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vendredi 25 mai 2012

Normandelière et le projet de loi de Bruno Retailleau

Le journal des Sables d'Olonne du 23 mai 2012 : Une proposition de loi vendéenne sur le préjudice écologique.


France 3 Pays de Loire du 23 mai 2012 - Erika : Bruno Retailleau annonce un projet de loi.
"Bruno Retailleau, le sénateur vendéen, président du Conseil Général de Vendée a choisi de déposer ce projet car pour lui "quand on cause un dommage à l'environnement, on doit le réparer. (...)"

Bruno Retailleau, Président du Conseil Général de Vendée, soutien d'un projet de Port Brétignolles et ami politique du maire de la commune, propose, dans le cadre de la procédure Erika en cours, un article de loi applicable à toutes opérations destructrices d'environnement comme le serait la réalisation d'un port de plaisance sur le site de la Normandelière si l'enquête publique n'avait pas donné un avis négatif et si le Préfet de Vendée n'avait pas refusé le projet.

On pourrait lire d'article de loi de la manière suivante :
"Toute réalisation de port de plaisance sur le site de la Normandelière qui causerait inévitablement dommage à l'environnement obligerait Christophe Chabot, le maire de la commune de Brétignolles sur Mer, à le réparer."

Il faut remercier Bruno Retailleau pour cette initiative, mais, pour être crédible, il faudrait qu'il soit cohérent dans ses prises de position et qu'il ne fasse pas simplement de la stratégie politique.

Petit Supplément :
Canard Enchaîné du 23 mai 2012 : Nature : 1, Bétonneurs : 0. Les maires "bâtisseurs" n'ont plus tous les droits.









7 commentaires:

Anonyme a dit…

Cette phrase de Bruno Retailleau est absurde:quand on cause dommage à l'environnement,c'est souvent irrémédiable.On ne répare pas l'environnement comme on le ferait d'une voiture par exemple.On le protège,l'environnement,on le respecte;on ne le massacre pas pour ensuite tenter de le"réparer".
Peut-être que ce que Bruno Retailleau appelle "réparer"signifie verser une"compensation"financière!
En tout cas,la phrase qu'il a employée me hérisse:elle est malheureuse,maladroite et n'a pas de sens!

Anonyme a dit…

Retailleau fait de la politique il n'a aucune opinion personnelle claire son opinion est en fonction de ses électeurs et des élections qu'il veut gagner pourquoi ? le prestige.

Anonyme a dit…

Cela confirme surtout que le Conseil Général ne s'est nullement engagé en soutenant du bout des lèvres un projet, dont il sait qu'il ne verra jamais le jour, tout en ménageant un partenaire utile pour le Vendée Globe prochain, lequel est un peu en manque de participants à l'heure actuelle.

Anonyme a dit…

connerie !! ils me font marrer ces politiciens à 2 balles ! Retailleau, Merceron, Guesdon proposent pleins de lois ou règlementation sur l'environnement et la protection du littoral, mais quand faut jouer au bisounours avec Chabot, alors là, ça y va ! c'est bien beau de faire le seigneur qui protège la nature et le littoral, mais ca serait bien d'appliquer ces lois ! et non de faire tout l'inverse !!

Anonyme a dit…

Il serait peut-être bon de signaler au Canard qu'il y a d'autres situations identiques.

la paréenne a dit…

Bruno Retailleau sait très bien qu'il est impossible de toucher au littoral, mais, pour ne pas choquer et se mettre à dos son "copain" Chabot, il fait mine d'accepter ce projet de port!!!facile...
Mr Retailleau arrêtez de jouer a l'hypocrite, soyez honnête, franc mais surtout courageux! Votre témérité ne dupe personne, bien au contraire, elle va vous desservir. Vous risquez de le constater au soir du 17 juin, mais ce sera tant pis pour vous, il faut être plus crédible mais surtout moins couleuvre... Alors, à bon entendeur

Anonyme a dit…

Ce projet de loi n'a effectivement aucun sens, sauf en cas d'accident ( c'est le cas de l'ERIKA et là une réparation s'impose !), sinon on n'a pas à légiférer pour obliger quelqu'un à payer les dégâts causés à l'environnement. C'est déjà prévu par le Code civil et Jean-Yves a eu raison d'afficher le texte.

L'environnement on doit le respecter et si on ne le fait pas ( il ne s'agit pas là d'un accident, mais d'une volonté délibérée d'y attenter ), puisqu'on connaît les enjeux ! eh bien dans ce cas là, le seul point sur lequel il faut légiférer, c'est de prévoir "la tôle" !
Il y a même une sorte de préméditation. Bien sûr le meilleur exemple c'est La Normandelière:
On en connait les nombreux enjeux environnementaux et y réaliser néanmoins un projet, c'est à dire passer outre, car il n'y a rien à négocier là-dedans, eh bien çà devrait être le "niouf" direct ! là il y a à légiférer !

Toutes solutions différentes consisteraient à payer le droit d'attenter aux règles environnementales, c'est stupide !

Mais qu'est-ce que vous voulez, Bruno Retailleau il a besoin de la voix de Chabot au moment des élections sénatoriales ( grand électeur ), c'est le prix de la démocratie ! alors il ne peut pas émettre d'avis frontal négatif sur son projet.
Par contre quand Mr le Sénateur vous parle sans témoin et dans le creux de l'oreille, il vous dit simplement :"Pourvu que cette connerie ne se réalise jamais !". Il parle du port bien sûr !