Projet d'unité de méthanisation de l'Aiguillon sur Vie : Le commissaire enquêteur a donné son avis, fin novembre 2012, après l'enquête publique et le CPNS en tire les conclusions.
Les conclusions du CPNS du 26 janvier 2013 :
"Indépendamment de la question de fond, à savoir si la méthanisation est une bonne solution pour gérer les résidus d'un élevage intensif, nous ne partageons pas son point de vue lorsqu'il conclut que les réponses fournies par les pétitionnaires apportent les apaisements suffisants concernant les questions de sécurité, de maîtrise de l'unité de méthanisation et des risques de pollution.
Concernant l'étude d'impact du projet, le commissaire enquêteur s'en remet aux assertions des pétitionnaires sans soumettre celles-ci à l'analyse critique. Même reproche en ce qui concerne les épandages : «L’ensemble des réponses données devrait être de nature à répondre aux questions posées etc.».
De même «les formations techniques envisagées pour les gérants du GAEC Chiron leur permettront d’acquérir les connaissances nécessaires et indispensables pour la conduite de l’unité de méthanisation,» C'est reconnaître que c'est un outil dangereux, et que sa conduite va être confiée à quelqu'un non qualifié et dont on ne sait s'il le deviendra.
Le commissaire enquêteur assortit son avis favorable de 2 réserves qui ne satisfont pas aux nombreuses objections formulées. Par ailleurs un point de désaccord persiste avec l'avis du commissaire enquêteur, il concerne le dépassement du seuil d'animaux autorisé par l'arrêté préfectoral, dépassement qui devrait selon nous conduire à une nouvelle demande d'autorisation d'exploiter, assortie d'une étude d'impact.
Finalement ce projet n'est pas acceptable pour trois raisons : l'encadrement réglementaire de ce genre d'ICPE est insuffisant, le régime de surveillance est confié à l'exploitant, cet aspect du problème est du ressort du législateur ; le choix du site d'implantation comporte un important risque écologique, c'est de la responsabilité des autorités locales"
Rappel :
Avis du conseil municipal de Saint Gilles Croix de Vie
Avis du conseil municipal de Brétignolles sur Mer. L'environnement, ils s'en foutent !
samedi 26 janvier 2013
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7 commentaires:
dimanche 27 janvier jour de marché (heureusement il y a quand même quelques vendeurs) et les halles sont fermées pour se refaire une beauté sans doute trop due à la trop grande fréquentation depuis il y a moins d'une année il paraît que le sol n'a pas résisté. Aucune importance à cette époque pas de touriste juste des brétignollais à l'année ou des moins que rien qui vivent et font vivre à Brétignolles ce ne sont sans doute pas eux qui les fréquentes le plus alors qu'elles avaient été faites pour eux.
Toutes les infos sont sur bvsp...qui est remixé tous les jours
Si vous n'avez pas la connexion le probléme n'est pas le fait de votre ordi.
Sinon reportez vous sur "paroles de Brétignolles" dernière parution avril 2011...donc en matière de communication tout est ok ou mieux "exemplaire".
A anonyme de 10H18,
Que voulez-vous dire en parlant de "toutes les infos sont sur BVSP"?
Je viens d'y faire un tour.
Il n'y a que des infos ringardes datant de la mi-décembre ?
Et surtout toujours le même slogan mettant en cause le travail de la commission d'enquête avec un brochette qui déclare que ces observations n'ont pas suffisamment été prises en compte !!
Les parkings souterrains du centre-bourg sont inondés.
Le seul appartement vendu n'est pas terminé.
La période des soldes se termine sans que les autres trouvent preneurs.
Le sol des halles est déjà hors d'usage.
Décidément,tout prend l'eau du côté de chez Chabot.
Le problème,c'est qu'une fois de plus,ce seront les contribuables qui vont devoir éponger...
à anonyme de 9h38 et à la brétignollaise de 11h50
J'ai le souvenir d'une réunion de notre maire concernant les travaux où il déclarait haut et fort que les travaux du bourg nous coûteraient moins chers car ,grâce à la crise ,les prix seraient baissés.
Question idiote :aurait -on baissé les prix en baissant aussi la qualité des matériaux ?
C'est juste une question et ce qui m'inquiète c'est qu'il a dit la même chose pour le port ,on peut laisser aller son imagination.......
MAIS CE QUI ME RASSURE C'EST QUE LE PORT NE SE FERA JAMAIS ....
Allez! pour une fois on ne va pas commenter la gestion du maire de Brétignolles... Je sais pas si le mot gestion est le plus approprié.
')
J'ai plutôt envie de parler du Projet d'unité de méthanisation. C'est un sujet que je connais mal, mais j'ai commencé a regarder les principes et mettre le nez dans les différents rapports concernant ce type de projet.
Tout en déroulant le sujet une réflexion c'est imposé, nous sommes passé d'une société industrielle, a une société de consommation dans les années 1930, puis à une société du gaspillage dans les année 80 à 90 basé sur l'emprunt et le sur endettement.
Notre agriculture avait des pertes de rendement de l'ordre de 40% lié a des causes externes, météo, maladie, ravageurs ect...l' intensification et la technologie ont considérablement diminué ces pertes mais nous gaspillons actuellement environ 40% de notre alimentation...Le bilan est plus que mitigé. De plus l'agriculture intensive et la spécialisation sur certaines cultures ont rendu nos agriculteurs plus "vulnérable" et "prisonnier" de l'industrie agroalimentaire et des réseaux de distribution.
Au delà du projet en lui même il serait plus important pour l'avenir de la ferme de revenir a une polyculture plus "Raisonnable" et des élevages moins concentrés.
J'ai l'impression que l'on veut faire croire à nos éleveur qu'il pourront devenir les futurs émirs de nos sociétés modernes, et la ça sent l'escroquerie à plein nez!!!
NAP ne lâchez rien!!!
Sam Agace
Et dire qu’aujourd’hui, une certaine forme d’agriculture intensive implique la création d’usines pour remédier à ses propres pollutions?
On croit rêver !
Cette agriculture défendue par ailleurs bec et ongle par une FNSEA à la solde de l’industrie agro alimentaire n’a aucun rapport avec l’image que nous pouvons nous faire du monde agricole.
Elle se trouve à mille lieues de ceux, qui chaque jour, travaillent dans le respect de la qualité de leur production qu’ils soient agriculteurs polyvalents, bio ou éleveurs respectant leurs animaux.
Le gros problème vient que cette agriculture intensive, aux mains non plus d’agriculteurs, mais de chefs d’entreprises soucieux uniquement de leurs plus valus et de la rémunération de leurs actionnaires, n’ayant aucun souci de la moindre qualité de ce qu’ils produisent, et qui empochent la quasi-totalité des subventions européennes pour l’agriculture.
De plus, parfois, tout en s’en mettant plein les poches s’avèrent de bien médiocres gestionnaires au point de disparaître et entraîner des drames humains. (Voir l’affaire DOUX)
Je me rappelle au début de ma carrière à la fin des années soixante-dix que l’agriculteur qui souhaitait emprunter 100 000 francs auprès du Crédit Agricole se voyait opposer une fin de non recevoir, mais par contre se voyait proposer un prêt de 1 000 000 de francs à condition qu’il s’informatise, suive les programmes associés de rentabilité à l’hectare, de campagne d’engrais de sa terre ainsi que de pesticides et autres traitement chimiques de son exploitation.
Cela pourra vous surprendre mais les agriculteurs furent la première profession a être informatisée.
De cette fuite en avant orchestrée par la banque de référence, l’industrie agro-alimentaire, l’industrie chimique (souvent aux mains des mêmes groupes ou actionnaires) et tout cela avec la complicité active de la FNSEA, voilà où nous en sommes aujourd’hui.
Que dire de ces exploitant industriels d’élevage intensif de porcs qui viennent crier au scandale parce qu’on leur demande de réduire fortement leur rejets de nitrates dans la nature ? N’ont-ils pas compris qu’ils sont eux mêmes les victimes d’une machine pour laquelle ils ont bien voulu mettre le doigt dans l’engrenage ?
Que dire de la SAFER inféodée à la FNSEA notamment en Vendée et qui laisse ce faire la cessation de l’exploitation de la ferme de la Normandelière, pour ce qui nous concerne ?
Il va bien falloir que les citoyens prennent conscience de ces dérives et aident les vrais agriculteurs à se réapproprier et à préserver la terre qui appartient à tous.
Le combat sera long et dur surtout dans notre région au vu des nombreuses compromissions locales constatées, mais il ne faut pas perdre espoir et continuer à se battre.
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