Normandelière et la Gazette enfonce le clou

La Gazette des Communes du 7 novembre 2012 : En Vendée, Brétignolles sur Mer ne veut pas renoncer à son projet de port de plaisance. C'est plutôt, Christophe Chabot ne veut pas renoncer .....
"Brétignolles-sur-Mer s'accroche à son projet de port de plaisance en eau profonde. Près d'un an après l'avis défavorable de la commission d'enquête publique, la commune vendéenne relance le dossier en s'assurant la maîtrise foncière du site, une opération examinée à la loupe par le préfet"

Quelques passages intéressants :
"Le conseil municipal a autorisé, le 10 octobre 2012, le maire Christophe Chabot à négocier l’acquisition d’une ferme et de 24 hectares de terres agricoles en bordure de la plage où est prévue l’équipement". En juillet 2012, Christophe Chabot avait déjà monté l'opération avec l'aménageur privé.

"Et début novembre, un compromis a été signé avec le vendeur, un promoteur immobilier très actif dans le secteur et propriétaire des parcelles depuis le…31 octobre". On est donc qu'au stade du compromis de vente, la municipalité n'est pas encore propriétaire.

"en mauvais termes avec l’ancien propriétaire, un éleveur caprin, la collectivité avait tablé sur une procédure d’expropriation via la déclaration d’utilité publique mais le rapport négatif des commissaires-enquêteurs a rendu la stratégie caduque". Pourquoi se précipiter maintenant, la procédure d'expropriation de la collectivité serait effective si le projet était déclaré d'Utilité Publique !

"La commune indique s’être rapprochée de la société dès qu'elle a eu connaissance de la transaction".Quel mensonge, c'est la commune qui a demandé à l'aménageur privé d'acheter la ferme de la Normandelière car elle ne pouvait pas le faire elle-même.

"Un accord a donc été conclu pour un montant de 1,82 million d’euros, sachant que l’entrepreneur avait déboursé quelques jours plus tôt 1,7 million". L'aménageur privé revendrait donc la totalité de la ferme de la Normandelière à la commune à un prix plus élevé, c'est un comble ! C'est la confirmation que l'aménageur privé n'est qu'un pion de la commune pour l'achat de la ferme de la Normandelière. Qu'exige l'aménageur privé en retour ?

"Et - Stéphane Raffeneau -  de préciser que l’évaluation de l’administration des domaines, inférieure à 1 million d’euros, se basait uniquement sur la valeur agricole alors que «nous sommes sur une zone de projet»" L'évaluation des services du Domaine était de 2,5 euros/m2 soit 600 000 d'euros pour l'ensemble et non pas 1 000 000 d'euros. Et parler de "zone de projet" pour un défunt projet, c'est un comble !

"Le préfet n’a pas tardé à réagir. Bernard Schmeltz rappelle que «la réalisation d’un port sur le site prévu soulève des difficultés majeures qui affectent la faisabilité même de l’opération». Et de poursuivre : «Cette délibération soulève des interrogations en droit dont je m’apprête à saisir le maire.». Ce sont les services de l'Etat qui protègent les Brétignollais actuellement en mettant sous surveillance Christophe Chabot et sa municipalité. Pauvre Stephane Rafffeneau qui, visiblement, ne connaît pas bien le dossier de Port Brétignolles et qui, comme remplaçant de Jérôme Dénécheau, est contraint de raconter des bobards dans les journaux !

En conclusion, la commune n'est pas encore propriétaire de la ferme de la Normandelière et l'aménageur privé pourrait bien être le cocu de l'opération.

Petit Supplément :
Ordre du jour du conseil municipal du 13 novembre 2012 :
Un point à surveiller - 9 Attribution d'une subvention à l'association Brétignolles Animation. Le festival 7ème Vague a eu beaucoup de succès, beaucoup d'entrées, cette année 2012 et aurait besoin d'une nouvelle subvention municipale ! Finalement ne serait pas lié à un emprunt fait par Brétignolles Animation, à la demande de Cricri, pour combler le déficit du concert de Johnny en juillet 2012 (autour de 500 000 Euros de perte) ?