Sud Ouest du 4 novembre 2011 - Port des Minimes : Stop ou Encore.
Le Télégramme du 3 novembre 2011 – Les opposants à l'assaut de Paris …. avec vélos et tracteurs.
Quand tout paraît fini, quand un projet a été déclaré d'Utilité Publique par le Préfet, les contentieux ne s'arrêtent pas à cette décision, il y a toujours la possibilité de déposer des recours auprès du Tribunal Administratif ou de manifester quand la cause semble juste et défendable afin de contraindre l'Etat à revenir sur ses décisions. On se rend compte aujourd'hui combien les révoltes populaires peuvent influencer les décideurs politiques.
Il est intéressant d'examiner la réclamation de l'Association Robin des Bois concernant l'extension du Port des Minimes. "Les études d'impact datent d'avant Xynthia, affirme le président de l'Association, elles n'ont pas intégré la possibilité d'un raz de marée comme celui qui a noyé le littoral charentais le 28 février 2010". "L'étude complémentaire de l'été 2010 a été réalisée par le même cabinet rochelais [Créocéan] qui avait conduit les études préalables". "Le PDG du cabinet rochelais, Jean-Marc Sornin, est adjoint au maire de Nieul-sur-Mer et siège à la Communauté d'agglomération de La Rochelle".
Bien sûr les défenseurs du projet garantissent que les conclusions des études "ont pris en compte les effets de tempêtes encore supérieures à Xynthia et démontrent que l'extension du port n'aura pas d'incidences sensibles sur la courantologie générale de la baie".
"L'interruption du chantier serait lourde de conséquences pour la ville de La Rochelle. Financières, économiques, mais aussi environnementales : Les travaux de consolidation en cours, s'ils étaient interrompus, feraient courir des risques à la population".
"On sait qu'il peut y avoir des tempêtes au bord de la mer, dit le juge des référés Artus. La question est donc de savoir si l'extension du port crée un risque supplémentaire ?". Le verdict sera connu aujourd'hui, il est probable qu'il sera sans surprise.
La question posée par le juge des référés est aussi valable pour le projet de port de plaisance de Brétignolles sur Mer , mais dans ce cas la réponse est évidente c'est OUI , le risque de submersion marine serait aggravé sur la commune si Port Brétignolles était réalisé.
Un autre point mérite d'être souligné , quand un projet est déclaré d'Utilité Publique , les travaux d'aménagement démarrent très rapidement pour que les décisions de justice ne puissent être réellement appliquées, le retour en arrière étant impossible (voir photo de l'état des travaux à La Rochelle).
Si le projet de Port Brétignolles était déclaré d'Utilité Publique, les tractopelles du groupe Merceron passeraient immédiatement à l'action pour creuser le chenal et détruire la dune de la Normandelière. Trouant le littoral et mettant temporairement en danger la population locale, les promoteurs du port empêcheraient ainsi tout retour en arrière.
Petit Supplément :
Très beaux reportages sur TV Vendée : Terres de marins - Estuaire du Payré - Pêche à la sardine - Maison du Pêcheur de Saint Gilles Croix de Vie
vendredi 4 novembre 2011
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1 commentaire:
Démâtage d' Akéna véranda: mauvais présage pour cri-cri? et oui, on n' est pas toujours le plus fort!
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