L'opposition au projet contre-nature de port de plaisance à la Normandelière commence à se manifester sur le site internet de Thalassa (Les sentinelles du littoral - voir messages en commentaires) et j'ai fait parvenir ma lettre d'argumentation .
Il faut amplifier cette opposition complètement justifiée car il me parait évident que la municipalité essaie de "passer en douce" , elle fait réaliser "discrètement" des brochures pour vendre son projet , elle ne mentionne pas le projet lors de la communication sur son "plan vert" , les partisans au projet ne communiquent pas sur internet (peut-être ont-ils reçu des ordres?) ....
Si des reportages Thalassa sont réalisés sur le littoral Vendéen , il faudra que l'association La Vigie se manifeste et ne laisse pas la municipalité de Brétignolles dérouler sa communication . Il va falloir être vigilant pendant la période du Vendée Globe .
vendredi 26 septembre 2008
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2 commentaires:
A Monsieur le Président du Conseil Général de la Vendée,
Ce projet de port est absolument irresponsable et d'autant plus insoutenable que l'on connait les conséquences assez effrayantes du réchauffement de la planète : la montée des océans, dont on a déjà un aperçu alarmant ici ou là de par le monde et en Europe. Les milliers de kms du littoral français ne seront en rien épargnés et sont déjà rongés.
Avoir des idées aussi "folles" et mégalomaniaques aujourd'hui c'est aller totalement à l'encontre d'une politique environnementale de développement durable prônée au niveau mondial. C'est vraiment ne rien comprendre aux urgences actuelles de protection des sites naturels pour le bien de la vie humaine, que de programmer leur destruction pour des questions économiques mal placées. La nature reprenant toujours ses droits l’Homme n'aura pas le dernier mot... C'est un sabotage du patrimoine vendéen que l'on prépare pour les générations montantes. Il y en a déjà eu suffisamment sur cette côte !!!
Lorsque l'on observe la municipalité défendant son projet de port, on a l'impression d'avoir à faire à un "village gaulois", coupé des réalités et enjeux planétaires, défendant son petit territoire pour quelques pouvoirs et intérêts locaux.
Construire un port à la Normandelière (côte livrée de plein fouet à l'océan) en ouvrant une brèche dans les terres c'est offrir un boulevard aux eaux pour inonder l'arrière-pays. Sans compter que l'on ne donne pas longtemps aux digues et autres bétonnages pharaoniques déversés dans la mer pour résister aux assauts de plus en plus violents de l'océan.
Il est très étonnant, et scandaleux, que le Président du Conseil Général que vous êtes soutienne ce projet de port qui va à l'encontre des "contrats environnement littoraux" développés dans vos programmes. Là encore c'est toute l'hypocrisie politicienne... pour des "dollars" rackettés auprès des contribuables et qui finiront pas avoir un goût très amers ; mais il sera trop tard pour réclamer des dédommagements !...
On ne peut pas laisser faire ça !
Derrière cette manigance grandiose du "petit" Chabot se trouve tout un lobby de "bétonneux", tel des vautours à l'affût de leur proie dès qu'il y a des m3 de béton à couler quelque part. La nature et l'environnement ne sont pas leur fort, à en écouter certains : "s'il nous fallait toujours nous soucier de l'environnement on ne ferait pas grand chose"... On est perplexe !... Et l'on ne veut être ni "roulés dans la farine" ni "coulés" dans le béton !
O. Boyer
Vendéenne de Vendée
OUI ! LE LITTORAL SE MEURT !
Il n’est pas seulement « un peu abîmé ». Les ignobles pressions en tout genre
l’achèveront d’ici quelques années : immobilier, immobilisme, collusion d’élus
Obsession du lobby touristique, béton, ports de plaisance à gogo, véritables
trous noirs de la finance pour les régions, les communes. Qui paie la note ?
Redites-moi la définition du mot plaisance ?
Alors, alors, que faut-il faire ?baisser les bras ? Accepter tout et n’importe quoi
Au nom des potes peoples ? des copains des copains ? se servir encore et
toujours une bonne portion de littoral jusqu’à plus soif de terrains ou de
dunes ?
Mangeons, avalons bien vite , ces populations locales déracinées, exilées déjà
à cause de ce bouleversement social.Oui la loi est bafouée, répudiée sans
cesse.
Cette brebis galeuse, cette peste qui donne tant de cauchemars à tous ces
braves décideurs de notre époque .
Non ! moi, nous, vous , ne voulons pas baisser les bras !
Nous les assos horribles trublions pour tout ce beau monde des
compromissions et yachts de rmistes.
Moi aussi j’avais osé rêver d’un monde meilleur, sans béton sur nos côtes,
Ni pancartes d’interdiction avec vidéos de surveillance ! et le molosse en
supplément derrière les barbelés.
J’avais imaginé un ciel pur, à l’infini, sans digue de béton ni lotissements
privés ; Les pieds dans l’eau ; Avec le petit bateau de 20 mètres ou plus pas
trop loin. Et la vraie fausse crêperie bretonne. Ouverte 2 mois sur 12.
La nuit je ne rêve plus dans ma tête de poète breton au doux chant de la mer,
Car j’entends ses gémissements, sa souffrance face aux outrages que lui font
subir les hommes de notre époque. Hommes ? vous dites hommes ?
Ou machines à broyer la nature et son prochain ? pour qui ? pour quoi ?
Le jour je ne rêve plus non plus.
Lorsque j’en ai le temps
J’écris des poèmes sur mon pays assassiné, la Bretagne .
La vraie. Pas celle des cartes postales ni des reportages à la guimauve.
YANN MOREL
Ecrivain breton
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