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mardi 25 septembre 2012

Normandelière et le nouvel urbanisme en Vendée


Site internet du Conseil Général de la Vendée du 21 septembre 2012 : Un nouvel urbanisme en Vendée
Ouest France du 21 septembre 2012 – Vendée-  : Pour maîtriser l'urbanisme, le département a son plan
TV Vendée du 21 septembre 2012 : 6 projets pour maîtriser l'urbanisation
Le président du Conseil Général de la Vendée dit "premier objectif : répertorier le foncier vacant ici et là afin de rationaliser la construction et de limiter la consommation de terres agricoles ... "
Le président de l'Etablissement Public Foncier de Vendée dit "ce serait sans doute plus de 50% de terrains que nous artificialisons aujourd'hui que nous pourrions économiser ... "
Y aurait-il eu de nouvelles opérations immobilières sur les secteurs du Marais Girard et de la Normandelière si ces études préalables avaient été faites ? Mais l'EPF de Vendée n'a pas été sollicité par la commune de Brétignolles sur Mer pour ses aménagements nouveaux (aménagement du bourg y compris)

C'était la session de rentrée du Conseil Général de Vendée le 20 septembre 2012 aux Herbiers et le thème central était "un nouvel urbanisme en Vendée"

Pour comprendre pourquoi on en est arrivé là, il faut d'abord prendre le temps de regarder ce qui se passait dans les années 70 sur les côtes vendéennes. Marcel Ragon, le maire de Saint Gilles Croix de Vie de 1967 à 1977, prônait l'urbanisation massive du littoral et parlait des dunes comme de "l'endroit le plus crasseux de la commune" !
On peut ensuite se poser la question, la situation a-t-elle vraiment changé aujourd'hui ?
Oui, les règles environnementales sont considérablement renforcées. Oui, les associations de défense de l'environnement sont plus structurées, plus fortes et plus écoutées. Oui, rien ne pourrait se réaliser sur les dunes et sur le Domaine Public Maritime comme avant.
Mais certains élus n'ont toujours rien compris et continuent de proposer des projets de bétonnage du littoral et d'urbanisation massive de la bande côtière, c'est le cas de Christophe Chabot, le maire de la commune de Brétignolles sur Mer, avec son projet de port de plaisance et la réalisation de nouvelles résidences sur le Marais Girard et la Normandelière. Il est dans la logique "Ragon" des années 70.

Il faut souhaiter que Christophe Chabot soit sanctionné en 2014 comme Marcel Ragon l'a été en 1977, la population ne lui pardonnant pas d'avoir donné son aval à la construction des Merlin.

Petit Suppléments
Tourisme balnéaire et structures foncières : l'exemple du littoral vendéen (Pays de Brem - Juin 1971)
Déjà à cette époque, l'évolution du monde rural et du tourisme face aux problèmes fonciers était évoquée (lire paragraphe 4 du document)

Pour ceux qui penseraient qu'il n'y a qu'à Brétignolles que l'on se chamaille : Réunion publique sur l'avenir d'un autre port, ça ne vous rappelle rien ?

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Bruno Retailleau, Président du Conseil Général de Vendée, s'honore à rappeler l'un des objectif majeur de la loi SRU, que l'on doit retrouver dans chaque projet de PLU :

"Limiter la consommation de terres agricoles"

Comment ? il le dit aussi :

"En répertoriant le foncier vacant ici et là, en rationalisant les constructions, ce qui permettrait de faire 50 % d'économie d'espaces agricoles "

C'est ce qui s'appelle en terme d'urbanisation : "occuper les dents creuses" et qui n'a jamais été respecté à Brétignolles, où l'urbanisation est anarchique !

Celà ne va certainement pas faire plaisir à tout le monde, notamment à chabot à la veille de son projet de PLU !
Mais chabot va devoir mettre son petit doigt sur la couture du pantalon !
Enfin ! un responsable politique qui a le courage, même si c'est indirectement, de rappeler à l'ordre chabot et ses démentiels projets !
Merci !

Anonyme a dit…

J'ai écouté la présentation: c'est exactement le contraire de ce qui se fait à Brétignolles: on supprime les terres agricoles, on développe partout des lotissements sans la moindre unité où on est bien loin de l'architecture de demain!)

Olivier RICHARD a dit…

Il faut se féliciter de la décision de la cour de cassation rendue aujourd’hui par rapport à la catastrophe de l’Erika.

Au-delà du cas précis de ce terrible évènement, de la condamnation des véritables responsables, un droit et une jurisprudence vient d’être ancrée dans le droit Français : la notion de «préjudice écologique » a été enfin reconnu.

Nul doute que cette référence s’appliquera au-delà des préjudices liés aux désastres pétroliers résultant de la négligence volontaire des compagnies pétrolières.

Dès maintenant toutes actions délibérées ayant pour conséquences un préjudice écologique tombera sous l’application de cette loi.

Aujourd’hui Chabot doit savoir qu’une quelconque persévérance dans son projet insensé de port sera impacté par cette notion de préjudice écologique, quelque soit la durée de la procédure.

Cela devrait enfin convaincre Chabot à jeter l’éponge.
Cela devrait faire réfléchir les membres de son conseil municipal, directement impactés par leur soutient aveugle, et les inciter à se désolidariser.
Cela devrait éclairer les contribuables Brétignollais(ses) qui au final ne manqueraient pas d’en payer l’addition.

Aujourd’hui il est encore temps pour eux de dire STOP !
Qu’ils ne viennent pas demain en pleurer les conséquences d’une fuite en avant.

Pour en revenir à l’article de Jean-Yves, une fois de plus nous voyons le total décalage entre les actes, la politique menée par Chabot et les grandes orientations territoriales prônées par les instances politiques départementales ou régionales toutes tendances politiques confondues.

Mais cela est normal pour un maire peut être ami, certainement intéressé aux petites combines, et surtout marionnette des promoteurs locaux !

Et nous attendons les commentaires de Chabot-Soulier pour qu’il nous explique les petites magouilles entre autres autour de la ferme de la Normandelière ou du Marais Girard !

Olivier RICHARD a dit…

Chabot, le chantre des lotissements en plaquettes de chocolat.

L’urbanisme selon Chabot n’a pour conséquence qu’une urbanisation non maîtrisée, faite d’opportunité de parcelles vendues à ses copains lotisseurs.

Aucune prospective urbanistique pour le commune, un désastre écologique à terme dû à la bétonisation à grande échelle des espaces naturels.

Au final des ghettos labyrinthes se terminant en cul de sac. Aucune vie sociale, aucune vie économique, des lieux de non vie.

Qu’elle est belle l’évolution de Brétignolles avec Chabot !

Aucune cohérence, aucune réflexion urbanistique, aucune perspective si ce n’est une rentabilisation à outrance pour ceux qui réalisent ces lotissement.

Et que dire du centre du Bourg !
Seulement cela se voit plus aux yeux du plus grand nombre!
C’est l’échec sur toute la ligne.
Le maire promoteur n’arrive pas à vendre ses appartements même en en diminuant le prix initial, idem pour la plus part des commerces !
Et les Halles, non seulement elles font tâches dans le paysage Brétignollais, répondant au standard le plus banal et médiocre de n’importe qu’elle de nos banlieues, mais elles se révèlent des moins fonctionnelles tant pour les commerçants que pour les usagés !

Mais voilà qu’avec son PLU imposé Chabot tente de se refaire une virginité en soumettant un cahier des charges de PLU en total contradiction avec ce qu’il a fait jusqu’à présent et continuera à faire durant de nombreux mois.

En continuant à semer le doute auprès des plus incrédules, prêchant le contraire de ce qu’il fait Chabot espère encore faire illusion.
En cherchant à jouer contre la montre pour continuer à fonctionner avec ses copains sous le régime du POS actuel, Chabot va continuer sa politique désastreuse en terme d’urbanisme.
Il faut savoir qu’un PLU est un cadre structurant pour une politique locale. Que ce n’est pas en fin de mandat que l’on actionne ce levier mais de préférence à son début.
Les échéances pour mener un PLU à terme sont beaucoup plus longues que ce que Chabot souhaite dans son appel d’offre d’aide à maîtrise.

Mais cette fois–ci trop c’est trop et ses belles paroles vont être enfin considérées comme du pur enfumage !

Anonyme a dit…

L'Urbanisme??? Mais, que veut dire ce mot???
Chabot ne le sait pas, enfin, il n'a pas compris ce qu'il englobe, ni comment, ça se traite!
Lui, il ne connaît qu'une chose: tiroir caisse...
Mais, peut-être que le préfet va ou le lui a expliquer, un peu comme son histoire de port, sa soirée avec Jonnhy aux frais des contribuables, le centre bourg a son image, mais pas aux voeux des habitants, des appartements "luxueux", B.B.C., mais en prime très bruyants les jours de marché. Il aurait du s'en payer un,l'habiter comme un inconnu lambda et venir ensuite faire les éloges publicitaires! Je suis sure qu'il les aurait tous vendu d'un coup!!!!!
Ah, les éloges à la Chabot, ici à Bréti on sait maintenant à force de coups comment les interpréter, dommage, que cela soit aussi à nos frais et pas aux siens uniquement, et aux détriments du village!
Quant à Mr Soulier, il ferait mieux d'aller sur le site de BVSP, là-bas, il n'y a pas de pbm, ni de dialogue!!! Mais, enfin, on peut presque le remercier de venir nous rendre des visites, il nous montre son tempérament, son caractère, mais il manque sa convivialité! Et, ici, nous l'avons, alors, cher monsieur, laissez nous à nos chèvres et nos moutons! Merci.