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Bienvenue et Merci pour votre soutien et pour votre aide - Enquêtes Publiques débutées le 20 juin 2011 et terminées le 18 août 2011 à 17H30 - Avis de l'Autorité Environnementale défavorable - Avis de la Commission d'Enquête défavorable - Le projet actuel est rejeté par l'Etat - Le préfet de Vendée ne veut pas d'un port de plaisance sur le site de la Normandelière - Le nouveau défi : le SCOT du Pays de Saint Gilles et le PLU de Brétignolles -

mardi 10 janvier 2012

Normandelière et Christophe Chabot au bout du rouleau

TV Vendée du 9 janvier 2012 : Le maire de Brétignolles sur Mer toujours mobilisé.
La communication du maire est à bout de souffle, il ne sait plus à quel saint se vouer, maintenant sa bouée de sauvetage est le Préfet de la Vendée. Il se contredit, dans le reportage de TV Vendée il est sûr de lui (inacceptable) puis émet des doutes (vraisemblablement), est péremptoire (erreurs et fautes) puis hésitant (on souhaite). Un psy dirait qu'il est mal, très mal mais c'est lui qui s'est mis dans cette situation d'échec.

TV Vendée du 9 janvier 2012 : Les voeux du président du département. Les mots qui reviennent le plus souvent : "année difficile, crise économique, se serrer la ceinture" ... Brétignolles sur Mer ferait exception ?

Indépendamment de toutes enquêtes publiques, de tous avis d'opposants et de partisans, des avis des commissaires enquêteurs, il y a des raisons supérieures qui font qu'il n'y aura jamais de port de plaisance sur le site de la Normandelière à Brétignolles sur Mer et, le Préfet de la Vendée le sait, il ne pourra jamais signer une déclaration d'Utilité Publique pour le projet de port de Christophe Chabot. On peut citer 2 raisons supérieures, elles sont issues de la lecture des conclusions de la commission d'enquête et on les connaissait déjà.

Christophe Chabot n'a pas et n'obtiendra jamais la dérogation obligatoire pour réaliser les travaux du port de plaisance à proximité de la zone Natura 2000, dite zone ZPS de l'Ile d'Yeu. Il le sait, c'est pour ça qu'il ne l'a pas demandée et qu'il n'en parle pas. Il doit prouver, selon les textes, que son projet est d'intérêt public majeur pour obtenir cette dérogation et, ça, il ne le peut pas.

Le projet est aussi bloqué par un arrêté pris le 22 juillet 2011 (caché à la population locale), par le Préfet de Région, qui prescrit une opération d'archéologie préventive sur 40ha de la zone concernée par le projet. Cet arrêté a pour effet immédiat de geler, et pour longtemps, tous travaux sur le site. La durée des recherches pourrait être de plusieurs mois à partir de la mise en oeuvre de l'opération. Et, s'il est trouvé des vestiges, la DRAC procèdera à des fouilles archéologiques sur le site qui dureront plusieurs années. Si l'ex Préfet de la Vendée, Jean-Jacques Brot avait eu, entre les mains, cet arrêté en mai 2011, il n'aurait jamais pris la décision de lancer l'enquête publique sur le projet de Port Brétignolles fin mai 2011.

L'ouverture d'une nouvelle enquête publique n'est donc pas possible dans le contexte actuel et, même si elle l'était, elle ne permettrait pas au projet de voir le jour et ce serait, de nouveau, de l'argent gaspillé et perdu pour les contribuables brétignollais (l'enquête publique déjà réalisée va coûter entre 100 et 150 000 Euros à la collectivité locale)

La manifestation du 4 février 2012 n'est pas motivée par le port, le sujet est dépassé, c'est la mobilisation d'un maire ambitieux qui veut montrer à la population qu'il a toujours le pouvoir sur une foule de partisans et qu'il a toujours un avenir politique. Au lieu de "montrer ses muscles", il ferait mieux de montrer ses capacités à gérer une commune dans une logique de développement durable, à rassembler la population locale.

Petits Suppléments :
Ouest France du 10 janvier 2012 : "ça y est ! le chantier du mât est lancé"
Pour ne pas perdre leur temps, les partisans de Christophe Chabot et les participants à la manifestation du 4 février 2012 pourront toujours cotiser à son club de partenaires pour financer le mât de son voilier ! Ce club de partenaires pourrait peut-être aussi financer tous les coûts des études que Christophe Chabot a fait réaliser sur le projet de Port Brétignolles, avec une délégation totale de tous ses conseillers municipaux !

Des ports de plaisance exemplaires (bilan du ministère de novembre 2011) : Mais où est le projet de Port Brétignolles sur la carte ?

9 commentaires:

le Girard Enchaîné a dit…

Et toujours "motus et bouche cousue" sur ces informations essentielles de l'enquête publique dans la Presse Locale. Dans le fief d'Akénakon, il est plus conseillé de parler et reparler sans cesse du bateau d'Akéna.

"La liberté de la Presse ne s'use que si l'on ne s'en sert pas".

Anonyme a dit…

L'arrêté du 22 juillet 2011 a-t-il été mentionné dans le journal Ouest-France?

Normandelière a dit…

Ouest France ne relate pas les faits mais les propos de Chabot.

Anonyme a dit…

dans le reportage qui fait référence à la décision du maire de demander une nouvelle enquête publique ,je me suis pas d'accord avec lui "qui parle pour une fois aux noms des brétignollais" (avant :c'était "je") car je ne souhaite pas que le bourg continue d'être divisé comme il l'est actuellement....il faut qu'il arrête son cirque

Olivier RICHARD a dit…

Je me suis plus particulièrement intéressé aux arguments en faveur du port développés lors de la commission d’enquête.
J’ai été très surpris que la majorité des avis en faveur du port fasse ressortir les deux arguments suivants :

- Le nouveau bassin de baignade va être aux normes sanitaires européennes.
- La cale de mise à l’eau sera utilisable à toutes heures, sécurisée et gratuite.

Je ne mets pas en doute la sincérité de ces commentaires, bien que certains à court d’idée aient repris ces formules.
Toujours est-il, que comme je le dits depuis le début, le projet de Chabot ne répond pas aux attentes locales.
La mise aux normes du bassin de baignade tout comme une amélioration d’une cale de mise à l’eau des bateaux ne nécessite pas la réalisation d’un tel projet.
Les attentes sont beaucoup plus modestes, puisque certains affirment que la cale de mise à l’eau envisagée leur permettra d’annuler leur location à Port Olona ou St Gilles !!!
Cela montre bien la mauvaise communication de Chabot, superficielle, mensongère voir inexistante sur certains points.
Donc les partisans du port ne seront pas des souscripteurs d’anneaux. L’économie de ce projet fortement contestable et contestée devient encore plus fragilisée.
Deux autres tendances ressortent dans tous les documents :
- Le problème anarchique des tracteurs sur la plage
- Le non entretient de la zone humide et du ruisseau de La Normandelière
Ont voit bien comment la municipalité et son maire laisse pourrir ces deux points de façon à entraîner le mécontentement.
Chabot n’a toujours rien compris. Il essaye de diviser ses adversaires, mais n’a-t-il point vu que ses soit disant soutiens n’aspirent qu’à de modestes besoins qui auraient pu être mis en œuvre depuis pas mal de temps à moindre coûts et dans le respect de l’environnement. Son port ne correspond aucunement à ces besoins exprimés.

Son manque de communication sur son projet qui se résume uniquement pour la plupart à la plaquette qu’il a largement diffusé et qui ressemble à celle d’un promoteur immobilier (qu’il est par ailleurs !) va se retourner aujourd’hui dans son propre camp.
Tout en restant vigilant, laissons l’illuminé de Brétignolles se saborder lui-même. Les « Brebignoilais » et les « Brebignoilaises » vont bientôt n’exister plus que dans un Jurassic Park afin de monter à nos enfants ce qu’il ne faut pas faire.

Pont au Nord a dit…

ALERTE ! ALERTE !

Ce matin un tractopelle a commencé à creuser le chenal du futur port à la Normandelière .....

C'est une catastrophe "pharaonique" , la population n'était pas au courant que les travaux avaient autant d'avance (la mairie non plus d'ailleurs)!!!
.................................

Ah non, fausse-alerte, c'est juste pour enlever le sable accumulé devant l'arrivée du fleuve passant sous le poste de secours. OUF !

En espérant qu'il n'y ait pas trop de répercussion sur le transit des sédiments.

Normandelière a dit…

Moi aussi comme Olivier, j'ai été surpris par les nombreuses demandes modestes des partisans auxquelles pourrait facilement répondre une municipalité responsable :
- une cale de mise à l'eau pour les bateaux à la Normandelière entrainant la suppression des tracteurs sur les plages
- un bassin de baignade aux normes européennes.

Il me semble (et les commissaires enquêteurs l'ont dit) qu'il serait facile de répondre à ces demandes , une cale de mise à l'eau à la Normandelière et l'amélioration sanitaire du plan d'eau existant.

Anonyme a dit…

marre de la chabotisation, marre de la mafia, vive la liberté, marre des travaux aussi. On ne veut pas d'un port et on voudrait pouvoir s'exprimer sans peur des représailles surtout pour nous commerçants !!

Anonyme a dit…

Il est évident , comme je l'écrivais hier, qu'il y a longtemps qu'une cale aurait dû être prévue. Mais il est évident aussi que c'est volontairement que cela n'a pas été prévu. Mieux valait expliquer aux Brétignollais concernés que le port serait une solution à tous leurs maux. Il est évident que le Maire avait tout intérêt à laisser les tracteurs envahir la plage. Il est néanmoins regrettable que les personnes concernées ne comprennent pas d'elles mêmes qu'une simple cale aurait pu être une solution à leurs problèmes. Quant à ceux qui célèbrent le futur bassin aux normes, il ne leur vient pas à l'idée que l'existant pourrait aussi être mis aux normes? Cela a quand même un côté inquiétant. Je ne peux croire que les gens sont à ce point lobotomisés. Sinon, c'est grave.