais.
Je ne suis pas sur qu'il ai autant de compassion pour les opposants que vous à son égard.
La personnes que vous décrivez est exactement l'image qu'il veut nous montrer.
¿

Anonyme a dit…

je pensais qu'une mairie était un lieu publique "la maison du peuple" et non un établissement privé. Ors depuis une banderole à était posée sur sa facade (et ce par des employés municipaux)un particulier as-t-il le droit ainsi de dépenser l'argent public parce qu'il a été élu ???

Anonyme a dit…

Question: qui paie les tracts"Brétignolles veut son port" distribués à profusion. Un vrai morceau d'anthologie:
1)Manifestation pour répondre aux conclusions de l'enquête publique instruite à charge contre le projet
2)Le dossier financier a été sabordé par la commission d'enquête
3)Etc,etc.
Toutes remarques que les commissaires enquêteurs apprécieront certainement. Mais à qui pouvaient-ils donc en vouloir ces commissaires pour "couler" ainsi le projet, eux dont le maire louait le travail dans sa dernière lettre:"sachez que sur le fond, nous sommes très satisfaits de la façon dont la commission d'enquête a piloté cette importante procédure".Serait-ce de la pure méchanceté de leur part à l'encontre de ce gentil maire?
Enfin, j'espère que la personne qui a édité les tracts à les moyens car elle tombe sous le coup de la loi.
Article 3 de la loi du 29 juillet 1881: Tout écrit public doit porter la mention du nom et du domicile de l'imprimeur. La sanction est une sanction pénale soit une amende de 3750€....

Anonyme a dit…

Bonjour,
La justesse des analyses de Mr Bourcereau en devient émouvante !
Comment un maître d'ouvrage, qui lit forcément tout celà, peut être insensible à tous ces conseils ou mises en garde ?
Il n'est pas fou ?
Il est en pierre ma parole !
Comment les gens qui le suivent peuvent le soutenir ?
Sont-ils au courant de la fin de l'histoire qui se profile ?
Il faut que l'enjeu de la réalisation du projet de port soit très très important et bien au delà du port lui-même, pour manifester un tel acharnement.
Mr Chabot et sa poignée de grognards, se rendent-ils compte qu'ils seront dans un avenir proche traités comme des pestiférés à Brétignolles ?
Une aventure pareille et ses violences laisseront forcément des traces à vie à Brétignolles et que dire de ses cires-pompes ? Ils n'ont plus qu'à ouvrir les cantines et à préparer leur départ ! tout celà inspire finalement de la Pitié.
Mais pire, que dire des élus, qui, ceints de leurs écharpes, vont défiler samedi aux Sables en bravant les lois de la République ! Il ne s'agit de rien d'autre ! Car pour l'instant dans toute cette affaire nous sommes dans les clous de la loi et le seul qui défit ces lois pour l'instant c'est Mr Chabot !
Eh bien j'ai encore pitié !

Anonyme a dit…

Pouvez vous expliquer cette phrase?: "Mais pire, que dire des élus, qui, ceints de leurs écharpes, vont défiler samedi aux Sables en bravant les lois de la République!".
Je croyais que manifester était un droit accordé à tous les citoyens. Dans ce cas là, il faudrait interdire toutes les manifestations