Normandelière et une autre menace pour nos plages

Ouest France du 8 juillet 2013 - Saint Gilles Croix de Vie : La méthanisation menace les plages de Vendée.
"Le collectif Jaunay s'oppose au projet d'unité de méthanisation d'une exploitation agricole à l'Aiguillon sur Vie. Selon eux, il pourrait y avoir de graves conséquences sur les côtes"

Le collectif Jaunay Gué-Gorand est composé de 17 associations de sensibilités différentes, on y trouve la Semvie qui gère le port de plaisance de Saint Gilles Croix de Vie, les riverains de la Culasse, EELV, les campings du lac du Jaunay, Terres et Rivières, la Confédération paysanne 85, la LPO, la Vigie, … ainsi que des acteurs du tourisme, de l'économie, de l'activité maritime.
Le risque principal est celui des algues vertes, comme en Bretagne
L'arrivée des nitrates sur les côtes est plausible compte tenu de la proximité des communes de Givrand et de Saint Gilles Croix de Vie (2 kilomètres) mais surtout compte tenu de la proximité (moins de 500 m) de la rivière du Jaunay et du ruisseau du Gué-Gorand qui se déversent dans la mer à Saint Gilles Croix de Vie.
Les conséquences d'une telle installation seraient graves pour le tourisme et l'économie locales :
¤ une pollution visuelle des plages, de mauvaises odeurs, une dégradation de l'écosystème, un risque d'intoxication des hommes et des animaux
¤ des frais pour le port de Saint Gilles Croix de Vie puisque le déversement des nitrates pourrait multiplier de 3 à 4 fois le coût du dragage.

Le projet a été soumis à enquête publique et le commissaire enquêteur a donné son avis.
C'est un projet industriel d'intérêts privés plus qu'intéressant pour l'exploitation GAEC Chiron qui revendrait l'énergie produite et améliorerait sa rentabilité.
C'est un projet soutenu par Christophe Chabot et sa municipalité, ils n'ont pas vu de conséquences dommageables pour l'environnement !
Une fois de plus, ça montre que Christophe Chabot ne défend pas l'intérêt général mais des intérêts privés, c'est aussi le cas pour le projet de port de plaisance de Brétignolles sur Mer.

Nous avions mesuré le poids des réponses des associations, mi 2011, lors de l'enquête publique sur le projet de port de plaisance, mais l'union faisant la force, il faudra désormais que Christophe Chabot et ses partisans de BVSP comptent sur la force d'un collectif s'ils persistent à vouloir massacrer le littoral Brétignollais.