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mercredi 20 février 2013

Normandelière et la tache environnementale : l'estuaire de la Gachère












On ne peut pas s'intéresser au devenir du site remarquable de la Normandelière et oublier celui du Havre de la Gachère. Les élus locaux qui manifestent pour garder la main mise sur le développement du littoral, pour proposer un nouveau projet de port de plaisance à Brétignolles sur Mer, paraissent, aujourd'hui, bien passifs, bien silencieux, bien désarmés devant l'état lamentable de l'estuaire de la Gachère.
Sur son site facebook, Yannick Moreau, député de la Vendée littorale, dit le 13 février 2013 : "Il faut protéger les habitants des risques liés à la mer, mais il ne faut pas étouffer toute volonté de développement". Les habitants du village de la Gachère et des Granges sont-ils aujourd'hui protégés des risques de la mer ?
Dans une lettre envoyée à un citoyen le 28 janvier 2013 - avec en-tête le projet exemplaire ! - (voir encadré), Christophe Chabot, maire de Brétignolles sur Mer, botte en touche et transmet le tout au Syndicat Mixte des Marais des Olonnes, dont sa commune fait partie, comme s'il ne connaissait pas le dossier, comme s'il s'en foutait. Il préfère parler de son projet de massacre de la Normandelière. L'estuaire de la Gachère n'est pas intéressant pour Christophe Chabot car il n'apporte pas de fric à la municipalité !













Le moment est venu de faire le point sur le dossier de l'estuaire de la Gachère en s'appuyant sur les éléments en notre possession. Ce sont les commentaires indignés de l'article du 13 février 2013 qui nous encouragent à le faire.



Introduction :
Les marais des Olonnes : une zone humide d'importance majeure dont la biodiversité actuelle dépend largement du bon fonctionnement des écluses, en particulier de celle du Havre de la Gachère pour les marais de la Gachère. Les ouvrages de l'estuaire de la Gachère sont aujourd'hui en très mauvais état.

Les responsabilités locales :
Si vous voulez en savoir plus sur les marais des Olonnes, sur les différentes responsabilités des organismes concernés - Syndicat des Marais de la Gachère (SMG), Syndicat Mixte des Marais des Olonnes (SMMO), Association des Marais des Olonnes (AMO) - , sur le flou juridique concernant la zone en amont des écluses de la Gachère, … c'est ce DOCUMENT qu'il faut lire. C'est pas toujours simple de savoir qui est responsable de quoi.
La zone en aval des écluses de la Gachère fait partie du Domaine Public Maritime. Il semble que l'Etat ait confié la gestion de cette zone au Syndicat Mixte des Marais des Olonnes (voir compétences statutaires). Dans ce syndicat mixte, il y a des représentants du Conseil Général, des 6 communes les plus proches dont Brétignolles sur Mer et Olonne sur Mer, des associations et un président - Louis Guedon - mais l'est-il encore ?

L'historique des évènements :
Il y a eu Xynthia (articles du 28 févier 2010 et du 2 mars 2010) et les réparations d'urgence (articles du 5 mars 2010 et du 14 mars 2010)
Il y a eu l'après Xynthia (Ouest France du 12 novembre 2010, article du 25 février 2011) et les interrogations (article de Ouest France du 26 février 2011 : "aujourd'hui, un chantier de fond est nécessaire. Une étude approfondie a été commandée", indique Roland Lespinet, secrétaire administratif de syndicat mixte. Trop lent estime Chantal Jacques : "Nous en sommes toujours à regarder les devis ! Et si une nouvelle tempête arrive ?").
Il y a eu, fin 2011, le dossier d'études ERAMM (plaquette page 9) commandé par le Syndicat Mixte des Marais des Olonnes avec les préconisations (voir encadré).












A ce jour, les travaux de renforcement de butée sur la culée Nord, de réfection du perré au Nord (jouxtant la culée Nord), de réfection de la première section de l'épi Nord n'ont toujours pas débuté. Sont-ils programmés ? Le Syndicat Mixte des Marais des Olonnes ne communique pas, le député local ne communique pas et pourtant il parle environnement – avec le sourire - , le maire de Brétignolles sur Mer ne semble pas connaître l'estuaire de la Gachère, c'est au bout du bout de sa commune et de ses préoccupations d'opportuniste, ce n'est pas le bon endroit pour son port devant attirer une clientèle de qualité au centre de sa commune !

Les conclusions :
A chaque nouvelle tempête, à chaque grande marée, l'état de l'estuaire de la Gachère empire, les pierres sont déplacées, les épis sont rongés, la dune du Conservatoire du Littoral est attaquée et le sable se déverse de plus en plus dans la rivière.
Chantal Jacques, présidente du Syndicat des Marais de la Gachère, a exprimé son impatience dans le Ouest France du 24 novembre 2012 : "Des propriétaires demandent pourquoi la digue nord du Havre de la Gachère n'est toujours pas restaurée. Le sable lors des grandes marées est entraîné dans la rivière. Je déplore ces délais beaucoup trop longs entre la décision d'effectuer les travaux et leur exécution". 
Il y a deux maires principalement concernés qui devraient s'inquiéter, se mobiliser, alerter les pouvoirs publics, secouer le Syndicat Mixte des Marais des Olonnes pour qu'il agisse, pour que les travaux de remise en état de l'estuaire de la Gachère se fassent au plus vite, ce sont Christophe Chabot et Yannick Moreau et ils ne le font pas. L'épi Nord très endommagé est la frontière Sud des plages gérées par la municipalité de Brétignolles sur Mer et l'épi Sud est la frontière Nord des plages gérées par la municipalité d'Olonne sur Mer. Les secteurs proches des épis ne sont plus sécurisés et les maires pourraient être tenus responsables en cas d'accidents.

Peut-être ne savons nous pas tout, peut-être que les travaux de remise en état de l'estuaire de la Gachère sont sur le point de commencer, … Nous attendons la transparence et les réparations depuis 3 ans , date de la tempête Xynthia.
Si vous voulez apporter vos commentaires, vous pouvez le faire sur le blog.

Petits Suppléments :
Il fut un temps où les élus des communes suppliaient le ministre des travaux publics d'intervenir pour entretenir l'embouchure du Havre de la Gachère (voir LETTRE de 1890)

Blog "Brétignolles 2014" du 20 février 2013 : Brétignolles et la transparence 

16 commentaires:

Anonyme a dit…

Les plages sont immenses. Aucune construction à proximité, c’est magnifique, exceptionnel de sérénité et de douceur. Une seule route pour y accéder, pas de voie longeant la mer, bref un paysage unique recherché par ceux qui ont besoin d’air, d’espace, de tranquillité, de nature.
La fréquentation augmente. Ainsi, le week-end, même en hiver, les automobilistes ont parfois du mal à trouver une place à proximité de l’écluse, ils sont, pour certains, obligés de se garer sur le parking, comme en été, mais là, ils y arrivent sans problème.

Et là, digue Nord, spectacle de désolation …
Mois après mois, année après année, la brèche de la digue nord s'agrandit, le sable de la plage nord s'en va dans la rivière par dizaines ou centaines de m3. Les dunes sur plusieurs centaines de mètres sont attaquées et rabotées …

Ce phénomène empire et personne ne fait rien ? …..Incompréhensible et révoltant ...

Anonyme a dit…

Il n’est pas autorisé de prendre du sable sur les dunes, on le comprend facilement.  Je connais quelqu’un qui en ayant pris deux sceaux pour ses préparatifs de pêche à écopé d’une amende dépassant 100 euros.
S’il était venu avec un camion pour en enlever 20 mètres cubes, tout un chacun aurait crié au scandale,  et nul doute que beaucoup de bonnes âmes auraient souhaité une condamnation exemplaire, et que la presse se serait emparée de l’affaire, faisant ainsi monter l’indignation générale.
Et bien, au Havre de la Gachère, ce sont des centaines et des milliers de mètres cubes qui sont  kidnappés, parfois en une seule marée. Beaucoup s’en émeuvent, s’interrogent.

Que font ceux qui doivent entretenir ce site ?

Anonyme a dit…

Marais – Digue Nord du Havre de la Gachère et dune

Nos arrières grands-parents et leurs aïeux avaient creusé les marais à la pelle.

 Bien sûr que c’est la vérité. On peut encore rencontrer des anciens qui ont travaillé de cette façon en équipe, pour entretenir et nettoyer les marais. Ils peuvent vous raconter.

Et pour la pointe sableuse de la dune Nord, près de la digue, il en était de même. Cette zone était instable. Tantôt la rivière se bouchait, tantôt cette pointe de sable était totalement emportée par la mer. Il était essentiel que l'intervention humaine ait lieu pour stabiliser cette portion de côte pour la santé des marais et celle des villages situés en amont, jusqu'à l'Ile d'Olonne et Olonne.
Cette pointe dunaire a du être régulée et fixée à plusieurs reprises, à chaque fois que la mer produisait un mini raz-de-marée (type Xynthia), ce qui est arrivé plusieurs fois au 18 et 19ème siècle.
C'étaient les hommes du coin, encadrés par les services des ponts-et-chaussées qui s'activaient, avec des ânes, des charettes et des pelles. C’est entre des piquets en bois de deux mètres de hauteur, plantés verticalement et sur plusieurs rangées, que des branches d’arbres étaient disposées pour retenir le sable poussé par le vent et la mer, vers la terre.
Des oyats étaient plantés et d’autres plantes étaient alors semées à la volée, des branches intercalées entre les rangés de pieux recouvraient les graines. Lorsque la dune commençait à monter et à se fixer, l’année d’après, on recommençait pour la rehausser encore.

Bien sûr ils ne buvaient pas que de l’eau, et le vin de noah leur donnait la force de Samson.

C’est ainsi que ces dunes situées au nord de l’écluse s’appelaient « la palissade »sur les premiers 300 à 400 mètres.
Et aujourd’hui le sable de la plage et des dunes est emporté dans la rivière par la brèche de la digue nord.
Personne ne vient avec sa pelle …  
A l’horizon, pas de ganivelle.

Anonyme a dit…

Comment les familles qui ont construits  les marais, en lutant contre les eaux de la rivière et de la mer, en composant avec cette nature rebelle,  comment ces familles qui depuis plusieurs générations se sont transmises ces marais salants, transformés plus tard en marais à poissons, qu’elles ont entretenus et entretiennent toujours, comment peuvent-elles être silencieuses devant ce lamentable spectacle ? Les propriétaires de marais  sont pourtant adhérents d’associations qui se taisent, ou qui n’ont qu’un projet incantatoire.  Des études ont cependant été réalisées – fort chères au demeurant-  et après ? Le montant des travaux à effectuer ne cesse d’augmenter. Quel niveau doit-il atteindre pour qu’une action soit menée ?

Anonyme a dit…

Sa sainteté le pape a démissionnée.
Acte de courage et de lucidité. Même les incroyants éprouvent du respect pour une telle décision qui honore son hauteur.

Certains pourrait méditer et peut-être s'en inspirer.

Coin coin !

Anonyme a dit…

les partisans de Chabot et de son projet de port devrait organiser un déplacement au Havre de la Gachère pour voir comment les élus locaux s'occupent du littoral.

Anonyme a dit…

Je comprend qu'on vienne s'apityoyer sur le sort de la digue de la gachère et de craibdre pour les habitants, mais était ce vraiment raisonable de construire à cet endroit.
Les autorités locales d'une époque pas très lointaine ont donnés des permis de construire en dépit du bon sens sans que personne ne lève le petit doigt.
Il leur faudra un jour rendre des comptes.
La nature reprend toujours ses droits, et ils faut reconnaitre que Brétignolles est une ville littorale qui n'a jamais étée submergée dans le passé.
La gachère subira hélas le même sort que la Faute à plus ou moins long terme.
Les responsables seront alors montrés du doigt.

Anonyme a dit…

En allant sur place, à proximité de la digue nord, chacun pourra constater, que sur environ 500 mètres au nord de la digue nord, le pied de dune est attaqué, que des oyats sont encore aujourd’hui déracinés, que certains piquets de la clôture  installés sur le haut de plage après Xynthia, sont maintenant par endroit, complètement dans le vide, jusqu’à 60 centimètres au-dessus de la surface du sable sur lequel ils avaient été plantés.

Pourquoi ?

Parce que le niveau de la plage baisse dans cette zone, du fait que les courants dominants Nord-Sud, emporte le sable de la plage et de la dune dans la rivière…

Dans cet endroit, la surface de la plage est plus bas. Il s'ensuit que la mer atteint beaucoup plus facilement le bas des dunes qui sont franchement attaquées, et ainsi de suite … jusqu'où ? Jusqu'à quand ?

Est-ce ainsi que l’on protège un patrimoine humain et naturel vieux de plusieurs siècles ?
Viendra le temps où il faudra creuser la rivière sur des kilomètres et des kilomètres, Pour quel  coût ?

Anonyme a dit…

A anonyme de 10h45,

Bonne analyse de terrain, bravo !
Mais vous comprenez bien que chabot s'en fout complètement de toutes ces considérations !
Lui, le "m'as-tu vu", il fait dans la réalisation spectaculaire pour qu'on parle de lui, surtout à 1 an des municipales.
Exemple, il tente de faire croire depuis un an, qu'il va racheter le FC Nantes ou maintenant celui du Mans, mais il n'en a ni les moyens financiers, ni intellectuels !
Tout celà c'est de la frime, de l'esbroufe ! pour tenter de montrer une puissance qui n'est que virtuelle !
Ainsi le brillant skipper Arnaud Boissières va payer sa 8ème place ! Le maître avait prévu le top 5 pour lui !
Même chose pour Brochette, sa brouette et son BVSP, pas assez performant tout çà ! On vire !
Donc je pense Monsieur, hélas ! que les travaux de La Gachère, çà ne lui coûtera pas une minute d'insomnie !
La question est ailleurs :
Quand est-ce que les administrés de Brétignolles vont se rendre compte de l'opportunisme excessif de cet individu, de sa mégalomanie et de son inintelligence ?

Anonyme a dit…


A anonyme du 23 février 2013 10:24

« Pas raisonnable de construire à cet endroit » Facile à dire si on ne connaît pas l'histoire de cette zone comprenant les marais, les villes d'Olonne, de l'Ile d'Olonne et les villages de la Gachère et des Granges. En effet, ces secteurs sont habités depuis au moins le XVI ème siècle, et c'est depuis cette date que la nature, travaillée par les hommes, a abouti à l'écosystème actuel riche de diversité biologique, de paysages remarquables, de marais, et d'une rivière dont il convient d'évacuer les eaux qui sinon deviendrait putride. Il s'agit d'un patrimoine culturel et naturel, élaboré sur plusieurs siècles, mis en danger du fait de la non réparation depuis 3 ans, d'une brèche importante dans une digue qui a 120 ans d'existence, une lacune des responsables du site.

Rien à voir avec des habitations construites ces dernières années, sous le niveau de la mer pour des raisons de spéculation immobilière.

A tout simplifier et amalgamer, on ne contribue pas à éclairer le débat.

« La nature reprend toujours ses droits » Soit, la mer aujourd'hui a tendance à grignoter les terres. Mais ici, moins qu'ailleurs. Des études indiquent que 25% de plages de l'atlantique s'engraissent. Dans un autre ordre de chose, je vous laisse examiner le cas suivant :

Les humains qui ont conscience des « droits de la nature », savent que s'ils font des enfants, ces derniers finiront par mourir (droit de la nature) et pourtant ils en font. Et même si l'un d'entre eux tombe malade, jeune ou vieux, tous ses proches vont tout faire pour le soigner, quand bien même il va finir par mourir.

La brèche ouverte dans la digue nord a besoin de soin, c’est-à-dire d'être colmatée par ceux qui en ont la charge. Il ne s'agit pas de viser l'éternité pour les humains et leurs affaires. Il s'agit juste de faire vivre cette digue en bonne santé encore 100 ans, 200 ans, peut-être plus, peut-être moins et que les peuplades indigènes soient en sécurité dans un cadre de vie qui fut celui de leurs ainés.

Anonyme a dit…

A anonyme du 23 février 2013 16 : 59

Il ne s'agit pas de convaincre en un tour de main le maire de Brétignolles qui certes, est un peu fort de café.
Il s'agit , avec les personnes intéressées par ce dossier, d'élaborer l'argumentaire le plus performant possible, de parvenir à l'enrichir en croisant les différentes visions, à le partager, dans le souci de l'efficacité.

Certes, la tâche est rude, et je comprends que l'on peut s'énerver.

Il s'agit de convaincre aussi le syndicat mixte des marais d'Olonne, chargé du dossier, d'agir. En effet, les dégradations augmentent, mais pas de façon linéaire dans le temps, mais selon un processus auto-accéléré (si on se réfère aux messages précédents). Cela constitue la gravité de la situation. D'où l'urgence à intervenir désormais très rapidement.

Il semble que des initiatives locales auprès d'élus aient fait avancer ce dossier. Mais je n'ai pas connaissance de la décision attendue. Il convient donc de rester vigilant et mobilisé.

Anonyme a dit…

A anonyme de 0h45,

Je suis l'auteur du commentaire de 16h59 et rassurez-vous je ne m'énerve pas du tout ! Je constate c'est tout ! et je ne cherche pas non plus à convaincre chabot !
De quoi voulez-vous le convaincre d'ailleurs, cher Monsieur ? çà c'est vraiment une tâche impossible !
Le problème de la Gachère est simple, inutile de disserter et de créer des commissions de réflexion !
C'est le syndicat qui est compétent pour effectuer les travaux qui sont parfaitement identifiés, mais c'est la commune de Brétignolles sur le territoire de laquelle se trouve La Gachère qui est responsable juridiquement et qui doit envoyer l'argent ! Mais d'argent il n'y a pas ! dans l'état où se trouvent les finances de la commune !
C'est simple, lorsque l'argent sera là, le syndicat sait ce qu'il a à faire !
Par contre, vous parlez le langage de la sagesse. C'est très bien ! mais c'est complètement inutile avec chabot, qui ne comprend que le langage de la force et de l'invective !
Relisez le mépris, dont il a fait preuve dans une lettre à une personne qui voulait le saisir du problème de la Gachère !
Il s'en fout !
Il prend le langage de ka sagesse pour de la faiblesse et pour des pécadilles !
Et si vous trouviez une solution meilleure que celle du syndicat au problème de la Gachère, ce dont vous êtes certainement capable, il s'en emparerait, sans même vous remercier et certainement en prime, en vous ignorant !

Anonyme a dit…

Sur ouest-France du 7 mars 2013, parution d'un avis de marché public passé par le syndicat mixte des marais d'Olonne :
" Maitrise d’œuvre pour le confortement de la digue nord du barrage de la Gachère"

Date limite réception des offres 11 avril 2013 ..."

Anonyme a dit…

Enfin, c'est pas trop tôt. Les travaux de réfection de la digue nord du havre de la gachère sont commencés depuis le 29 avril 2013. Rappelons que la brèche ouverte en février 2010 par la tempête Xynthia, qui n'a pas été colmatée dans les mois qui ont suivi, s'est agrandie au fil des marées :

De 7 mètres de longueur de destruction, on en est aujourd'hui à 16 mètres de longueur de digues qu'il faut maintenant réparer. Le cordon de la dune nord a perdu des milliers de mètres cubes de sables et de graviers qui sont partis dans la rivière et dans la mer, affaiblissant ainsi pendant trois années consécutives des défenses édifiées à grand-peine par les hommes au début du vingtième siècle.

Ce surcoût de remise en état, c'est le contribuable qui le paie. Mais pas les responsables chargés de l'entretien du site.


Enfin, certains ont pris conscience du fait que les travaux de réhabilitation du village de la Gachère (eau usées, voirie, enfouissement des réseaux électriques et téléphoniques …) - piste cyclable sur le pont de la gachère, travaux d'enfouissement des réseaux dans le village des Granges (qui viennent de débuter) n'était pas en cohérence avec le délabrement continu, dangereux et incompréhensible du site du « havre de la gachère ». Merci aux élus courageux qui ont relevé la tête ...

Anonyme a dit…

Contrairement à ce qui est évoqué ci-dessus , il ne semble pas que le "syndicat mixte des marais d'Olonne" se soit ravisé en optant sur une remise en état globale et rapide du site du "havre de la Gachère".

En effet deux appels d'offre ont été récemment publiés dans la presse (mars avril 2013). Le premier concernait la réparation de la digue nord (côté Brétignolles), le second concerne la réparation (voir la rehausse de l'ensemble de l'ouvrage – digues + barrage écluse).

Le premier, d'un montant de 200 000 euros, concerne bien les travaux commencés le 29 avril 2013. Le second concerne un projet à plus long terme (pour 2018 semble-t-il), pour un montant de 2,5 millions d'euros. Il n'y a donc pas lieu de comprendre que le second projet se substitue au premier. Sommes heureux de constater que ce site a pu aider à débloquer les travaux d'urgence.
Pour le moment les travaux en cours concernerait la seule « Digue Nord ».

Normandelière a dit…

Oui ce sont les travaux d'urgence sur la digue Nord qui ont commencé, ceux qui avaient donné lieu au premier AO : http://www.ouestmarches.com/les-marches-publics-et-prives/detail/Vendee-Syndicat-Mixte-des-Marais-des-Olonnes-85340-Maitrise-d-oeuvre-pour-le-confortement-de-la-digue-nord-du-barrage-de-la-gachere/516035