Tous les amoureux du littoral Brétignollais , des marais de la Gachère et des Olonnes ne veulent pas connaître de pollutions marines telles que celles vécues en Bretagne actuellement (algues vertes , vases et TBT par exemple) .
Nous savons que l’équilibre biologique actuel de nos marais est fragile , il est lié à la bonne qualité de l’eau salée en provenance de la mer (en aval) et de l’eau douce en provenance des rivières Auzance et Vertonne (en amont) .
Mais cet équilibre est aujourd’hui menacé par quatre dangers liés à des activités humaines qui peuvent avoir des effets cumulés sur notre environnement (si certains projets se réalisent)
Le premier est lié à la station d’épuration du Brandeau , huit plans d’eau sont construits sur le ruisseau du Brandeau et , dans la continuité , le ruisseau de l’Ecours assure un écoulement jusqu’à la rivière Auzance qu’il rejoint au niveau du Havre de la Gachère . Quel est l’impact réel de la station d’épuration du Brandeau sur l’hydrologie des ruisseaux du Brandeau et de l’Ecours ? Un rapport fait sous l’autorité du SAGE Auzance Vertonne pose ouvertement la question et l’association des marais des Olonnes s’inquiète . "Il est impératif de diminuer fortement le risque d’accès des eaux usées à la mer" , c’est la mairie de Brétignolles sur Mer qui le dit . Il semble que personne (la société gérante de la station d’épuration y comprise) ne se préoccupe d’effectuer des contrôles hydrologiques dans les ruisseaux sans doute parce que les eaux usées rejetées sont supposées être traitées ? On attend probablement l’apparition d’algues vertes ou d’autres pollutions visibles pour s’inquiéter et prendre les bonnes mesures ?
Le deuxième est lié au projet de barrage sur l’Auzance qui va modifier la courantologie donc la salinité de l’eau et le transport sédimentaire dans la rivière avec des conséquences non étudiées sur le milieu marin . Il est à noter qu’aujourd’hui les pouvoirs publics et les associations de protection de notre environnement veulent "libérer nos rivières" pour favoriser les transits sédimentaires naturels et la biodiversité .
Le troisième est , bien sûr , le projet de port de plaisance de la Normandelière dont les rejets en mer , lors des opérations de dragage , peuvent avoir des conséquences nuisibles sur le milieu marin , c’est la problématique des vases immergées largement combattue en Bretagne . Une nouvelle réglementation est attendue au cours du premier trimestre 2010 .
Et voilà qu’un quatrième danger apparaît , c’est le projet de porcherie industrielle du Poiroux située à proximité de la Vertonne . La Bretagne ayant déjà donné avec les conséquences que l’on connaît (voir carte des sites touchés par les algues vertes) , c’est la Vendée qui est maintenant sollicitée pour proposer des solutions de repli pour l’élevage intensif de porcs , c’est inacceptable . Heureusement la révolte monte et les associations se mobilisent .
Le Conseil Général de la Vendée demande à l'Etat de ne pas donner suite à ce projet de porcherie industrielle (Ouest France du 01 février 2010)
Le Pays des Olonnes dit NON à la porcherie industrielle à Poiroux et argumente .
Petits suppléments :
voir petite vidéo sur l’élevage intensif
Un plan global de lutte contre les algues vertes est attendu début février 2010 (voir article Ouest France du 1er février 2010)
vendredi 29 janvier 2010
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