Annonce d'évènements

Bienvenue et Merci pour votre soutien et pour votre aide - Enquêtes Publiques débutées le 20 juin 2011 et terminées le 18 août 2011 à 17H30 - Avis de l'Autorité Environnementale défavorable - Avis de la Commission d'Enquête défavorable - Le projet actuel est rejeté par l'Etat - Le préfet de Vendée ne veut pas d'un port de plaisance sur le site de la Normandelière - Le nouveau défi : le SCOT du Pays de Saint Gilles et le PLU de Brétignolles -

samedi 24 août 2013

Normandelière et les algues vertes sont à notre porte

Photo de l'estran devant Grand Roche le jour de la grande marée – le 22 août 2013.










Fortes pluies de juillet 2013, débordement des égouts, pollution du ruisseau de la Normandelière, réseau d'assainissement du littoral sous dimensionné et à bout de souffle, température de l'eau élevée, .. autant d'éléments qui contribuent à l'eutrophisation des eaux de la Normandelière et au développement des algues vertes sur le littoral Brétignollais.
Des solutions existent pour éviter cette propagation d'algues vertes.
La première serait d'abandonner ce projet fou, d'un autre temps, de port de plaisance cul de sac qui transporterait à la mer de nouvelles pollutions terrestres. Toutes les plages des Dunes seraient en danger.
La seconde serait de lancer, au plus vite, la refonte de tout le réseau d'assainissement du littoral de Brem et de Brétignolles. Christophe Chabot et sa municipalité disent attendre la réalisation du port de plaisance pour entreprendre cette opération. Ils sont complètement irresponsables sachant que le port ne se fera pas.
La troisième serait d'entretenir les zones de rétention d'eau, les ruisseaux, les buses, … tout ce qui permet d'évacuer, d'absorber l'eau dans le cas de fortes précipitations. Début août, j'ai visité un bassin de rétention en piteux état qui n'a pas joué son rôle au cours des fortes précipitations de l'été, des buses bouchées, … du lamentable. Des maisons ont été inondées à cause de la négligence d'une municipalité.

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Il ne faut rien attendre de Christophe Chabot et de cette municipalité-là, la commune de Brétignolles, telle qu'elle est, ne les intéresse pas, ce qu'ils veulent c'est leur marina.
L'eutrophisation du littoral, ils s'en foutent, Christophe Chabot et sa municipalité ont voté une délibération de soutien au projet d'unité de méthanisation du GAEC Chiron à l'Aiguillon sur Vie en affirmant qu'elle n'aurait pas d'impact sur l'environnement !
La commune de Saint Gilles Croix de Vie et Port La Vie affirment le contraire.

Un collectif Jaunay – Gué Gorand, formé de nombreuses associations, a été créé pour lutter contre l'extension de la porcherie et l'unité de méthanisation de l'Aiguillon sur Vie (VOIR SITE INTERNET). Cette extension a reçu un avis favorable du commissaire enquêteur après l'enquête publique et est en attente de la décision du préfet de Vendée.
Il faut signer la pétition en ligne pour apporter un soutien à ce collectif et faire comprendre aux autorités qu'en Vendée on ne veut pas reproduire les mêmes erreurs qu'en Bretagne.

Petits Suppléments
Site Vendée Ecologie du 23 août 2013 : Municipales et cantonales en 2014 et 2015 - Mettre l'écologie au coeur des politiques publiques vendéennes.

Carnet de voyages d'envoyé spécial du 22 août 2013 (curseur : 40')
"L'élévation du niveau de l'eau dûe au réchauffement climatique et l'accélération de l'érosion font peu à peu reculer les côtes françaises. En Gironde, certains propriétaires voient la mer se rapprocher dangereusement de leur appartement de vacances. De la dune du Pyla au littoral corse, le sable vaut désormais de l'or"

6 commentaires:

GG a dit…

Personnellement, j'ai pu observer, près de Sainte Véronique dans l'allée du petit étang, une bouche d'accès au circuit d'eau usée giclant comme un geyser. Heureusement que les fermes marines situées en amont n'ont de ferme que le nom !

Anonyme a dit…

Ci joint extrait de ce que l'on trouve sur le site du "développement durable"

"La France a été condamnée en 2002 car elle n’avait pas respecté les critères de la directive nitrates pour délimiter les zones vulnérables.(...)

Depuis novembre 2009, la France a reçu une mise en demeure relative au contenu de ses programmes d’action nitrates. La Commission a listé de nombreux griefs comme des périodes d’interdiction d’épandage insuffisantes, des obligations insuffisantes concernant:
- les capacités de stockage des effluents d’élevage
- une sous-évaluation des quantités d’azote rejetées par les animaux
- une insuffisante prise en compte des conditions locales (sol climat qui modifient la capacité d’absorption des nitrates (équilibre de la fertilisation)

Cette mise en demeure pourrait conduire à une condamnation par la Cour de Justice européenne dans les deux ans..."

La directive européenne 91/676/CEE dite Nitrates a pour objectif de réduire la pollution des eaux par les nitrates d'origine agricole.

CQFD.

Au delà d'un avis pour ou contre, le CM de Brétignolles n'a même pas soulevé l'ombre d'une interrogation...c'est vraiment dommage!

Pour ceux que ça intéressent, ci joint la carte des zones sensibles:
http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/png/Nouvelle_image.png

La polyculture traditionnelle dans le bassin fait place à une culture et un élevage intensif à caractère industriel et une inadéquation avec les moyens de traitement...
De plus, l’appât d'un niveau de subvention conséquent (de l'ordre de 30%) dénature l’intérêt que pourrait revêtir la mise en place de projets de méthanisation.
Nous avons aussi une distorsion entre le calibrage des investissements et des ressources de fonctionnement entraînant une fuite en avant.
Les conséquences sur notre patrimoine sont de plus en plus visibles.

NAP ne lâchez rien!!!

Sam Agace

Anonyme a dit…

En visitant la semaine dernière le site du futur port de plaisance, j'ai constaté comme les autres visiteurs que le fumier et le lisier des chèvres était au contact du ruisseau de la Normandelière.
Pas étonnant qu'il y ait prolifération d'algues vertes dans ces conditions.
La soit disant ferme bio ne l'était peut être pas tant que ça.

Anonyme a dit…

Anonyme de 14h57 va au coeur du problème.
95% de la pollution maritime est d'origine terrestre et le seul établissement agricole proche du littoral était la ferme de la Normandelière, pas du tout aux normes sanitaires, ce qui explique que le fermier, plutôt que d'investir pour se mettre en conformité, a préféré vendre au plus offrant.
Bel exemple d'opportunisme, mais qui oserait le lui reprocher?

dédé 40 a dit…

A quand, et ce dans toutes les communes, un réel droit d' interpellation de la municipalité par les administrés ?

Anonyme a dit…

En réponse aux anonymes experts en agriculture bio, surement titulaire d'un master, le fumier n'est pas en contact avec le ruisseau ou bien celui ci a dévié son cours.La ferme bio était conrolée plutot deux fois qu'une et si elle n'avait pas été aux normes son activité aurait cessé.Le fumier bio est utilisé comme engrais par épandage dans les champs pour la récolte de céreales bio qui servent à la nourriture des animaux.Comme vous voyez, tout est recyclé naturellement.Pour la gouverne des fameux experts, avant cette ferme il y avait une autre exploitation de bovins qui n'apportait pas plus d'algues vertes.Quand au fermier,avec les pressions et les menaces de toutes sortes qu'il a subies depuid cette fabulation de création de port,il a préféré partir pour s'assurer à lui et à ses enfants , un avenir plus serein.Qui peut lui jeter la pierre?Certainement pas les médisants experts qui l'on traité de menteur et qui feraient bien de s'inscrire au lycée agricole pour revisiter leurs expertises.A bon entendeur salut.