Depuis la transmission aux pouvoirs publics du dossier de port de plaisance de Brétignolles sur Mer, le 15 octobre 2010, l'estimation du coût du projet semble farfelue : 45 000 000 d'Euros dans le dossier d'enquête publique (article du 23 novembre 2010) et , une fois l'enquête publique annoncée, après un Appel d'Offres infructueux, une proposition surprise, de dernière minute, de 35 000 000 d'Euros faite par un groupe de sociétés autour de l'entreprise vendéenne de Travaux Publics Merceron (article du 8 juin 2011). Tout se passe comme si Christophe Chabot voulait cacher la réalité financière à la population et ... à la Commission d'Enquête pour ne pas mettre en danger son projet au moment de l'enquête publique.
Aujourd'hui, c'est la municipalité de Brétignolles sur Mer qui se présente comme gestionnaire du futur port de plaisance en insistant sur les revenus annuels que la commune pourrait tirer de l'exploitation, mais sommes-nous au bout de nos surprises ? Au cours de la réunion publique du 23 juin 2011, le maire n'a-t-il pas laissé entendre que de nombreux investisseurs privés seraient intéressés par le projet ?
La réponse à nos interrogations est peut-être dans l'article de Ouest- France du 23 novembre 2011 : Bataille d'experts autour de la dette communale. "La Ville des Sables d'Olonne a fait le choix de confier le financement, la conception, la construction et l'exploitation du futur port à sec à un concessionnaire", c'est une délibération du conseil municipal de la ville des Sables d'Olonne du lundi 21 novembre 2011. Jusqu'à maintenant, il semblait que le financement du projet était assuré par la vente des anneaux pour une garantie d'usage pendant 25 ans (article 1 , article 2) et qu'il n'était pas nécessaire de passer une concession.
N'est-ce pas une décision que pourrait prendre le conseil municipal de Brétignolles sur Mer si le dossier de port de plaisance était déclaré d'Utilité Publique ? Dans ce cas , Christophe Chabot confierait la transformation totale de sa commune en marina et la gestion du port de plaisance à un concessionnaire privé ce qui ouvrirait la porte à tous les dangers, à tous les abus (immobiliers en particulier). Et , comme le montre l'exemple de Port Médoc, la collectivité territoriale devrait intervenir si les choses tournaient mal.
Petit Supplément :
Congrès des maires de France - Débat sur le SCOT littoral le 23 novembre 2011 (voir présentation)
mercredi 23 novembre 2011
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