mardi 9 juillet 2013
Normandelière et le pastiche d'une rencontre imaginée
Marianne du 6 au 12 juillet 2013 : Faut voir par Guy Sitbon : Nicolas et Bernard.
Pourquoi faire ce pastiche ?
Christophe Chabot c'est notre Bernard Tapie local
Comme Bernard Tapie, Christophe Chabot pense qu'il peut tout obtenir en faisant pression sur les responsables politiques de notre pays. Il a annoncé, le 7 juin 2013, qu'il allait entreprendre une vaste campagne de communication auprès des responsables, au plus haut niveau, pour qu'ils adhèrent à son projet de port de plaisance.
Le pastiche de la rencontre imaginée dans Plus d'Infos
Dans le bureau présidentiel, la secrétaire toque à la porte
Nicolas : Entre
La secrétaire : M. Christophe Chabot
Nicolas : Il est là ? Fais le entrer
Christophe pénètre en ôtant son manteau.
Christophe : Tu as la forme, monsieur le Président
Nicolas : Fais pas chier avec ton président
C. : Je te jure, monsieur le Président, que je te la referai plus.
N. : Suffit de déconner ou je te pète la gueule. Dis moi plutôt où en est ton histoire.
C. : Tout ficelé, on n'attend plus que toi.
N. : Moi ? Mais qu'est-ce que je viens foutre là-dedans ? C'est le boulot du ministre. Pas celui du Président.
C. : C'est bloqué. Y a que toi pour décoincer la machine.
N. : Non , mais tu réalises un peu ce que tu me racontes ? Tu as quoi dans la tête ? De la purée d'aubergines ?
C. : Je sais. Je sais. Je te promets, Nicolas, j'ai remué ciel et terre pour ne pas avoir à monter jusqu'à toi. J'en ai parlé à Jean-Louis, Catherine, Bruno, Jean-Claude, Louis, à tout le monde. Ils marchent tous. Mais Nathalie, elle veut pas. Je l'ai bombardée d'appels. Rien à faire. Elle ne me répond plus.
N. : La connasse ! La connasse ! Avec ses grands airs, c'est une merde, cette gonzesse. J'aurais dû m'en douter. Elle m'envoyait des mots gentils, tu peux pas savoir. Et je vous admire par-ci … et vous êtes le seul homme politique de ce pays par-là. Elle rampait à mes genoux. Cent fois elle m'a juré qu'elle ferait tout ce que je lui demanderais sans broncher. Et, pour une fois qu'on a besoin d'elle, plus personne. Madame a ses vapeurs, madame fait des chichis. La salope ! Quelle grosse autruche ! A la première occasion je la lourde avec fracas et elle l'aura pas volé. La salope ! Alors quoi maintenant ? Qu'est-ce qu'elle veut ?
C. : Elle dit les intérêts de l'Etat avant tout. Ce n'est pas au ministère de dilapider les deniers du contribuable, rien que des conneries de ce genre.
N. : Entre nous, elle a un peu raison. Tu as un dossier défendable, je dis pas …
C. : Un dossier défendable tu dis, monsieur le Président ? Mais il est en or massif, mon dossier .
N. : Pousse pas, Christophe. On va voir ce qu'on peut faire pour toi, mais force pas la note. Tu défends tes intérêts, OK. Mais nous, notre job, c'est de te demander de renoncer. On n'est pas du même côté. Tu comprends ça, gros con ?
C. : Tu sais combien ça vaut mon projet aujourd'hui ? 45 000 000 d'Euros. Ce n'est rien ce que je te demande, une goutte d'eau. Vous comprendrez jamais rien aux entrepreneurs.
N. : Toi, entrepreneur, tu me fais rire, mon gros. Quels projets tu as réussi ces derniers temps : la reprise du FC Nantes, le concert de Johnny,... . Rien que des fiascos. Tu as monté des projets mais jamais avec ton pognon, toujours avec l'argent des autres. Tu n'as rien que des dettes. Ton seul plus c'est ton bagout. Les médias. Tu enfarines les gens, voilà tout ce que tu sais faire. Tu les fais même voter pour toi quand ça se trouve. Des boniments, des boniments, c'est ça, Chabot.
C. : Bon tu t'es bien lâché ? Tu as vidé ton sac ? Tu m'as assez traîné dans la boue ou tu en as encore ?
N. : Faut que tu te mettes ça dans la tête, tu m'auras pas avec ton baratin. La tchatche, ça me connaît aussi. Si tu étais pas aussi con tu aurais pu faire une carrière politique.
Petit Supplément :
Compte rendu du conseil municipal du 2 juillet sur le site internet de la mairie. Confirmation de ce que nous disions dans l'article du 4 juillet 2013 concernant Bréti Animations.
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