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vendredi 20 décembre 2013

Normandelière et un débat exemplaire concernant la vente d'une ferme










Ouest France du 20 décembre 2013 - Saint Gilles Croix de Vie : Ferme Berthomé : Le conseil municipal temporise.
"La parcelle de la ferme Berthomé est située sur une zone humide ... la zone est en grande partie non constructible ... A l'heure où la vente de cette parcelle privée a été lancée, la ville n'a pas exercé de droit de préemption ... Patrick Nayl avait insisté sur le caractère onéreux de cette transaction pour la commune ... Malgré les contraintes d'urbanisme, la parcelle vient de trouver preneur ... Il y a eu débat au sein du conseil municipal et, en final, la maire a accepté de maintenir le site en emplacement réservé."

Deux communes, deux méthodes pour des opérations sur des fermes situées sur des zones humides.

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A Brétignolles sur Mer, le maire a laissé un aménageur privé acheter la ferme de la Normandelière, située sur une zone non constructible, à un prix nettement supérieur à celui fixé par les Domaines, sans que la commune manifeste la moindre intention de préemption. Quand un aménageur privé achète des terrains, c'est pour construire. Quand un aménageur privé achète des terrains non constructibles, c'est bizarre !
Il n'y a pas eu débat en conseil municipal pour empêcher la transaction mais, au contraire, entente avec l'aménageur privé, les conditions de cette entente étant à ce jour suspectes.
En final la commune a racheté à l'aménageur privé la ferme de la Normandelière (le résultat de l'entente), à un prix encore plus élevé, sans se soucier du caractère onéreux de l'opération pour la commune (plus de 1 800 000 euros!) . Les finances de la commune, ce n'est pas une préoccupation pour Christophe Chabot !
C'est tellement "limite" que des recours ont été déposés au Tribunal Administratif, par l'association La Vigie et le Préfet de Vendée, pour annuler l'achat de la ferme de la Normandelière par la commune de Brétignolles sur Mer.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

L'intelligence et la bêtise !

Le cas de la ferme de Saint Gilles est très significatif de la décision intelligente et respectable !

La municipalité trouve le terrain trop cher pour l'acquérir. Il y va là du souci de ménager les deniers publics, mais au final elle préserve l'essentiel en maintenant et en préservant la zone humide.
C'est noble et respectable ! Là est l'intelligence !

Contre exemple dans la même C.C.:
La ferme de La Normandelière se vend à un prix exhorbitant, puisqu'en 2011 chabot clamait qu'à un million d'euros, cette ferme était à un prix fou !
On ne comprend d'ailleurs pas qu'au moment de la vente la municipalité n'ait pas exercé son droit de préemption, sauf si c'est pour une raison de magouille ?

Une agence privée l'achète et la revend à la commune, alors que la ferme est implantée elle aussi sur une zone humide, ce qui empêche toute construction !
La municipalité de Brétignolles achète 1,8 million d'euros !

Là on se pince et on se demande si c'est un mauvais rêve ?

Mais, si, si, chabot a bien acheté ce prix là ! là réside la bêtise et l'inintelligence !

Chabot, lui, n'en a rien à faire des deniers publics ni des zones humides :
"Ce sont des inventions des militants de la DREAL !"
clamait-il en 2011 !
Il vient même d'en rajouter une couche en faisant arracher les haies et détruire une mare riche en biodiversité !

Le problème c'est qu'en démocratie on compte sur les urnes pour mettre fin à ce genre de situation, mais comme personne ne pose de barrière pour stopper Chabot, il n'arrêtera pas et tirera sur la corde du culot, dont il sait qu'elle ne va pas rompre ! et quelques uns de ses fanatiques soutiens sont en extase devant ce comportement de hors la loi.

Alors puisque la seule arme ce sont les urnes, amis Brétignollais, ne loupez pas l'occasion de faire le ménage de printemps en mars prochain, sans quoi celà va vous coûter cher, au sens propre, bien sûr !

Marie dailleurs a dit…

Si la commune avait préempte ,il aurait fallu passer par l'estimation des domaines , c'est à dire beaucoup moins cher que le promoteur l'a achète , et la , le fermier n'aurait pas céder sa ferme qui était son outil de travail. donc ,c'est bien une magouille , un contournement de la loi pour arriver à ses fins. C'est une chaboterie !!!

Girard du Marais a dit…

Tout est loin d'être parfait, à Saint-Gilles, soyons honnêtes.
Mais, entre des imperfections crispantes et la situation de Brétignolles, que vaut-il mieux ?
C'est cela, la démocratie : savoir choisir non pas ce qui nous plaît, mais ce qui nous déplaît le moins.
On vit mieux dans l'imperfection discutable que dans l'arbitraire aveugle.

Anonyme a dit…

Attention à ne pas trop croire en "l'intelligence" du débat à Saint-Gilles: il s'agit simplement d'une manoeuvre visant à faire monter la crédibilité de de la liste "Saint-Gilles autrement" pour qu'elle aspire les voix dissidentes... Au terme des élections municipales, la majorité Gillocruxienne sera quasi identique car la droite "historique" et "Saint-Gilles autrement" auront accordé leurs violons au second tour!