Déjà le 4 avril 2009 , nous avions signalé les problèmes d'accessibilité (objectif initial : 24H/24H , par tous temps) rencontrés lors des premières années d'exploitation (2005-2008) , la colère des plaisanciers et la solution apportée pour sécuriser complètement la zone (réalisation d'une digue supplémentaire de 127m de long). On notera que la Grande Commission Nautique avait donné en 2002 un avis favorable pour le projet de création de Port Médoc qui lui était présenté , ça montre la pertinence de leurs avis .
Et maintenant ce sont les problèmes d'envasement du port qui préoccupent les plaisanciers et qui obligent la direction de Port Médoc Atlantique à proposer des opérations de dragage en continu . La direction souhaitait draguer 24H/24H , elle n'a eu l'autorisation que pour une durée de 6H par jour avec le rejet des boues de dragage en mer . Pour des raisons de sécurité , ce rejet a fait l'objet d'un avertissement de la Préfecture Maritime de l'Atlantique . Compte tenu de la capacité d'envasement de Port Médoc , compte tenu de la réduction des temps de dragage imposée par les Pouvoirs Publics , il est à craindre que l'accessibilité du port 24H/24H , par tous temps , soit compromise pour les bateaux de plaisance les plus importants .
Port Médoc Atlantique est un cas d'école pour le projet de port de plaisance de Brétignolles sur Mer et nous devons en tirer certaines conclusions :
Première conclusion : Les plaisanciers ne peuvent pas faire confiance aux responsables du projet qui promettent l'accessibilité du port toute l'année , 7 jours sur 7 , par tous temps . Ils disent n'importe quoi pour vendre leur projet , ils font de la Com
Deuxième conclusion : Les plaisanciers ne peuvent pas faire confiance à la Grande Commission Nautique pour valider un projet de port sur l'aspect navigabilité . Les représentants à cette Grande Commission Nautique donnent toujours leur accord en formulant quelques observations qui les dégagent de toutes reponsabilités .
Troisième conclusion : Les plaisanciers ne peuvent pas faire confiance aux bureaux d'études pour concevoir du premier coup un port répondant à leurs besoins . La modélisation de Port Médoc était beaucoup plus simple que celle de Port Brétignolles et pourtant on voit les résultats .
Quatrième conclusion : Pour Port Brétignolles nous avons tout à redouter des opérations de dragage du chenal et du bassin portuaire avec le rejet des sédiments en mer .
La réalité de Port Médoc Atlantique doit nous alerter et nous pousser à nous mobiliser contre le projet de port de plaisance de Brétignolles sur Mer et contre ses instigateurs .
jeudi 15 octobre 2009
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