Article Sud Ouest du 19 septembre 2011 : Une stratégie contre l'érosison
Sur la base d'études techniques réalisées par l'ONF (Office national des forêts) et par le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières), le GIP (Groupement d'Intérêt Public) Littoral Aquitain s'est déterminé sur le sujet il y a dix jours. Le 26 septembre, il rendra public l'ensemble des études.
Existe-t-il un tel Groupement d'Intérêt Public pour notre littoral Vendéen ? Peut-être un Groupement d'Intérêts Personnels !
Quelques phrases chocs tirées de l'article qui devraient marquer les esprits de ceux qui veulent faire les choses à l'envers , qui veulent faire entrer la mer dans la commune de Brétignolles sur Mer.
"En 2020, la moitié des 270 km de la côte aquitaine sera concernée par un aléa moyen ou fort. Pour les secteurs en érosion, on a un recul de 1 à 3 mètres par an en moyenne, jusqu'à 6 mètres pour la côte sableuse. Sur la côte rocheuse, ce recul est de l'ordre de 20 cm par an en moyenne, ce qui n'est pas sans conséquence (NDLR : des éboulements sur les falaises).
On a calculé qu'à échéance de 2040, 2 300 hectares auront disparu sur le littoral aquitain, l'équivalent de 300 terrains de football. Rien ne sera à l'abri, ni les dunes, ni la forêt, ni les falaises, ni, bien sûr, les zones urbanisées. À la clé, il y a des enjeux de sécurité pour les biens et les personnes, des enjeux économiques et environnementaux lourds. On a des choix à faire pour définir ce que l'on voudra défendre et ce que l'on devra laisser à la mer"
"Nous avons eu Martin en 1999, Klaus en 2009, puis Xynthia en 2010. Nous avons eu la pollution du «Prestige», nous subissons l'érosion marine. La conscience du risque est entrée dans les têtes. On ne peut plus vivre dans l'insouciance face à l'Océan. On sait aussi que la construction d'une digue à un endroit a des conséquences sur le littoral des communes voisines. Les élus le comprennent bien". En Aquitaine les élus le comprennent peut-être mais en Vendée il y a du chemin à faire et à Brétignolles sur Mer la situation est désespérée.
Les temps ont changé , il faut que les hommes changent.
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6 commentaires:
Espérons que les services techniques de la Préfecture de Vendée suivent de près les réflexions de ce GIP Littoral en Aquitaine, qui a semble-t-il quelques longueurs d'avance sur nos élus côtiers, et plus précisément quelques années-lumières sur ceux de Brétignolles sur mer.
GG
le problème de nos élus du bord de mer, c'est qu'ils n'y connaissent que dalle à la mer !! est ce que Chabot, Guesdon, Merceron etc pratiquent ils la planche à voile , le surf, la voile, la pêche à pied, la pêche en mer, la promenade sur le bord de mer, le cerf volant dans les dunes etc etc..la réponse est NON !!! et ces élus là font des choses sans se préoccuper des conséquences environnementales et humaines, car ça se passe sur des lieux où ils ne pratiquent pas leur centre d'intérêt, ils en ont rien à foutre, du moment que le béton gagne du terrain et que les poches se remplissent !!!
A défaut de boucher la CARRIERE, GUINDOLI creuse la GACHERE....
et dépote aux Granges...
....quelques années-lumières de retard....?
Normal, il s'éclaire à la "BOUGIS"!
Peut-être qu'ils sont en train de faire le port à la Gachère comme le voulait le maire de Brem sur Mer !
attention, les Naturistes d'Olonne vont bientôt manifester .
Normal,ils ont toujours revendiqué:
"Non au port !"
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