Il y a des indices, aujourd'hui, montrant que BRL Ingénierie ne souhaite plus coopérer avec le maire de Brétignolles sur Mer . C'est probablement lié au comportement et aux méthodes de Christophe Chabot qui, comme à son habitude, cherche toujours à imposer ses conditions. Avec Christophe Chabot, ça se termine toujours mal avec les bureaux d'études, il voudrait tenir la plume des ingénieurs, sans doute une frustration du passé !
BRL Ingénierie a relooké son site internet, toujours pas de port de plaisance à leur actif. Comme si le projet de Port Brétignolles était honteux, il n'est pas mentionné dans les références de BRL ingénierie et, pourtant, il semble plus important en volume que "l'étude de définition du système d'information du risque de crues de la Vendée". Dans leurs défis, BRL Ingénierie ne cite même pas le développement de port de plaisance, ça ne semble pas (ou plus) être dans leur "core business".
Le diktat de Christophe Chabot concernant le marché initial de maîtrise d'oeuvre passé avec le groupement BRL Ingénierie/ARCADIS/AXP URBICUS est, probablement, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. En conseil municipal du 12 mai 2009 , la maîtrise d'oeuvre était confiée au groupement mené par BRL Ingénierie avec un contrat forfaitaire initial de 2 077 855 Euros HT correspondant à la réalisation des études préalables et des dossiers de préparation à l'enquête publique. En conseil municipal du 15 juillet 2010, ce montant forfaitaire initial est confirmé, mais Christophe Chabot fait voter un avenant au contrat pour imposer de nouvelles modalités de paiement en fonction d'avancées administratives. En conseil municipal du 2 novembre 2010, le dossier de port est approuvé et le lancement de l'enquête publique est voté. Le 23 mai 2011, le Préfet de la Vendée annonce la date d'ouverture de l'enquête publique : le 20 juin 2011.
A la date d'aujourd'hui, compte tenu de l'échéancier imposé par Christophe Chabot, 15% du montant forfaitaire initial (soit environ 300 000 Euros) reste dû au groupement mené par BRL Ingénierie, le maire ayant unilatéralement conditionné cette dernière tranche à l'obtention des autorisations administratives pour la réalisation du port.
On comprend le mécontentement de BRL Ingénierie, le travail a été fait, les dossiers demandés par le maître d'ouvrage ont été réalisés, mais le contrat initial n'a pas été respecté par la municipalité de Brétignolles sur Mer.
Mais il y a un principe de base dans le droit français : tous travaux réalisés doivent être payés, le maire de Brétignolles sur Mer ne peut conditionner le paiement de la dernière tranche à une déclaration hypothétique d'Utilité Publique pour le port de plaisance. Quelle que soit la décision du Préfet de la Vendée, la mission initiale de BRL Ingénierie a été accomplie et Christophe Chabot le reconnaît quand il dit : 'je mets au défi quiconque, d'imaginer un projet aussi structurant, aussi enrichissant (dans tous les sens du terme), aussi porteur d'avenir économique et touristique en respectant autant l'environnement - extrait de l'avenir exemplaire).
Le projet étant aujourd'hui à l'agonie, on va vers un nouveau contentieux avec une nouvelle condamnation de Christophe Chabot et, une fois de plus, ce sont les contribuables Brétignollais qui paieront l'addition.
Il semblerait aussi que la réunion publique du 23 juin 2011 ait été déterminante. Le chef de projet de BRL Ingénierie a joué son va-tout mais a pris conscience de la force des arguments des opposants au projet, de la faiblesse des partisans et a semblé surpris des modifications apportées au dossier final par Christophe Chabot (sur les coûts en particulier).
Si le projet de Port Brétignolles était déclaré d'Utilité Publique (hypothèse invraisemblable), quelle société d'études accepterait de travailler avec un tel maître d'ouvrage susceptible de modifier des définitions, des contrats,..... à sa guise. Il faudrait alors que les conseillers municipaux de Brétignolles sur Mer se remettent à la planche à dessin et que Christophe Chabot reprenne ses études !
vendredi 6 janvier 2012
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2 commentaires:
" ...que Christophe Chabot reprenne ses études...", difficile pour celui qui , selon ses propres dires sur TV-Vendée cet été, ne les a jamais commencées.
Quant aux "conseillers municipaux qui se mettraient à la planche à dessin", le Petit Prince, se re-promenant enfin sereinement sur nos plages de sables saharien leur donne un sage conseil :
"dessine moi une chèvre"
Tu as fait uen petite erreur de date, Jean-Yves, dans ton post : c'est le 20 juin, et non le 23, que le préfet a lancé l'enquête publique. Le 23, comme tu l'énonces, était le jour de la réunion publique.Tes fidèles lecteurs auront rectifiés d'eux-mêmes, seuls les malfaisants y auront vu une paille à saisir...
Pour le reste, c'est bien vu. J'attendais en effet quel serait la rémunération de BRL à la sortie du dossier. D'autant plus qu'ils ont eu des heures à facturer pendant l'enquête publique.
Vu l'assurance (assez faible) dont ils faisaient preuve le 23 juin précisément, dans leur maîtrise du dossier, gageons qu'ils ne se lanceront pas de longtemps dans un même projet.
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