Normandelière et la réserve d'oiseaux

Ouest France du 10 février 2012 : Une espèce rare en escale à la réserve d'oiseaux - Brétignolles sur Mer.
"Comme chaque année à cette époque, la réserve d'oiseaux de la Grand'Roche et Chipot, créée par la Chasse maritime vendéenne en 1974, accueille de nombreux canards de toutes espèces. En ce début de mois, environ un millier d'oiseaux ont fait une halte sur la réserve et aux abords, une zone interdite de chasse.
Lionel Fruchard, administrateur de la Chasse maritime vendéenne, a eu la chance, parmi tous ces migrateurs, d'observer une espèce très rare qui ne se rencontre que très exceptionnellement et qu'en période de grand froid, il s'agit de deux couples de canards d'Harelde de Miquelon (ou Harelde Boréale). La Harelde de Miquelon se caractérise par sa longue queue qui peut atteindre jusqu'à 13 cm et son bec court et noir avec l'extrémité rosée"
Même les oiseaux viennent marquer leur territoire, c'est une bien mauvaise nouvelle pour ceux qui voudraient massacrer cette réserve naturelle !
Comment une zone protégée par des règles européennes (Natura 2000 Mer , Zone de Protection Spéciale Oiseaux) , "interdite de chasse", pourrait du jour au lendemain être détruite, bétonnée, artificialisée, ... pour satisfaire un maire, sa municipalité et des partisans sous influence ?

Petits Suppléments :
Pour le CPNS aussi, l'affaire est pliée. Ceux qui ne plient pas, après le communiqué du préfet de Vendée, sont ceux qui sont encore sous l'emprise de Christophe Chabot, incapables de raisonner par eux-mêmes. Après la consultation publique, ils poursuivent un combat d'arrière-garde, cherchant dans les rapports des commissaires enquêteurs ou d'autres commissions des bouts de texte pour se rassurer, pour tenter de sauver la face et pour tromper une population crédule. Il faut obligatoirement prendre en compte l'ensemble des avis de l'Autorité Environnementale, des commissaires enquêteurs et le communiqué du préfet de Vendée pour arriver à la conclusion fatale suivante : les règles territoriales et environnementales communautaires ne permettront jamais la réalisation d'un projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière à Brétignolles sur Mer. Point final, ce n'est quand même pas dur à comprendre, il faut que les partisans de Christophe Chabot aient les yeux pleins d'Euros pour être aveugles à ce point.

Nouveau site internet FNE Pays de Loire - voir leur intervention sur projet de Port Brétignolles.

Bruno Retailleau, président du Conseil Général de Vendée, a rédigé sa lettre de soutien au projet de Port Brétignolles alors qu'il connaissait le communiqué de presse du Préfet de Vendée. Aurait-il agi sous la pression du MEDEF Vendée dont le président est Philippe Bellante, aussi président du Groupe Merceron, le Groupe retenu par Christophe Chabot pour réaliser les gros travaux de Port Brétignolles (plus de 20 000 000 d'Euros), si le projet était déclaré d'Utilité Publique ?
C'est normal que des entrepreneurs fassent du lobbying auprès du Conseil Général de Vendée pour demander de nouveaux projets, de nouveaux investissements pour toujours plus de croissance économique et financière.
Le président Retailleau serait-il sous tutelle des entrepreneurs vendéens pour ne pas tenir compte des règles et des lois environnementales qu'il vote et qu'il défend quand il siège à Paris (Grenelles de l'Environnement et de la Mer, après Xynthia, loi sur l'Eau, ...) ? Idem pour Jean-Claude Merceron et Louis Guedon.