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mardi 16 octobre 2012

Normandelière et quelle plaisance pour demain

Edito de la lettre d'information de ECONAV de octobre 2012 : Quelle plaisance pour demain ?

"Que ce soit pour la construction des bateaux ou de nouveaux ports, il n’est plus pertinent de réfléchir sur des constats actuels, ni sur des prédictions de 3-5 ans, mais il est nécessaire de se projeter à moyen voire long terme. Cependant, de plus en plus d’acteurs, que ce soit dans le nautisme ou dans d’autres secteurs ont des difficultés à réfléchir et à définir des politiques sur la durée, adaptées aux générations de demain.
Cette réflexion à court terme se traduit, par exemple, par des ports saturés de sédiments avec des coûts de dragage élevés (car non dragué régulièrement) ou encore par des bateaux de plaisance arrivant en fin de vie dont personne ne sait quoi faire de manière viable et durable. De plus, les nombreux accidents de la saison estivale, dus à des comportements inconscients, prouvent que l’on ne s’improvise pas plaisancier ! 
Alors, comment amener dès aujourd'hui et progressivement la population vers la navigation ? Malgré une diminution de l’intérêt pour la plaisance, nous observons toujours chez les usagers cette envie de naviguer, d’être proche de la nature, sur l’eau ou dans l’eau. A défaut du bateau à voile ou à moteur cela se traduit par l’apparition de nouvelles pratiques telles que le surf, le kite surf, le Stand-Up Paddle, le kayak voire même le longe côte : leur point commun la simplicité, la liberté, la sobriété, l’accès facile à la mer, le faible coût, etc. Ces arguments de choix ne nous rappellent-ils pas quelque chose ? Ces pratiquants seraient-ils potentiellement les plaisanciers de demain ? Pour donner envie aux jeunes de passer du surf au bateau, la plaisance doit aujourd’hui se moderniser, se diversifier, innover, devenir plus séduisante, plus accessible.
Une des pistes pour démocratiser à nouveau la plaisance pourrait être de ne plus raisonner en termes de bateaux vendus mais en termes de nombres de sorties en mer. Pour cela, il faut faciliter le développement de nouvelles pratiques tels que la location, la copropriété, le cobaturage… L’écoconception est également une piste d’avenir permettant aux bateaux de se moderniser en fonction des années mais aussi d’en assurer une fin de vie décente.
Cette réflexion EcoNav la mène depuis quelques années avec du vent portant mais aussi quelque fois par mer agitée. Il reste encore du chemin à parcourir mais nous sommes sur la bonne direction"

La côte de Brétignolles sur Mer n'attire-t-elle pas toute l'année des jeunes (et des moins jeunes) pratiquant la planche à voile, le surf , le kite surf, le Stand-Up Paddle, le kayac, ....? Ce sont ces activités de loisirs qu'il faut protéger, développer, ... elles font la spécificité et la renommée du coin, elles n'ont pas besoin de 40 000 000 d'Euros d'investissement.
Quant à la démocratisation de la plaisance, la réflexion dans l'édito est pleine de bon sens, mais à Brétignolles sur Mer on n'arrive même pas à organiser le cotracturage !

Petits Suppléments
Ouest France du 16 octobre 2012 - Porcherie du Chiron : Une conférence sur les risques environnementaux, ce mardi (article du 13 octobre 2012)

Communiqué Eaux et Rivières du 10  octobre 2012 : Marées vertes : ne pas tomber dans le piège. C'est la même chose pour ceux qui voudraient présenter la méthanisation comme une valorisation des déchets et qui, pour rentabiliser leur installation, proposeraient de traiter plus de déchets donc d'en produire plus en augmentant leurs élevages bovin, porcin, ...

Ouest France du 15 octobre 2012 : Inondations, Saint Gilles Croix de Vie demande l'état de catastrophe naturelle également
Ouest France du 15 octobre 2012 : Inondations, Saint Hilaire de Riez demande l'état de catastrophe naturelle

Le Télégramme du 15 octobre 2012 : Ouragan de 1987, Retour sur une nuit d'enfer. "Mais ça arrive tous les 2000 ans" dit Jean Bougis !

Un petit retour en arrière cette vidéo - L'intolérable tolérance : arts de rue testés en Vendée, sans autorisation. Mais que fait la police ? La Vigie a fait aussi preuve d'audace en juillet 2011 en distribuant des tracts anti-port sur l'avenue publique de la Normandelière et la police municipale est intervenue.

5 commentaires:

la paréenne a dit…

Les articles sont réalistes!
Conformes à l'intégrité de J.Y.B.et des partisans du site.
Il n'y a pas grand chose à rajouter, si ce n'est qu'une couche pour Chabot et les siens!
Car, eux, ils n'ont tjs rien compris à part:comment faire du fric sur le dos de ces concitoyens, et maintenant, la C.C.! Il nous prouve qu'il est prêt à tout.

Anonyme a dit…

La pauvre Paréenne ne comprendra jamais rien à rien.
Ses commentaires sont toujours aussi affligeant.
Bien sûr que nous pensons aussi à tous les sports de glisse que nous encourageons, sponsorisons, et pratiquons.
Ils ne doivent cependant pas faire oublier et mettre au rebus tout le reste.
La mer est grande, il y a de la place pour tout le monde.
Je constate que J.Y est toujours dans sa bulle, elle va bientôt exploser et lui péter à la figure.

Anonyme a dit…

A l'anonyme de 21h50,

C'est vous Monsieur qui avez des commentaires affligeants ! et qui ne comprenez rien aux délires d'un despote qui vous rend aveugle, au point de ne pas voir le mur dans lequel il va se précipiter avec vous ! et c'est vous qui allez exploser et toute la m.... de Chabot va vous jaillir à la figure !

Anonyme a dit…

A L'ANONYME DE 21.50:
un conseil: allez donc vous réfugier dans l'immensité de l'océan, mais surtout, n'oubliez pas d'amener avec vous Chabot & Cie!
Vous nous rendriez un immense service!
Quant aux sports de glisse, on pourrait les aider un peu plus financièrement, ce serait certes plus utile et moins honteux que d'investir dans un projet de port mort né!
Faites le tour de France, et vous constaterez que nous paraissons ridicules aux yeux de nos compatriotes!!!
Une réflexion entendue ce jour ici à Brétignolles S/Mer: vous êtes riches avec vos projets, votre centre commercial en plein bourg, et vos boulevards qui voudraient rivaliser avec les Champs-Elysées.
Votre endettement est-il à la hauteur de vos ambitions???
Il n'y a pas que la paréenne qui s'inquiète, et vous pauvre malheureux, vous devriez réfléchir un peu et faire tourner votre langue et votre plume 7 fois avec de vous manifester sur ce site!
Alors, allez écrire vos affligeants commentaires sur BVSP!!! Mais, nous doutons qu'ils vous publient... peut-être devriez vous aussi en parler au préfet!

Girard du Marais a dit…

Cher Anonyme de 21h50.
Vous ne vous prononcez pas sur l'article cité par Jean-Yves ?
Vous réagissez à un commentaire.
Votre dernière phrase est sans argument.
En seriez-vous dépourvu ?
Votre propos est stérile.
Pourriez-vous argumenter sur le texte que Jean-Yves soumet à notre lecture.

Pour ma part, il me semble assez cohérent avec le projet du port de Brétignolles, contrairement aux apparences.
C'est l'un de ses paradoxes.
Car qu'indique cet édito d'EcoNav ?
Que les ports actuels sont pleins de bateaux-poubelles, et de boues infâmes à draguer.

Or, quel est le projet du port de Brétignolles ?
Un projet parfait, sans rejet de boues à la mer.
Cela impose juste un petit corollaire, qui a été caché aux partisans : aucun bateau-poubelle ne pourra y entrer.
Moralité : tous les bateaux qui y entreront devront être les plus modernes et les plus avancés technologiquement et écologiquement, Car seuls ces bateaux peuvent respecter les normes environnementales du port.
Ce qui signifie que tous les partisans du port sui seraient d'éventuels candidats à la possession d'un anneau doivent déjà s'apprêter à acheter, en plus de leur anneau, le plus beau et le plus cher des bateaux de la taille qu'ils pourront s'offrir.
Naturellement, s'ils possèdent déjà un bateau, il leur faudra le vendre.
Je n'ai pas inventé cela, c'est un partisan du port qui me l'a fait comprendre !

Merci, Jean-Yves, de nous donner l'occasion de mettre en lumière ce délicieux paradoxe, qui fait de l'ambition écologique du projet de port de Brétignolles un objectif en théorie assez cohérent avec l'éditorial que tu cites ici.
Simplement, il conviendrait de réfléchir à la possibilité de tenir la vente de 1200 anneaux à des plaisanciers tous propriétaires de bateaux neufs ET écologiquement avancés.
La cible touchée serait-elle la même que la troupe des actuels plaisanciers-partisans ? Pas sûr, pas sûr.