C’est ce message envoyé aujourd’hui par une personne connaissant bien le déroulement d’une enquête publique qui me conforte dans l’idée qu’il faut tout faire pour empêcher l’ouverture de l’enquête publique sur le projet de port de plaisance de Christophe Chabot (voir article : Normandelière et le vrai danger)
"Le projet de port peut aller jusqu’à l’enquête publique mais il faut pour les opposants être prêts à fournir des éléments contradictoires qui tiennent "la route" et surtout ne pas se contenter de vociférer à tort et à travers ce qui ne sert à rien . Un bon dossier contradictoire peut faire changer l’avis du commissaire enquêteur . Pour l’extraction de granulats, il n’y a eu aucun dossier contradictoire seulement des courriers de personnes individuelles ou politiques qui n’ont aucuns arguments techniques , aucunes propositions alternatives sauf de la part d’un élu qui a proposé d’aller chercher du sable dans le sud Sahara . Devant ce genre d’arguments , comment voulez-vous ne pas être favorable à un dossier qui lui "tenait la route" par exemple fournir du sable aux maçons de Vendée pour construire de nombreuses maisons et pour créer de l’emploi" - contenu du message -
Pour formuler leurs avis , les commissaires enquêteurs ont d’un côté un dossier complet d’études réalisé par une société grassement financée par les promoteurs du projet (coût des études de Port Chabot : 3 500 000 Euros) , un dossier dont les conclusions sont forcément celles attendues par ceux qui veulent que le projet se fasse et de l’autre côté des avis individuels , des avis d’organisations environnementales ou politiques basés le plus souvent sur du bon sens , des exigences de bien-être , des exigences de respect de l’environnement , des prévisions d’impact environnemental en fonction du retour d’expérience (ex : Port du Morin) et parfois de petites études (ex : inventaire de la zone humide du Marais Girard) .
Les dés sont pipés d’avance , jamais des individus , des organisations environnementales ou politiques n’auront le temps et les moyens de financer des études suffisamment solides pour apporter des éléments contradictoires faisant changer d'avis les commissaires enquêteurs .
Pour que l’enquête publique soit incontestable , il faudrait que l’Etat exige que le dossier d’études d’impacts technique , environnemental , économique et financier soit réalisé par une société indépendante financièrement des promoteurs du projet . Ou il faudrait que l’Etat fasse réaliser un dossier contradictoire par une société indépendante avant la décision d’ouverture de l’enquête publique .
C’est utopique , c’est la raison pour laquelle nous ne pouvons faire confiance à l’enquête publique et qu'il faut tout faire pour empêcher son ouverture , l'association La Vigie et Vendée Ecologie ont engagé des actions qui vont dans ce sens . Sinon , les commissaires enquêteurs donneront un avis favorable à Port Chabot en se basant uniquement sur les conclusions des études de la société BRL ingénierie , celle-ci connaissant toutes les ficelles pour présenter un dossier acceptable en enquête publique .
Petits Suppléments :
Si Port Chabot se réalise le développement des algues vertes sur le littoral brétignollais sera amplifié - voir article Ouest France du 23 septembre -
Une autre façon amusante de contester la réforme des retraites sur le site de Vendée Ecologie
jeudi 23 septembre 2010
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1 commentaire:
cette nouvelle me fait vraiment peur de voir la plage du marais girard disparaître ainsi que toutes les plages de brétignolles. soyons encore plus déterminé pour contrer ce maire qui ne pense qu'à ses propres intérêts personnels... battons nous jusqu'au bout pour enterrer ce port chabot!!!
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