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lundi 16 décembre 2013

Normandelière et c'est ça le débat démocratique local











Ouest France du 16 décembre 2013 - Saint Hilaire de Riez : Les élus s'affrontent à coups de chiffres.

Quand il y a débat dans un conseil municipal, ce n'est pas simplement une confrontation entre élus mais c'est aussi des informations contradictoires communiquées à la population locale pour qu'elle réfléchisse, qu'elle échange sur des sujets d'intérêt général et, en final, qu'elle fasse des choix au moment des élections municipales.
A Brétignolles sur Mer, c'est actuellement un désert démocratique. Toutes les décisions sont prises autoritairement et conduisent à des situations critiques.

Quand le débat démocratique est empêché par une municipalité, on aboutit à tous les abus.
Il n'est pas besoin d'insister sur le projet de port de plaisance sur le site de la Normandelière où Christophe Chabot essaie, avec tous ses moyens et tous ses réseaux, de passer en force.
Par contre il est bon d'insister sur les comptes.
A Saint Hilaire de Riez, une commune touristique au profil comparable à celui de Brétignolles sur Mer, les élus débattent de la situation financière, certains s'inquiètent de l'endettement par habitant, de la CAF (Capacité d'AutoFinancement), du montant des investissements à venir, .., d'autres pas. Tous ces sujets sont d'importance pour les contribuables locaux et c'est normal qu'ils soient discutés.
A Brétignolles sur Mer, sans opposition municipale, ce débat n'a pas eu lieu et les décisions autoritaires du maire ont conduit à une catastrophe financière si on compare aux données de la commune de Saint Hilaire de Riez.

Endettement par habitant (fin 2012)
Saint Hilaire de Riez : 1085 €
Brétignolles sur Mer : 3336 €

Capacité d'AutoFinancement (fin 2012)
Saint Hilaire de Riez : 4 981 000 €
Brétignolles sur Mer : 1 861 000 €

Et ils voudraient nous imposer un port à Brétignolles !
Ordre du jour du prochain conseil municipal de Brétignolles qui, probablement, ne dépassera pas 15 mn, c'est la règle !

Lire la suite dans Plus d'Infos.
Pour ceux qui voudraient suivre les conseils d'écoute de Girard du Marais, je mets les liens des émissions de Terre à Terre :
Les Grands Projets Inutiles
Les 40 ans de Longo Maï







8 commentaires:

Anonyme a dit…


A l'illuminé de 4h39 de ce matin sur le post de Jean-Yves de Samedi !

Vous qui croyez encore dans les vertus de la gestion de Chabot ! Lisez le présent post et regardez dans quel état il a mis les finances de la commune de Brétignolles, l'endettement y est près de 3 fois et demi supérieur à celui de Saint Hilaire de Riez !

Et vous osez encore l'ouvrir ?
Faites-vous discret au moins ! votre bêtise ne sera pas étalée au grand jour !

Et surtout à une heure pareille ( 4h39 ) allez vous reposer un peu ! et n'oubliez pas le SAMU, c'est le 15 !!!

Anonyme a dit…

Au prochain conseil,il y aura 6 ou 7 élus d'opposition

Anonyme a dit…

l'absence de débat est le lot de toutes les communes sans opposition et certains savent bien en profiter!

Girard du Marais a dit…

Jean-Yves, tu n'as pas tout à fait raison quand tu affirmes que Brétignolles sur mer et Saint-Hilaire de Riez ont les mêmes profils.
Depuis longtemps, le débat existe à Saint Hilaire.
Pire, l'orientation sociale de la commune ne date pas d'hier. Prends les grandes dates des implantations majeures et des transformations des deux communes, c'est criant.
Il y a certes eu des dérives urbanistiques fâcheuses, comme partout sur le littoral vendéen. Mais c'est moins problématique et moins autocratique à Saint Hilaire que chez nous. Moins féodal. Mons sclérosé.
Cette féodalité ambiante est la manifestation d'un état d'esprit qui imprègne une part encore importante de la population, qui sera sans doute débordée avec les nouveaux résidents, qu'il s'agisse des jeunes retraités ou des quelques travailleurs pouvant se loger sur la commune.
De toute façon, les Brétignollais féodaux sont condamnés à devenir minoritaires. Et c'est sans doute ce qui explique les crispations actuelles, d'une population dépassée par une évolution qui la menace.
A saint Hilaire, on a compris depuis longtemps qu'il fallait organiser la vie commune ensemble. A Brétignolles, on cherche encore à quel homme providentiel confier le salut des âmes.
Le débat démocratique ne se décrète pas lors des élections, il s'anime et se vit au sein des associations.
Quand les associations ne sont pas animées par l'esprit d'ouverture et la capacité à intégrer les courants de la société, c'est logique que le débat démocratique sombre.
Au lendemain des élections, quel que soit l'élu, tout restera toujours à bâtir à Brétignolles.
Reste à savoir combien de bâtisseurs auront encore le coeur à l'ouvrage.

Pour méditer sur ces propos qui peuvent sembler cruels et qui ne sont que tristes, rendez-vous, si le coeur vous en dit, sur la page de podcasts de l'émission Terre à terre, diffusée par France Culture.
Je vous y suggère un voyage dans le temps très court, vers les deux dernières émissions :
http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-grands-projets-inutiles-2013-12-14
et
http://www.franceculture.fr/emission-terre-a-terre-les-40-ans-de-longo-mai-2013-12-07

Je n'y approuve pas tout ce qui y est dit ou affirmé, mais les propos et leçons tirés des luttes passées et présentes valent la peine d'être revisités à l'aune de ce qui nous préoccupe...

Le Triton Palmé a dit…

L’installation de BSVP à l’écart de la ville et des regards dans la campagne locale, ça a quelque chose de louche et ne fait guère sérieux. Surtout lorsque l’on sait que tout ça est piloté par le maire de Brétignolles…

Telle la bande à Picsou…

C´est le plus grand Boss de toute la ville
Picsou, Picsou
C´est le plus puissant de tout Canardville
Picsou, Picsou
Il vaut des milliards, en or, en dollards
Picsou [hou hou]
En suivant Fifi, Riri et Loulou [hou hou]
Nous entrerons dans la bande à Picsou

C´est le plus riche
Foi de canard
Le plus chiche
Le plus roublard
En suivant Fifi, Riri et Loulou
Nous entrerons dans la bande à Picsou [hou houh]
On ne veut plus claquer du bec chez nous [hou hou]
Nous voulons entrer dans la bande à Picsou

Et y a Zaza et l´aviateur Jones Flagada
Un savant extravagant : Géo Trouvetou (dit la Brochette)
Mamie Baba la gouvernante
Et y a surtout tous ces fous de Rapetous [hou hou]

On met des clous
Sous les roues
Et des bananes
Sous les pieds
De ceux qui voudraient
Nous coincer

un vieux doryphore a dit…

Merci, Girard du Marais pour le lien que tu donnes dans ton commentaire et qui me semble très riche.

Anonyme a dit…

LA RETRAITE DE LA NORMANDELIERE !

Il pleuvait ! Chabot était vaincu par sa conquête

Pour la première fois l'ogre baissait la tête

Sombres jours, Chabot partait lentement

Laissant derrière lui Brétignolles ruiné par son fort endettement

Il pleuvait ! il pleuvait très fort

Après un projet de port, un autre vain projet de port

On ne reconnaissait plus le Chef, ni le drapeau

Hier BVSP, la grande armée, est maintenant troupeau

On ne distinguait plus les ailes ni le centre

Il pleuvait ! les blessés s'abritaient dans le ventre

Des bâteaux morts. Au seuil des bivouacs désolés

On voyait les clairons, brochet, rabiniaux, à leurs postes gelés

Restés debout, gardant la porte de la ferme, muets et blancs de givre

Collant leurs bouches en pierre aux trompettes de cuivre

Défaits, les BVSP partaient en cortège, faisant le ramassage

Alors que sifflets et quolibets pleuvaient à leur passage

Chabot et les BVSP, surpris d'être tremblants, marchaient pensifs

Laissant derrière eux La Normandelière, leur hâvre d'oisifs

Pour ces hors la loi, ultime affront en se faisant jeter du salon

Ainsi le projet devenait moribond

Plus d'honneur, plus de port,

Mais la honte ! bien triste sort !

Il pleuvait! il pleuvait toujours !...

Anonyme a dit…

De quel débat démocratique parlez vous? S'il n'y a pas d'opposition à Brétignolles, c'est que les électeurs en ont décidé ainsi.
Ce n'est pas la faute à Chabot, et rien ne dit qu'il n'y a pas débat à l'intérieur d'un même camp.