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mercredi 30 mai 2012

Normandelière et le Préfet a la banderole à l'oeil

Cette banderole "Nous voulons notre port" sur le mur de la mairie de Brétignolles sur Mer choque de nombreuses personnes et à juste raison.
Comment accepter que la mairie d'une commune soit un repaire de rebelles pathétiques criant comme des enfants gâtés "Nous voulons ...." et décidés à braver on ne sait plus qui !
Une mairie ne doit pas afficher de message de groupuscule voulant "montrer ses muscles" et défendant "coûte que coûte" un projet abandonné. Le maire est le représentant de tous les habitants de la commune, il doit éviter toute communication source de divisions, de conflits, ... il doit accepter et expliquer les décisions de l'Etat à ses concitoyens.
 Cette banderole est une provocation vis à vis des services et représentants de l'Etat, vis à vis du Préfet de Vendée, vis à vis de tous ceux qui ont exprimé des avis négatifs lors de l'enquête publique sur le projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière.

Le Préfet de Vendée, dans une lettre envoyée à une habitante de Brétignolles sur Mer, le 30 mai 2012, informe que "ses services suivent ce dossier avec attention" (voir encadré). Le maire et ses partisans seraient-ils sous surveillance .... policière ?

Petits Suppléments :
Le Télégramme du 30 mai 2012 - Plaisance : un manque criant de places au ponton. Il y a les ports que tout le monde veut et les autres.

Sud Ouest du 1er juin 2012 - Bordeaux : Les ventes de billets pour le concert de Johnny du 3 juillet 2012 à la peine.
Un marché public à Brétignolles sur Mer pour un concert à énorme risque financier compte tenu de l'état actuel des réservations.
Serait-ce la SIVS de Brem - Brétignolles qui finance les prestations d'assurance pour le spectacle de Johnny ?
Convention signée entre la ville de Bordeaux et la société de Gilbert Coullier pour le concert de Johnny Hallyday au stade Chaban Delmas le 3 jullet 2012. Qui a lu la convention signée entre Christophe Chabot et la société de Gilbert Coullier pour le concert du 26 juillet 2012 à Brétignolles sur Mer?
La différence entre les 2 concerts : C'est Johnny qui veut chanter à Bordeaux alors que c'est Christophe Chabot qui veut faire chanter Johnny à Brétignolles, c'est pourquoi les contribuables locaux paieront pour la mégalomanie du maire et de sa tribu.












9 commentaires:

yves a dit…

Bravo pour cette habitante de Brétignolles mais ça ne suffit pas, il faut que chacun d'entre nous écrive une lettre de protestation au Préfet, au bout de la dixième, vingtième, trentième lettre, celui-ci sera bien obligé d'agir, il ne suffit pas de "suivre le dossier", on sait ce que ça veut dire en termes diplomatiques !!

la paréenne a dit…

BRAVO pour nous informer très régulièrement.
Merci à la personne destinataire du courrier de Mr Le Préfet.
Nous avons enfin la certitude que les autorités administratives continuent à nous "surveiller"!
Les semaines qui viennent vont nous apporter leurs lots de surprises!
C'est scandaleux de voir ce panneau sur le fronton de la mairie à la place de l'emblême républicain!

Anonyme a dit…

si la préfecture préfère attendre avant de se prononcer, c'est qu'il doit exister une grosse enquête sur cricri...ça ne sent pas bon pour lui et pour nous contribuable car si cricri est sanctionné, il y aura bien sur une amende que nous cher contribuable brétignollais allons payer pour lui, comme d'ailleurs tous ses procès perdus par notre cher maire !

yves a dit…

Voici le mail que je viens d'envoyer, je communiquerai la réponse (si j'en ai une !)

A l'attention de Monsieur le Préfet de Vendée

Monsieur le Préfet,

Bien qu'en place depuis peu, vous avez certainement suivi avec attention les "péripéties" du projet de port à Brétignolles-sur-mer. Après le refus (justifié) des commissaires enquêteurs lors de l'enquête d'utilité publique, le Maire de Brétignolles a annoncé (après injures et invectives) qu'il "allait sortir les muscles" et qu'il ne "s'arrêterait pas là".

Pour preuve de son entêtement, il a fait placarder sur la façade de la mairie, et sur une banderole de surface conséquente, le slogan "Brétignolles veut son port" en lieu et place de la devise qui devrait y figurer : Liberté, Egalité, Fraternité.

Cette ostentation relève d'un désir certain de se moquer ouvertement des décisions qui ont été prises contre ce projet et, en plus de défigurer la façade de la maison du peuple, est une provocation vis à vis de vos services et de tous ceux qui ont émis un avis négatif. Cette situation est source de conflits et de divisions au sein de la population et va à l'encontre du rôle d'un maire qui se devrait rassembleur.

Pour que le calme revienne à Brétignolles à quelques semaines des vacances d'été, il serait bon que vous puissiez user de votre autorité pour intimer l'ordre à Monsieur le Maire de Brétignolles sur mer d'administrer sereinement sa commune au lieu d'attiser les rancunes.

J'ose espérer que ma requête trouvera un écho favorable auprès de vous et je vous prie d'agréer, Monsieur le Préfet, l'expression de mes sentiments distingués

Anonyme a dit…

Bientôt c'est la cour des comptes qui va s'intéresser à Brétignolles, avec un tel maire on pourrait bien finir sous tutelle !

Anonyme a dit…

C'est ce qui pourrait nous arriver de mieux:être mis sous tutelle.Tout plutôt que d'être sous la coupe de ce maire indigne de ses fonctions!

Anonyme a dit…

Il parait qu'i devrait y avoir un article sur le sieur Chabot dans les prochains jours sur le Figaro.
Merci de nous tenir informés du contenu...

La Haralde de Miquelon a dit…

Je rentre d’une escale en bord de mer, à La Normandelière, où je retrouve mon nid quitté fin d’été dernier.
Bien des découvertes à y faire après tant de mois mouvementés localement !
Tout d’abord Brétignolles, devenu village aseptisé, certes plus ordonné, mais était-il impératif de monter des immeubles (qui plus est d’apparence aussi raide) pour concurrencer l’église, car vue de loin elle n’est plus toute seule à dominer le bourg. Les prétentions de M. Chabot défient la maison de Dieu, quelle arrogance là encore !

Jour de marché dimanche : le cœur du village était aussi bourré qu’au mois d’août, et malgré les transformations faites peut-être ( !) pour améliorer les flux humains il était difficile d’avancer dans les rues tout comme dans la halle aux allées trop étroites… Davantage de place est donnée aux marchands de nippes et chinoiseries, mais moins aux commerçants alimentaires et autres producteurs campagnards pour nourrir intelligemment les bidochons en vacances. Bref, je n’ai trouvé aucune amélioration dans cette reconstruction du cœur du village.
Le centre bourg est devenu « froid » et a perdu son âme en voulant faire comme d’autres…

Concernant le littoral, les responsables locaux pourraient s’inquiéter de la saleté de la plage entre la Normandelière et Brem. C’est un tas d’ordures avec des risques de dangerosité quant à ce qui y traîne… Le directeur de la communauté de communes ferait bien de s’en soucier alors que là aussi il y avait beaucoup de monde ce week-end.

Les dunes quant à elles mériteraient d’avoir de l’attention certaines barrières longeant le lotissement des Océanides sont par terre. Donc plus de protection pour ces espaces sensibles où, plus loin fleurissent des orchidées sauvages et autres fleurs dans les herbes hautes, ce qui est très bon signe.

Et pour ne rien perdre des bêtises municipales j’ai pris une photo de la façade publicitaire des bureaux de M. le maire, ce en quoi il est hors-la-loi. Par contre « Aucun texte de nature législative ou réglementaire ne prescrit l’utilisation des symboles républicains, que sont le drapeau national, le buste de Marianne, le portrait du Président de la République ou la devise de la République, dans les bâtiments publics. Il convient de noter que la Constitution, dans son article 2, précise uniquement que l’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge et que la devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité. » L’usage de ces symboles dans les établissements publics ne repose donc que sur une coutume inspirée de la tradition républicaine. Cette tradition étant généralement bien respectée par les maires, les textes ne prévoient pas actuellement de sanction administrative ou pénale, en cas de dérogation à cette coutume républicaine. »

Anonyme a dit…

Concert de Johnny : "organisme acheteur : mairie de Brétignolles-sur-Mer" !
Dilapidation et détournement du bien publique, abus de pouvoir,que ne poursuit-on ce maire qui continue à utiliser l'argent publique pour ses vanités et plaisirs personnels ???
La ville de Bordeaux qui accueillera Johnny Halliday le 3 juillet a clairement renvoyé vers la société de Production du chanteur l'entière organisation du concert. La seule chose qui revienne à la mairie de Bordeaux est la mise à disposition du stade, mais en contre-partie d'une redevance financière plus des places gratuites pour la Ville. Ch. Chabot, lui, sans scrupule fait tout payer aux contribuables locaux pour les vacanciers. C'est totalement scandaleux !
Ci-après le lien pour consulter la convention établie par la Ville de Bordeaux, tout y est précisé avec clairvoyance et responsabilité :
http://www.bordeaux.fr/ebx/ShowBinary/BEA%20Repository/flip/fr/CM/3711/9/acteCM/25680/pieceJointeSpec/69363/file/PV_20115075_D.pdf
Johnny serait-il son complice s'il maintient son concert au Peuble de Brétignolles-sur-Mer...