Si la déclaration d’Utilité Publique était faite par l’Etat et que le chantier du port de plaisance de Brétignolles sur Mer démarrait (hypothèse hautement improbable) , nous ferions tout pour compliquer , retarder les travaux , en toute légalité bien sûr .
La tâche ne sera pas bien difficile si l’on se réfère à l’article de Sud Ouest de ce jour : "Quand un poisson retarde le chantier de la déviation" .
Les travaux de terrassement du port se situant sur un estran Natura 2000 , sur une dune protégée , sur un ruisseau , sur une zone humide avérée , la probabilité de rencontrer des espèces protégées et non répertoriées dans l’étude d’impacts est très grande . Et on ne mentionne même pas les découvertes géologiques , archéologiques possibles sur ce secteur au moment des travaux .
Aux difficultés du chantier liées aux marées , aux mauvais temps nous ajouterons avec gourmandise toutes les difficultés liées à la présence d’espèces protégées ou de traces de patrimoine historique .
Et tout ça fera du retard supplémentaire pour le chantier , des nuisances interminables pour les habitants du secteur , du manque à gagner pour les commerçants et , bien sûr , des surcoûts importants pour les contribuables Brétignollais .
Gérer c’est aussi prévoir tout ça , le projet prendra-t-il en compte ces risques potentiels ?
Petit Supplément : voir commentaire CPNS du 6 janvier 2010 sur le projet de ceinture verte artificielle de Brétignolles sur Mer .
mardi 5 janvier 2010
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