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Bienvenue et Merci pour votre soutien et pour votre aide - Enquêtes Publiques débutées le 20 juin 2011 et terminées le 18 août 2011 à 17H30 - Avis de l'Autorité Environnementale défavorable - Avis de la Commission d'Enquête défavorable - Le projet actuel est rejeté par l'Etat - Le préfet de Vendée ne veut pas d'un port de plaisance sur le site de la Normandelière - Le nouveau défi : le SCOT du Pays de Saint Gilles et le PLU de Brétignolles -

mercredi 1 février 2012

Normandelière et la lettre d'un prophète

Christophe Chabot demande aux commissaires enquêteurs d'acter que "la Vigie ne fournit aucuns éléments scientifiques, technologiques, environnementaux ou économiques" , il préfère les prophéties de son fidèle lieutenant, Jean Michon. Eux savent tout, même prédire l'avenir, ce sont des magiciens, nous les "moins que rien", on ne fait que des prévisions "de caniveau" !

Enfant de la commune, scientifique de l'équipe, éminence grise et caution morale du maire, porte-parole des conseillers municipaux, Jean Michon a transmis une lettre de dernier jour aux commissaires enquêteurs, le 18 août 2011 (voir première page dans l'encadré, contenu complet sur le LIEN).

Il reconnaît avoir attendu la fin de l'enquête publique pour "pouvoir bénéficier du plus grand nombre de témoignages" et échafaude deux hypothèses (sans et avec le port). N'est-ce pas le signe, qu'à ce moment-là, au vu des avis déposés, il avait compris que la partie serait serrée et peut-être même l'estimait-il perdue ? Au moins lui il reconnaissait que l'avis de la commission d'enquête pouvait être négatif sinon il n'aurait jamais imaginé Brétignolles sans port dans un courrier adressé au président de la commission ! Christophe Chabot n'aurait jamais fait une telle erreur stratégique !
Jean Michon "constate que le processus de consultation s'est déroulé de façon démocratique et en sait gré à l'équipe des commissaires enquêteurs", toujours de la flagornerie, mais une reconnaissance tout de même du sérieux et de l'indépendance de la commission d'enquête. Les choses ont bien changé depuis !
Jean Michon prophétise et projette sa vision de Brétignolles sur Mer dans 30 ans – après en avoir discuté avec un ami, un disciple sans doute - , il oublie qu'il s'adresse à des commissaires enquêteurs et non à des personnes ayant la "foi du charbonnier" ! Que d'âneries dans ses propos mais la commission d'enquête n'exigeait pas de "contrôle de lucidité" - pour ne pas dire plus – au moment des dépôts.

Ceux qui actent, comme Christophe Chabot, sont enfermés dans leurs certitudes et n'ont probablement pas lu les dossiers.
Ceux qui prophétisent, comme Jean Michon, ont probablement compris, dès la fin de l'enquête publique, que la partie serait perdue. Liés par des intérêts supérieurs au maire de la commune, ils se taisent et laissent la situation se dégrader à Brétignolles sur Mer. Jean Michon et les conseillers municipaux ont une grande responsabilité, ils connaissent l'issue inévitable du dossier et continuent de soutenir Christophe Chabot comme des extrémistes, ils vont encore le démontrer ce soir au conseil municipal.

Pour tous ceux qui ne seraient pas convaincus par les arguments et les prévisions environnementales (érosion en particulier) apportés par les opposants - La Vigie en particulier- , je leur conseille de lire un dernier article de Sud Ouest du 1er février 2012 : "Erosion, les conclusions des études reportées" et de méditer sur la petite phrase suivante :
"Sur le terrain, les récentes évolutions prouvent que lorsqu'il y a recours à des ouvrages - en dur - qui fixent une zone meuble, la protection est contournée. Et l'érosion ne fait que s'accentuer tout autour" . Mais les partisans ont-ils la capacité de réfléchir pour comprendre ?

24 commentaires:

Anonyme a dit…

Désolée Jean Yves mais je ne comprends pas (et je ne suis pas la seule) ce que cet article signifie Est ce la "cerise sur la gâteau" pi est ce pour patienter

Anonyme a dit…

pathétique cette lettre quelle pauvreté dans cette argumentation pour un premier adjoint...

Anonyme a dit…

Dommage,la qualité du scan de la lettre est illisible,est-ce la cerise sur le gateau? merci de votre réponse .

Oléma L'gâtchénou a dit…

L'bonjour à tous, lépor pi léconte.

O fé do zannées pi do zannées, quo s'dit que to l'minde veut t'un port à Beurtignôôlles à la Normandelière. Mé olé pas possibe. Quand tèssque que lépor vont zo comprende? Olé tune quession incroyabe.
ié pas voulu tché darniers jours polé mickey! mé o ma énervaïe. ié rin dit passqu'a chaque foué o'r'commence. Tot à tété dit. O l'aura pas d'port là, pi cétout. Porquoi? Pass'qu'olé pas possible. To l'minde parle de sou, d'accôôrd, mé lépor, le parlan jamais d'la côte pi d'l'environnement, passque por eux zautes les écolos sont des cons. Mé ma i sé pas con, i sé pas écolo, mé i vous zo dit olé tune folie d'faire un port là. Ecoutez ma.
Le pouvant mette do band'rolles,
faire di défilaïlles, ma i sé d'accord avec Jan'hiv, le sont tous d'venus fous. Ma i pense au jour où l'Préfet dira non. O s' pass'ra quoi à Beurtignôôlles ?
Peut être le pire,c'est pour ça:
"Oui, pensons à demain pour Brétignolles. C'est urgent et c'est grave."
Oléma L'gâtchénou

Anonyme a dit…

il serait temps que les autorités prennent des décisions car la situation est sérieuse et ça prend une drôle de tournure .je suis OK
avec le gas d'ché nous....nous sommes devant une situation curieuse .....

Anonyme a dit…

c'est une cerise mais à la hauteur de ta vision de Brétignolles sans port, c'est à dire tristounette!
Tu veux mettre l'eau à la bouche mais cela fait finalement plouf!
quel scoop, c'est du grand journalisme d'investigation!
je préfère aller sur le blog de bretignollesveutsonport car au moins on a de vrais infos.
Celle ci est du niveau de "la normadeliere meriterait d'être au patrimoine mondial de l'UNESCO"
Je rierais bien mais j'ai les lèvres gercées.

marie-claire a dit…

On s'en est bien rendu compte,l'gâtchénou,que vous n'êtes pas con!
Malheureusement,d'autres le sont pour vous et ne comprennent rien à rien!
Malgré tout,ça fait du bien de vous lire et de venir sur le blog de Jean-Yves,on se reprend à espérer en l'espèce humaine.

le Girard Enchaîné a dit…

Ce n'est pas parce que ce Monsieur s'éclaire à la BOUGIS (solidarité-ENSM oblige) qu'il doit se sentir obligé de nous faire prendre les vessies pour des lanternes : les récifs comme solution pour réensabler la côte ? Et puis quoi encore.

Anonyme a dit…

A anonyme de 20h34:lèvres gercées ou non,pour bien rire,il faut écrire"je rirais bien".
D'autre part,personne ne vous oblige à venir sur ce blog si les informations ne vous satisfont pas!
Je note aussi que vous êtes un familier de Jean-Yves puisque vous vous autorisez à le tutoyer!A moins qu'un manque d'éducation...

Anonyme a dit…

Dans ce roman, Todd Strasser aborde de façon simplifiée la mise en place de mécanismes liberticides, en essayant de mettre en évidence les effets néfastes d'un groupe d'individus lorsque sa cohésion est fondée sur des principes purement autoritaires. En second plan, il montre l'évolution de l'attitude de l'enseignant, qui se laisse griser par le pouvoir.

Ma première réaction, en suivant les étapes de l'embrigadement des collégiens du lycée de Gordon, a été de me dire que tout cela était un peu facile. J'ai d'abord trouvé que les collégiens acceptaient bien facilement cette soudaine autorité et qu'ils se laissaient embrigader un peu vite. Et pourtant, ce roman est en partie basé sur des faits réels, survenus dans un lycée de Californie en 1967 (le mouvement avait alors pris le nom de "Troisième vague"). Alors certes, la frontière entre la fiction et la réalité est difficile à cerner, d'autant plus qu'il semble exister peu de sources précises sur ce qui s'est réellement passé en Californie en 1967, mais l'on ne peut s'empêcher de frémir à l'idée qu'une petite partie seulement de ce récit puisse s'être déroulée.

"- Je t'assure, c'est incroyable de voir à quel point ils t'apprécient davantage quand tu prends les décisions à leur place."

Ce roman n'est pas un chef-d'oeuvre. L'écriture est très simple et le sujet, fascinant, aurait certainement mérité un roman plus fouillé, mais cet aspect très simple le rend accessible au plus grand nombre, ce qui, vu le sujet, est plutôt positif. Je crois n'avoir jamais pris la responsabilité de conseiller la lecture d'un livre sur ce blog : l'accueil que l'on peut faire à un livre est bien trop subjectif. Mais il n'est pas question de littérature ici. L'intérêt de ce livre est de nous faire prendre conscience que "la bête immonde" sommeille peut-être là, en chacun de nous. Ce n'est pas très réjouissant, et l'on ne se sent d'ailleurs pas très à l'aise en refermant le livre, mais qui sait si cette seule prise de conscience ne suffira pas à garder la bête ensommeillée pour longtemps encore ? Bref, une fois n'est pas coutume, je vous conseille ce livre.

"La vague" de Todd Strasser

Girard du Marais a dit…

Un détail me tripote soudain, Jean-Yves, en lisant le commentaire de notre Girard Enchaîné : mais pourquoi donc nos z'élus n'ont ils pas étudié des enrochements ou des récifs en mer, de façon à créer une hydrodynamique des courants côtiers propice à réensabler sans effort les plages ?
Investissement mini, résultat maxi.
Si c'est possible, qu'attend-t-on ?
Sinon, pourquoi faudrait-il croire au récif réensableur du port ?
Y a pas à dire, ça me tripote...

Maintenant, juste une dernière petite incise, adressée à ceux qui se focalisent sur les émotions qui les assaillent dans la situation actuelle : ces émotions sont compréhensibles, mais ne nous y laissons pas prendre. Se laisser emporter et dominer par ses passions n'est pas la marque des Grands, hommes ou femmes. Au contraire, laisser les passions investir notre psyché nous conduit sur le chemin du conflit, avec le risque d'aller jusqu'à l'affrontement, et de perdre le contrôle de la situation. Les passions conduisent ceux qui ne les dominent pas à leur perte : accompagnons donc le phénomène, avec vigilance...
Et pensons dès maintenant au jour où le port sera coulé...

Anonyme a dit…

Apparemment , si l'on en juge par le résultat de l'enquête publique, les Commissaires enquêteurs ne se sont heureusement pas laissé abuser ni par la vision apocalyptique de Brétignolles sans port ni par la vision paradisiaque de Port Brétignolles.

Je ne garderai que quelques unes des « visions »

Dans le 1er cas, entre autres désastres: plus de vieux donc plus d'artisans, plus de plages, plus de petits commerces, plus de Peuble ….plus de Super U dans 20 ans. Ce Super U que j'ai vu prospérer grassement depuis 1996 va pendant le même temps subir le sort inverse! Il va d.is.p.a.r.a.î.t.r.e!

Mais avec le port, c'est le bonheur au bout du chemin. 20 ans après l'inauguration, (quand?) il existera en Vendée un endroit de rêve: Brétignolles sur mer, un endroit où l'on se précipitera car des promoteurs philanthropes auront acheté A PRIX D'OR des terrains (campings, colonies...) ne construiront pas pour la clientèle de qualité....mais pour offrir aux jeunes ménages des logements à prix RAISONNABLES. . Et les autres? Eh bien, ils bénéficieront de logements sociaux....mais pour ceux-là, ce ne sera pas la peine d'attendre car dès aujourd'hui, toute commune doit proposer dans un plan de constructions de l 'habitat social or il semble qu'il y ait des projets en cours actuellement.
!
Si cela ne s'appelle pas « prendre les gens pour des billes »....

Malheureusement, je crains que cette lettre de monsieur Michon ne trouve un écho bien favorable auprès d'une partie de la population qui a envie de croire au Père Noël.

Monsieur le Préfet, au secours!

Anonyme a dit…

oh la la la comme elle parle mal cette Marie Claire ! ce n'est pas très correct de traiter les gens de cons , heureusement que les enfants ne viennent pas sur ce blog!
restons polis tout de même!

vincent a dit…

a tout les anonymes courageux et pro port et M michon: la fin du monde est prévu le 21 décembre 2012!!!! donc le port est l'eau pour 2041!!!(le prophète michon ne la pas prédit!!!! mdr)
et pour lèvres gercées, si tu viens toujours sur ce site c'est que tu n'as pas grand chose à te mettre sous la dent ailleurs et personne ne t'oblige à y venir!!!
continu Jean-Yves car tu les embêtes vraiment (la preuve, le maire a voulu te faire taire par le tribunal puis il a perdu. mais bon ils vont dire que les procureurs sont des "pieds nickelés")

Anonyme a dit…

y'a pas de solidarité chez les ingénieurs, bon c'est vrai il y en a qui agissent pendant que d'autre prophétisent,c'est passionnant tout çà, on ne sait plus quoi penser !

Anonyme a dit…

Je trouve que la cerise sur le gâteau est bien faible quand même, je m'attendais à de grandes révélations, un peu déçu.

JFL a dit…

Pour le prophète, un article sur l'inquiétante disparition des zone humide en France
http://www.20minutes.fr/article/663240/planete-les-zones-humides-prennent-eau

Anonyme a dit…

MR Jean Michon seriez vous le nouveau Nostradamus de bretignolles sur mer,comment pouvez vous imaginer l avenir de bretignolles sur mer ? savez vous que parmi ces nouvelles générations il y aura certainement des gens intelligents et même des savants qui bâtirons à leurs tours demain brétignolles sur mer.
Arrêtez de dire ou de faire pour nos enfants

Anonyme a dit…

les prophéties sont toujours incroyables, cela prouve qu'il y a des gens proche du maire qui sont complètement allumé ...ce n'est pas parce qu'on est instruit qu'on est intell....tout le monde connait cette phrase !bien entouré le maire de brétignolles, y'en a d'autres comme ça ?

Anonyme a dit…

Eh bien Marie Claire.... pour une institutrice quel beau language vous utilisez !!!! C'est cela aussi l'avenir pour la jeunesse brétignollaise ?!!!!

anne a dit…

vous vous en prenez trop aux personnes,en les citant, on avait tous le droit de donner notre avis à cette enquête, pour ou contre, et retrouver ses courriers sur la place publique...c'est dépasser toute mesure, je ne suis pas d'accord, vous allez trop loin

Girard du Marais a dit…

Petite explication de texte à ceuxqui n'ont pas bien compris comment les documents pouvaient être versés à l'enqupete. Il était possible d'écrire un texte sur le registre, ou de témoigner par oral auprès d'un commissaire-enquêteur, avec mission de transcrire les propos sur le registre. Il était possible de déposer un document, agraffé par le commissaire-enquêteur.Il était possible d'adresser un courrier (reçu avant la date de clôture de la commission d'enquête).TOut cela pouvant être réalisé en donnant son identité, ou sous condition d'anonymat. Il était possible d'écrire sous condition de secret à la Commission. Certains ont choisi de rester anonymes, d'autres de rendre connues leurs positions.Les documents, figurant sur un registre accessible au public, ont par définition pour vocation de pouvoir être connus de tous, qu'ils aient été déposés le premier ou le dernier jour.

Anonyme a dit…

ok monsieur girard du marais, mais
alors certains on pu faire des photocopies de ces lettres là, anonymes ou pas, de préférence avec le nom de la personne, de préférence qu'elle soit connue....

pierre de brétignolles a dit…

après mr Chabot, mr Michon, Mr Brochet maintenant, vous épinglez, vous critiquez, vous voulez faire de Brétignolles un bled pourri, c'est votre seule ambition, après vous le déluge, à l'extérieur de la commune, c'est juste le courage des habitants qui ressort, c'est juste votre talent de corbeau, de lettres anonymes qui vous caractérisent, votre talent est de mettre la commune sans dessus dessous, vous allez voir samedi, ce que vous ne pouvez imaginer, vous pouvez apporter vos appareils photos, nous ne nous cachons pas nous,nous sommes de fiers brétignollais qui voulont juste un port de plaisance pour nos enfants, parce qu'on nous a volé notre enquête, parce qu'on a été trahi par des faibles, nous sommes bien plus forts que vous, bien plus courageux, et nous marcherons la tête haute, vous commencez vraiment à nous les briser, on devient pour très vite en vous lisant monsieur bourcereau, en lisant votre haine, votre mépris et toute votre suffisance