Normandelière et la position des associations environnementales 3 ans après Xynthia

Ouest France du 6 mars 2013 : Saint Gilles. Une expo pour les 40 ans de bataille du CPNS pour la nature (voir aussi article du 2 mars 2013 : Normandelière et les 40 ans du CPNS)

FNE, Coorlit 85, VNE - Communiqué de presse du 1er mars 2013 - Xynthia : 3 ans plus tard, le risque est toujours là. (voir aussi article du 28 février 2013 : Normandelière et 3 ans après Xynthia).
"Le 28 février 2010, la tempête Xynthia s’abattait sur la façade atlantique et rappelait cruellement que le littoral est un espace en transformation permanente et que toute protection peut être trompeuse. Trois ans plus tard, la politique d’aménagement du littoral ne prend toujours pas suffisamment en compte les risques…
Construire des digues ne suffira pas à empêcher une nouvelle catastrophe
Cessons d’urbaniser à outrance nos littoraux
Il faut promouvoir une culture du risque 
Le repli stratégique est inévitable dans certaines zones. Le scénario du pire est toujours envisageable et aucune digue ne sera assez haute pour assurer un risque zéro, rappelle Denez L’Hostis, responsable de la mission Mer et littoral de FNE. La France doit s’engager dans une politique qui combine intelligemment repli stratégique et consolidation des défenses."


Voilà une position responsable, sur le long terme, qui tranche avec ce que disent certains élus opportunistes locaux qui font du clientélisme sans se soucier des générations futures. Noël Fauchet dit vouloir "privilégier l’enjeu de sécurité des populations sur les enjeux environnementaux", en fait il veut garder la main mise sur le territoire de Noirmoutier pour aménager toujours plus derrière toujours plus de digues. Il ne supporte pas, comme de nombreux élus du littoral, la mise en place de nouvelles règles dans les PPRL (Plan de Prévision des Risques Littoraux) et dans les PAPI (Programmes d'Actions pour la Protection contre les Inondations) intégrant les contraintes environnementales locales.